Viernes 1 juillet, direction le Pérou, rien à déclarer à la douane, un tampon et ça repart.
On échange quelques mots avec nos compagnons de traversée : un couple suédois et une espagno-franco-allemande qui est, elle aussi, en plein tour du monde. Si l'on ne constate pas trop de changement de paysage après la frontière, au fur et à mesure de notre descente, les arbres laissent place aux palmiers pour finir dans une plaine aride et désertique.
Mais par endroits, on voit des parcelles de culture de fruits et de maïs. Les villes ou plutôt villages font plus pauvres, et certains font penser à des bidonvilles.
On voit nos premiers Touc touc.
Les bords de la route sont des décharges. Va falloir s’y faire... Nous revoilà au niveau de la mer. D'ailleurs, fortes odeurs de poissons en arrivant dûes aux usines de farine d’anchois.
PIURA, 250 000 habitants : grande ville animée, moins pauvre que ses environs. Comme en Équateur, des taxis partout et des taxis-motos aussi (Touc touc). On s'installe dans le même hôtel que Naïma qu'on a rencontrée dans le bus. Un tour en ville, premier repas péruvien : poulet frites. Naïma nous raconte sa première moitié de tour du monde. On rentre, et pour la première fois à cette heure-ci, on est encore en short, t-shirt. Aujourd’hui, commence la coupe de foot d’Amérique latine, la « Copa America ». On constate, dès le premier match, l'engouement pour le foot : les hommes entassés devant les vitrines de téléviseurs et les cris dans l'hôtel. Bolivie 1 Argentine 1.
Sabado 2 juillet, nouvelle monnaie à assimiler : la Sole, sans les arêtes (désolé, c'est dans les gènes). Environ 1 sole = 0.23 euro. On fait la conversion en dollar pour s’y retrouver et pour comparer le coût de la vie. Le budget est une question assez centrale. Ici, nous comptons vivre pour 50 Soles par jour, oui, ça change du poulet... Pas grand-chose à faire à Piura. Le temps est maussade, mais il fait bon. A 3 heures de route, direction CHICLAYO, ville étape elle aussi. Voyage en douceur sur une belle route asphaltée et toute droite dans un magnifique autocar grand tourisme, surélevé, Mercedes. La route rappelle à Thierry les paysages du Maroc : des plaines arides, parsemées de cultures, des vergers avec des canaux d’irrigation parfois en béton et des troupeaux de chèvres sur la route. Les villages ont une large rue avec les bords en terre sablonneuse et jalonnée d’arbres. Les maisons sont en parpaings, en briques et même en paillasse avec des toits en tôles. Les façades, les étalages, les ateliers sont à cœur ouvert sur la rue. Nous arrivons à CHICLAYO en début d’après-midi et nous profitons de la ville : un bled de 500 000 habitants hyper actifs et plein de magasins. Un vrai paradoxe par rapport au coût de la vie et aux villages environnants.
Domingo 3 juillet, au programme visite d’un musée ou pas. Et départ à 20 h ce soir pour 10 heures de bus de nuit pour Chachapoyas. (Confère notre magnifique carte)
Hey, les Glücks, votre espagno-franco-allemande, elle est plutôt franco-algéro-espagnole (ou banlieuso-kabylo-basque si on veut se la jouer régionale) ex-émigrée en Allemagne! ;-)
RépondreSupprimerTrop chouette en tout cas que nos tours du monde se croisent le temps de faire un bout de camino ensemble!