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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

mardi 9 août 2011

Cusco – Vallée des Incas et Machu-Picchu façon Glücks

Miércoles 3 Agosto. Cuzco 
Arrivée à Cuzco (368.000 hab, 3400m) vers 6h, après une nuit en bus sans trop de sommeil. Nous nous installons à l'hôtel et prenons notre petit-déjeuner en terrasse avec une vue imprenable sur la ville.


 Dans la matinée, nous partons pour la visite de la cité coloniale. Départ de la plaza de armas pour faire le tour des églises, cathédrales, monastères et autres monuments en passant dans des rues très typiques. Bon, ok, une ville envahie de Glücks en tout genre, mais logique étant donné son charme et que c'est le point de départ pour la vallée sacrée des Incas et l’incontournable Machu-Picchu. Les Glücks apprécient bien cette ville et surtout la vue depuis leur auberge dont ils ne se lassent pas. Cusco ou Cuzco, on le voit écrit des deux façons et ça reste une énigme !








 

La carte de notre circuit dans la vallée des Incas :
 Jueves 4 Agusto, Urubamaba - Ollantaytambo
Pluie et nuages au réveil, ça faisait longtemps ! On quitte Cusco pour Urubamba et la vallée sacrée des Incas. Nous prenons un minibus avec sac à dos sur le toit. Les nuages et le brouillard apportent un certain cachet au chouette paysage qui nous entoure. Arrivés à Urubamba, nous partons à la recherche de l'hôtel et de la fondation del Arco Iris, contact que nous avons par Raquel, amie de Stéphane Z. Nous prenons notre premier touc-touc pour y monter.


On retrouvera Maria Elena, l’amie de Raquel, malheureusement elle ne peut pas nous loger chez elle et l'hôtel est hors budget Glücks. Elle nous distillera quelques infos sur la vallée et les moyens pour aller au Machu Picchu. On lui laissera nos deux petits sacs à dos pour les enfants, sacs que nous avons remplacés à Cusco, car trop souvent surchargés, ils ne supportent pas le voyage. Direction Ollantaytambo (2792m) et sa forteresse pour y passer la nuit et regrouper encore des infos pour se rendre au Machu-Picchu.
Machu Picchu que d’histoires…
En effet, depuis notre arrivée au Pérou, nous avons eu trente-six mille versions, du billet d’entrée aux moyens de transport. Alors Glück point : 


Pour le billet d’accès au Machu Picchu, il faut l’acheter à l’avance sur internet, SEUL ET UNIQUE MOYEN de réservation aujourd’hui. Même les points de vente officiels de Cuzco vous font votre résa en ligne, sous vos yeux. Il en est de même pour l’ascension du Wayna Picchu (pic dominant le site) ! Si autrefois il fallait acheter son billet sur site et être dans les 400 premiers, ce n’est plus le cas. 2500 places sont disponibles par jour pour le Macchu-Picchu et 400 places pour l’accès au Wayna (200 à 7-8 heures et 200 autres à 10-11h).
 
Pour accéder au pied du site :
        -le train est le seul moyen de transport « officiel » pour rallier Aguas Calientes au pied de la cité inca.  Orient-Express, qui a racheté Péru-Rail, a le monopole. Le prix des billets est exorbitant par rapport au coût des moyens de transport locaux et surtout pour 1h30 de trajet. A savoir qu’il faut être déjà muni de son ticket pour le Machu pour pouvoir acheter son billet de train.
      - Le trek de l’Inca permet aussi d’accéder au site. Randonnée de 2 ou 4 jours qui se termine au Machu. Le problème c’est qu'en pleine saison, il faut avoir réservé 2 à 3 mois à l’avance (on n’a pas vérifié).
        - Ensuite, viennent les moyens des routards que l’on vous détaillera plus loin, car c’est notre option choisie. C’est justement ces moyens-là sur lesquels nous avons eu le plus de mal à avoir des infos sûres et non contradictoires. 
Pour l’accès aux ruines depuis Aguas Calientes, un bus vous fait l’allée-retour pour 15$ (un bon repas et nuit de Glück). Idem : montera, ne montera pas à pied ? Que des questions ! La réponse à suivre plus bas…

En tout cas, merci à notre Glückette Naïma qui nous a prévenus de ces démarches et des jours de délai que cela engendrait. Elle nous a évité quelques jours sur Cusco, comme elle, à visiter les musées… Ouf !
Pour info : environ 450 000 personnes visitent ce site par an pour une moyenne de 150$ par personne (entrée et train), ça fait du chiffre !

Viernes 5 Agusto.
Réveil sous les nuages. Direction Maras, village pittoresque situé à une altitude de 3380m. Une fois arrivés à Maras en bus puis en taxi, nous partons à pied pour le site archéologique de Moray (3385m). Le paysage en chemin est splendide et loin des foules.


Le temps se dégage un peu, il fait environ 15°C. Nous rattraperons la route qui mène les Glücks fainéants à Moray et nous y serons en 1h. Magnifique complexe de culture en terrasses concentriques dans lequel furent obtenus plusieurs micro-climats suivant les différentes altitudes, expositions au soleil et températures. Le plus grand puits mesure 150m de profondeur avec des parapets d'1m80 de haut et un système d'irrigation intégrée. Vraiment trop forts ces Incas.


