Pour les blonds et les blondes ! Vous pouvez cliquer sur les photos afin de les voir dans un plus grand format…
Lunes 18 Julio, Route LIMA.
Départ 9 h 30 en direction de Lima et ses 8 500 000 habitants (8 h de bus). Nous laissons la Cordillère blanche et ses hauts sommets derrière nous pour rejoindre la capitale avec ses touristes, sa foule et ses plages. Nous rattrapons la Panamérican qui côtoie l’Océan Indien, sentiment rassurant pour Thierry, mais aussi pour Julien, à chaque fois que nous apercevons la mer. Sûrement une racine de notre vie vendéenne. Pause déjeuner sur notre première aire de repos sud-américaine, avec comme attraction, un « chasseur de mouches » en cuisine!! Un petit ancien, tapette à la main, occupé à chasser ses bêtes de la vue des clients. On a bien mangé quand même et repris la route dans la brume avec un petit 20 degrés. Et oui, ici, c'est l'hiver. Tout au long du trajet, à même le sable, on observe des élevages intensifs de poulets. Car ici, vous l’avez compris, le « pollo » est consommé à chaque repas et mis à toutes les sauces. Arrivée à Lima dans le brouillard vers 17 h 30. Nous nous installons à l’hôtel « España » rempli de Glücks de tous horizons avec une déco vraiment originale et une terrasse avec vue sur la ville, paons, perruches, perroquets et tortues.
Martes 19 Julio, LIMA.
Thierry part en expédition pour acheter un nouvel appareil photo qu’il rapportera dans l’après-midi. La journée est calme entre internet, Skype pour news, et petit tour en ville. La capitale ne manque pas de charme.
La France exporte au Pérou, c’est sûr. En effet, nous croisons le chemin de manifestants pro Ollanta (le président fraîchement élu) et celui des opposants, pour Keiko, la fille de l’ancien président Fujimori.
En début de soirée, nous sortons pour manger et assister sur écran géant à la demi-finale de la Coppa America qui oppose le Pérou à l’Uruguay. Grosse ambiance sur la place Saint-Marin, mais le Pérou s’incline 2 à 0.
C’était en plus notre dernière soirée en compagnie de Naïma, car nous prenons des routes différentes le lendemain.
Miércoles 20 Julio, direction HUANCAYO.
Naïma nous fait l’honneur de se lever en même temps que nous, à l’aube et elle nous fait la surprise de nous offrir une tablette de chocolat ! Les Glücks se sentent bien c... car ils n’ont rien calculé. Mais on reconnait bien, là aussi, son côté gourmand ! Merci Naïma pour tes traductions, ta culture et tes rires ! Ton départ nous laisse un vide, c’est clair. Direction Huancayo 45 000 habitants - 3500 m d’altitude, 8 h de route, en passant par un col à 4818 m.
A l’arrivée, nous trouvons Geneviève avec qui nous ferons le tour du marché pour faire le plein de provisions avant de monter chez elle, au village d’Acapolca (3950 m).
Soirée de fête : deux ti ’punch et un bifteck ! Elle nous explique l’histoire de son association http://intipawawan.org/, la renaissance du village, la présence du Sentier Lumineux http://fr.wikipedia.org/wiki/Sentier_lumineux
Jueves 21 Julio, laguna La Suntay.
Balade à cheval, une première pour Thierry et la deuxième fois pour Julien. En selle vers 8 h 30, Thierry sur Ciramon (4 ans), Julien sur India (7 ans) et notre accompagnateur Jonathan sur Choro (7 ans). Les Glücks se disent que cela va être une journée pénarde…
Au bout de dix minutes, changement de cheval pour Julien qui se sépare d’India, un peu nerveux, pour monter Choro. On quitte la piste pour grimper sur les pentes herbeuses. On croise des troupeaux de lamas, chevaux, vaches, brebis et alpagas.
On aperçoit la terre striée sur certains versants. On nous expliquera que c’est un programme de reforestation et que la terre a été préparée pour la plantation d’un million d’arbres à la saison humide.