 Retour à  Maras pour déjeuner. En chemin, nous croisons un paquet de vtt (amenés par fourgon), moyen d'accès lui aussi sympathique. Le soleil se fait de plus en plus fort et nous commençons à apercevoir les hauts sommets enneigés de la cordillère.
Après une bonne trucha (truite) frite, on descend en direction d'Urubamba. Puis, on arrive sur les salinas de Maras. Chouette site avec ses 4000 terrasses alimentées par une source d’eau salée. Pourquoi du sel en montagne ? Un peu de géologie : lorsque l’Amérique du Sud rencontre la plaque océanique du Pacifique il y a 65 millions d'années, ce choc crée les Andes, emprisonnant eau et sel qui s'élèveront jusqu'à ces altitudes. D'autres traces de zones lacustres : le lac Titicaca et le Salar de Uyuni en Bolivie.




 On continue notre descente vers Urubamba.

Sabado 6 Agusto. Route pour Aguas Calientes et le Machu Picchu... Chou chou
Nous avons décidé de faire la route jusqu'à Aguas Calientes (2000m) à pied en longeant la voie ferrée. Pour deux raisons : les Glücks adorent arriver à destination par leurs propres moyens, ce qui a beaucoup plus de charme et aussi par souci d’économie.

Ciel bleu ce matin. 8h, départ en combi pour Pisccucho. Il nous déposera un peu avant 9h au km 82 de la voie ferrée à un peu plus de 2600m d’altitude. 28 km nous séparent d’Aguas Calientes (Machu-Picchu Pueblo) : grosse marche de Glücks !
Nous passerons cinq ponts, croiserons cinq Glücks et une dizaine de locaux. Les trains passent à côté de nous dans les deux sens en nous klaxonnant.








Plus nous descendons et plus le paysage nous fait penser aux forêts tropicales avec ces perroquets qui nous survolent. Arrivée à 15h15 à Aguas Calientes  appelée aussi Machu-Picchu Pueblo (2000m), soit 6h15 de marche avec 1h15 de pause.
Pas de gros danger, même si par endroits nous sommes obligés d’emprunter le rail. Marcher sur le ballast est éprouvant pour les jambes et les chaussures. Cela reste une balade bien sympathique où l’on a pu constater que cette voie était un ouvrage titanesque au fin fond de la vallée des Incas.

Domingo 7 Agusto. Machu Picchu (2400m)
Découvert, redécouvert ou reredécouvert, il y a 100 ans, le 24 juillet 1911 par un Américain. En effet, les Glücks ont constaté que pour tous les sites archéologiques péruviens, il y a toujours un agriculteur, un cartographe ou un archéologue qui connaissait déjà le site. Mais, ils négligeaient leur découverte ou avaient d’autres chats à fouetter. 

4h45 départ de l'hôtel, on marche avec nos lampes frontales le long de la voie ferrée. On aperçoit les étoiles. Cool !
5H10 début des marches ; suivez les flèches ou les gens...
5h50 on fait la queue pour entrer. On attaque aussitôt la montée au Waynapicchu (2700m). On est les premiers au sommet 30min plus tard. Magnifique vue sur la cité avec un magnifique ciel bleu.


On redescend faire le tour du site avec la foule.
Ils sont vraiment cinglés, ces Incas. Quand tu vois l'épaisseur des murs et que tu t'imagines le toit seulement en roseau et paille! L'ajustement des blocs de pierre entre eux est sidérant. Et réaliser tout ça sur la crête d'une montagne.
















Le Machu-Picchu symbolisera aussi nos deux mois de séparation avec nos familles, nos amis et nos amours.
Retour à l'hôtel vers 11h.
13h : on attaque notre chemin retour toujours en longeant la voie de chemin de fer, mais en direction d'hydroelectra cette fois-ci. Beaucoup plus de monde sur cette portion et il y a un vrai sentier à côté de la voie. On passera même devant trois restaurants! Rien à voir avec nos 28km de Glücks de la veille. Le soleil cogne plus qu'hier encore, 30°C à l'ombre sur notre thermomètre.






Machu-Picchu vu de la vallée, à gauche le  Waynapicchu (2700m), à droite le mont Machu Picchu (3400m), entre les deux la cité :
 15h15 : arrivée à la centrale pour prendre un combi, après plus de 7h de marche en cumulé dans la journée.
15h35 : départ en combi pour Santa Maria. On changera de combi en cours de route à Santa Theresa. La piste est vertigineuse et le paysage aussi.
17h : à Santa Maria, on s’installe  dans un petit hôtel rustique pour une nuit bien méritée !!

Lunès 8 Agusto. Retour Cuzco.
Gros soleil et chaleur. Départ du petit village Santa-Maria pour Cusco. Après un col à 4300m, un arrêt à Ollantaytambo pour récupérer notre deuxième sac à dos, une pause-déjeuner et un détour par Pisac, nous arrivons à destination.  Soit 9h de collectivo, mini-van (moins entassés) puis bus et la moitié du temps sur de la piste. Une journée aussi éprouvante que de la marche. Notre périple dans la vallée des Incas se termine. La journée de mardi « repos-blog » à Cusco est bien méritée.

Martes 9 Agusto. Repos à Cusco

Miércoles 10 Agusto. Route Puno.

A suivre le lac Titicaca et l’entrée en Bolivie.