Après une heure de promenade : « Os durs Thierry » test numéro 2 ! Visiblement, suite à une détonation dans la vallée, Cimaron veut se débarrasser de son cavalier : il part au galop, ruades et éjection de « la mula ». Coup de bol, il chutera sur l’herbe. Vérification après la retombée d’adrénaline : ça fait mal, mais rien de cassé.
Arrivée en 3 heures à la laguna La Suntay (Alti. 5000 m) au pied de l’ Huaytapallana (Alti. 5400 m).
Pause déjeuner et nous redescendons par une autre vallée en traversant des tourbières et, à plusieurs reprises, le torrent venant de la lagune. Nous sommes seuls avec la nature, c’est extra. Mais 3 heures de descente, c’est vraiment éreintant. Nous arriverons au village complètement cassés ; des vrais papys Glücks. Après un peu de repos avec une cervesa locale : Cristal.
Julien remplacera la pomme de douche à résistance pour avoir de l’eau chaude et préparera le punch pour le repas du lendemain avec les enseignants du village. L’autre Glück des bureaux s’affaire à l’écriture du blog. Glücks efficacité ! Nous ferons le tour du village avec Geneviève en passant voir la turbine qui alimente le village en électricité et elle nous montrera les champs de patates... tout en haut des versants.
Au dîner, truite et légumes : encore un repas de roi.
Viernes 22 Julio, Journée Profs.
Visite des écoles avec Geneviève. L’école primaire tout d’abord qui est composée de cinq classes pour six niveaux scolaires (cinq en France). Ici, ils ont cours de début mars à mi-décembre et seulement le matin de 8 h à 13 h.
Puis, visite de l’école maternelle. (prochainement des vidéos en ligne)
Retour à la casa pour préparer le déjeuner des professeurs. Les Glücks sont en cuisine : poulet basquaise au menu. Repas qui se déroule dans une ambiance bon enfant, entremêlée de quelques moments d’émotions. Une sacrée équipe pédagogique avec une bonne levée de coude comme nos anciens instituteurs, hein Gérard ! Notre plat fera fureur comme le punch et le p'tit punch en dessert.
Vaisselle avec les enfants du village.
Après, nous sommes partis à la posta de salud (cabinet médical du village) pour donner, comme prévu, un coup de main. Nous sommes rentrés en contact avec l’association Intipawa grâce à Fabienne, une cousine de Thierry. Lors de nos échanges avant notre arrivée, nous lui avions bien fait part de notre intention d’être utiles.
Objectif : réparer la toiture et repeindre un mur intérieur. Julien monte sur le toit pour constater les dégâts et malheureusement, dégâts il y a… Remplacer une tuile ne suffira pas... Il faudrait refaire toute la toiture et l’expertise des combles le confirme. Fin de l'opération toiture...
On commence alors à gratter le mur intérieur pour le repeindre, mais par malheur les infiltrations ont fait trop de dégâts et le plâtre tombe « à taille ». Pas la peine de repeindre dessus tant que les problèmes d'infiltration ne seront pas réglés. Fin de l'opération peinture...
Diagnostique final : tout est bon à refaire. Julien lui conseille de refaire une toiture en tôles, quitte à remettre les tuiles dessus pour l’esthétisme. Cela laisse Geneviève perplexe car elle ne s’attendait pas à tant de mal et de frais à venir. Nous finirons par ranger et passer un coup de balai dans les locaux. Le soir, nous prenons un café avec Walter (le propriétaire des chevaux avec qui nous avons fait la randonnée). Il nous racontera son évasion vers les États-Unis, toutes les arnaques qu’il a subies et ce qui fait qu’il est un homme plus fort aujourd’hui.
Sabado 23 Julio, Offrande à la terre.
C’est la fête du Santiago. Nous avons la chance d’être invités par Walter à la laguna Suntay pour une offrande à la terre, un véritable honneur. Au petit déjeuner, il nous offre le Mondongo, soit de la viande avec des grains de maïs qui ne s’ouvrent que la nuit.
Geneviève a mis sa parure de fête comme toutes les autres femmes (à savoir que la hauteur de la broderie est un signe de richesse).
Nous prenons ensuite la route pour la laguna et le sommet… Une vraie caravane tant le nombre de véhicules qui y montent est important. Certains sont obligés de décharger leurs passagers pour passer les ruisseaux. Nous avons la chance de faire l’ascension en 4x4 avec la chamane et non en combi. Chaque véhicule dégage un nuage de poussière, la piste se transforme alors en un ruban découpant la vallée. Arrivés au bord de la laguna, nous aidons la chamane à préparer la cérémonie en dressant un abri de pierres pour les bougies. Une fois les troupes réunies, chacune prépare ses offrandes réparties sur un drap, le tout accompagné d’un musicien et d’une chanteuse. L’alcool commence déjà à couler… À tour de rôle, les familles partent avec la chamane faire leur offrande à la terre. On y va en dansant, suivis par les musiciens. La chamane dépose toutes les offrandes dans un trou puis elle fait ses incantations à la terre, au sommet Huaytapallana. On la remercie de ce qu’elle nous fait vivre, partager et on prie pour qu’elle nous donne encore le meilleur. On fait le plein d’énergie positive. Moment particulier et intense pour les Glücks cartésiens que nous sommes, mais nous avons la chance de vivre ce moment « vrai ».
Walter nous offre le déjeuner. On partage bières, digestifs et cigarettes. Les langues se délient. On arrive à se comprendre, on est une bande de jeunes et on se fend la gueule.
Jonathan nous avertit que la Shakira locale, ou plutot la Yvette Horner locale, « Rosita de Huaribamaba », est là elle aussi. Au retour de son offrande, il l’interceptera pour lui offrir un verre. La Rosita à l’air déjà bien chargée… Un concours de danse commence alors. Walter puis Jonathan et …. Thierry danseront autour de la star locale. La Rosita est amoureuse (et saoule) ; elle veut se marier avec Thierry. Un grand moment !
Nous rentrons avec toute la troupe en combis (plus de vingt). Le retour sera chaotique : un taxi en panne au milieu de la piste, puis un « Bouracho » qui fera un tonneau avec sa voiture que nous devrons remettre sur ses roues. Nous allons nous coucher, certes un peu chauds, mais avec plein de souvenirs hors du commun de cette superbe journée.
Domingo 24 Julio, Patchamanca.
Nous sommes invités chez Marisol, la médecin du village, à manger un Pachamanca. Viande de poulet, de mouton, de vache, de cochon, de cuy (cochon d'Inde), puis des pommes de terre douces et sucrées, du yucca et les tamales sont enterrés avec des pierres préalablement chauffées pour une cuisson à l’étouffée : muy rico. Eh oui ! Ici « rico » ça veut dire riche, délicieux… Encore une journée sympathique.
Lunès 25 Julio,
Réveil dans la maison de Marisol avec un bon petit déjeuner : pain beurre et Nutella. Ensuite, nous remontons au village d’Acopalca pour "faire nos nanard" : taille de buissons pour mettre la place propre avant la fête nationale.
Une fois notre travail fini, nous allons faire nos adieux aux profs du village qui nous poseront plein de questions sur notre voyage.
Avant de prendre notre dernier repas avec Geneviève, elle ne cache pas son émotion de ces jours passés avec nous. Ah ! Ce n’est jamais facile de quitter ces Glücks. L’après-midi sera tranquille, entre douche, lessive et adieux aux habitants. Un taxi nous redescendra à Huancayo vers 18h pour dîner et prendre notre bus en direction de Ica avec une correspondance à Lima.
Merci Geneviève de nous avoir fait vivre et partager ces moments uniques et riches en émotion. On a pu remarquer que tu étais la bienfaitrice du village. Les enfants viennent te réclamer jouets, crème pour la peau. Les femmes se confient à toi et tu leur apportes même des soins. On ressent le respect que la population a pour toi et tu le leur rends bien. Comme l’a dit Yvonne, tu es une véritable amie pour elle, pour eux et ça se ressent. Bon retour en France et à la revoyure en Vendée ! Sinon l’association a toujours besoin de fonds, alors n’hésitez pas à rentrer en contact avec eux : http://intipawawan.org/
A Acapolca, nous avons vécu des choses extraordinaires. Alors, Geneviève et Walter nous vous Glück approuvons.
Martes 26 Julio,
Arrivés en début de matinée à ICA, nous logeons à côté de l’oasis Huacachina.
Demain, miércoles 27 Julio, nous partons en excursion pour les iles Ballestas à côté de Pisco et Paracasse.
Jueves 28 Julio, fête nationale à ICA et ensuite dans la nuit, direction Aréquipa. Notre programme bouge pas mal en raison des heures de bus, de la fête nationale qui fait flamber les prix et qui paralyse le pays. Il faut aussi penser à la réservation pour le Machu Picchu que nous n’avons toujours pas…
Salut les cousins
RépondreSupprimerJe viens de voir que vous avez été à l'endroit que je vous avais donné et que vous avez passé de bons moments c'est super bisous à tous les 2
Salut les Glucks,et bien que d'émotions!!!Imagine une seconde tonton Thierry,tu te serais marié le même jour que nous(le 27)avec ta Yvette...!!!en tout cas,ils ont l'air d'avoir aimé le ti punch ses lascards....Les leçons de chevaux,c'est peut-être une idée cadeau...force et courage,à tantôt
RépondreSupprimerAlors comme ça on fait des petites bringuinettes avec les locaux, vous les basketteurs de haut niveau vous avez du vécu dans ce rôle ! Une noce au PEROU ce serait un beau voyage! à moins que la
RépondreSupprimerPERU VIENNE et que le GLUK OSE mais est ce une bonne idée de s'ENCORDILLER dans les ANDES alors qu'ici au verger!!!
Vous avez dû vivre une expérience hyper enrichissante, dans ce village et auprès de cette asso, en partageant une partie de leur quotidien, leurs coutumes et traditions. De beaux moments retranscrits !
RépondreSupprimerThierry, j'espère qu'en faisant "la danse de l'amour", tu n'as pas été jusqu'à montrer ton ...! Et toi Nunien, tu leur as montré ton hip-hop dévastateur ??? Bisous à vous !
Une question me chiffonne... Pourquoi seul le cheval de Thierry a-t-il été effrayé par la détonation venue de la vallée ??? Bizarre ;o)....
RépondreSupprimerSinon, mention spéciale à notre Maître Capello local. Sur ce coup-là, je crois que les amateurs de jeux de mots ont trouvé leur maître !!!! Pour ma part, et au risque de passer pour la mogette de service, je suis FAN !!!! Et pour la blague à DANIEL, hip hip hip....
Grosse Biz à vous les Glücks et continuez à nous faire rêver !!!!!
Part chez nous ça se souhaite la veille, bonne fête Nunien. La bise à tous les 2
RépondreSupprimerOui bravo papa pour ce terrible post. La brune pour le cheval va savoir, nous on n'a pas entendu de detonnation a part le faite qu il soit plus jeune (4 ans) je n ai pas d explication ou si mon bol legendaire...
RépondreSupprimerA ben oui, c'est vrai ça ! Bonne fête, p'tit frère. Biz à vous.
RépondreSupprimerBonne fête julien, gros bisous de nous quatre, continuez a nous faire voyager avec vous c'est magnifique !!!
RépondreSupprimerAh ça ça ne s'oublie pas la Saint Julien
RépondreSupprimercar ce jour là Tout va bien
Plein de Bisous
La Blonde
Et par chez nous o s'dit l'endmain: Bonne fête Julien. Gluckez vous bien!
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