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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

vendredi 28 octobre 2011

Sydney, on y est...

Un des plus beaux ports du monde d’après notre guide (petite pensée pour Léo qui nous l’a offert). On remarquera vite que c’est aussi la ville des fausses blondes, mais ça, c’est un autre sujet. En tout cas, on a aimé cette belle et agréable cité. Bonne lecture.

Thursday 27 October. 

Après une nuit à l’aéroport plutôt agitée, bruit pour l’un et état grippal pour l’autre, nous embarquerons et volerons sans encombre pour Sydney. Notre Airbus A340 posera ses trains d’atterrissage vers 10h. Les douaniers australiens s’inquièteront eux aussi à la vue de notre tente, mais ils s’apercevront vite que les Glücks sont consciencieux. En effet, elle est propre tout comme le dessous de nos chaussures qu’ils inspecteront aussi. Nous prenons un train pour le centre-ville de Sydney.
Ville de 4,49 millions d’habitants. Capitale de la Nouvelle-Galles-du-Sud. Ci-dessous, une carte pour que vous compreniez que Sydney est en retrait de la mer et que la ville est composée d’une multitude de criques et de baies qui font  pour la plupart, des ports.

Après avoir trouvé un Backpackers d’environ 140 chambres et dortoirs, imaginez le Bronx. Mais désordre sympathique comme toujours, avec des gens de tous âges et de tous horizons. Nous attaquons notre visite par le quartier chinois. On se dit que dans un peu plus d’un mois nous serons en Asie. Nous avons pu lire et aussi constaté lors de nos deux jours que presque 20% de la population de la ville est d’origine asiatique.
Y a pas une faute d’idéogramme ?
Sûrement une faute de frappe de l’enseigniste, Thierry connait bien ça. Rico, t’as vu après l’espagnol, t’apparais même sur les enseignes anglo-chinoises.

Puis visite du musée maritime dans la « Cockle Bay » :
T’as pas vu ma canette ??? Tu crois que ça flotte ? On aurait pu en faire combien de bateaux comme ça, à ton avis ?


On continue notre tour dans le quartier de la City, où, comme à Londres, se mélangent par endroit, le moderne et l’ancien.
Le soir venu, après avoir dégusté une boisson alcoolisée australienne produite par la fermentation du malt dans de l’eau, nous découvrons le « Harbour Bridge » pont symbolique de Sydney by night.


Puis l’opéra.


Oui, c’est clair, c’est chouette, l’émotion nous gagne. Bon d… on est à Sydney aujourd’hui !!! Si ce n’est pas un voyage de Glücks !!

Le pont « Harbour » en quelques chiffres après avoir visité son musée :
Longueur de l’arche : 503m (1149 m en tout), ce qui en fait le quatrième au monde. Largeur de tablier : 48,80m avec 8 voies pour les véhicules, 2 voies pour les trains, une voie cycliste et une voie piétonne. Hauteur : 134m. Ouvert le 19-03-1932.
Il aura fallu :
52 800 tonnes d’acier.
95 000m3 de béton.
5 à 6 millions de rivets.
272 000 litres de peinture.
Il aura malheureusement coûté la vie de 16 ouvriers. Rien d’étonnant, quel chantier pour les moyens de l’époque.

Friday 28 October.

Au réveil, les nuages  nous laissent apercevoir un peu de ciel bleu. Malheureusement, c'est  de courte durée et nous retrouvons le temps couvert de la veille. C'est reparti pour un tour en ville : nous retournons voir de jour, le pont et l’opéra.
À notre grande surprise, en y regardant de plus près, le toit de l’opéra est composé de parements en céramique.

Nous vous conseillons d’aller lire l’article Wikipédia sur l’opéra (cliquez sur le mot bleu). Il y a pas mal de choses insolites (consommation électrique, choix de la céramique, délai de construction, différence entre coût réel et coût estimatif…).
Nous continuons notre chemin par le jardin botanique de Sydney où nous verrons des ibis, des cacatoès, masked lapwing, et autres oiseaux inconnus.



Puis nous arriverons au musée d’art de Sydney : « Art Gallery of New South Wales ». On y verra des tableaux et sculptures de toutes les époques, de l’aborigène au contemporain.
Avec certains grands noms français : Rodin, Courbet, Monet, Philippe Neau, Cézanne et aussi un Van Gogh. Il y avait même une toile d’un cousin de Roland, Jacques Blanchard. On n’aura jamais autant fait de musées de notre vie, surtout Julien, dixit lui-même.
On passera voir la cathédrale Sainte-Marie (après le verger…) avant de retourner à « Circular Quay », port central de Sydney, pour le déjeuner.



Nous écouterons un aborigène jouer du didgeridoo (revisité certes), voir la vidéo.
Le soleil montre le bout de son nez en ce début d’après-midi, du coup, le thermomètre passera au-dessus des 20°C.
Nous prendrons ensuite un bus pour aller voir une des plus fameuses et populaires plages de surf de Sydney, « Bondi Beach » et ses voisines tout aussi belles et agitées, Tamarama et Bronte. Comme on dit chez nous, ou plutôt comme le disent Thierry et Raf, il y a des « Pingouins » dans l’eau.




On passera notre fin de journée à regarder les surfeurs, puis nous retournerons en ville récupérer nos sacs pour rejoindre l’aéroport où nous passerons la nuit. La Nouvelle-Calédonie arrive au bon moment : Thierry va pouvoir se soigner, Julien racheter une épaule et nous allons rencontrer mini-Glück. On espère un peu de soleil et de chaleur en plus de celle d’Aurélie et Pascal (famille de Julien) qui vont nous accueillir à Nouméa. À bientôt.

jeudi 27 octobre 2011

Auckland puis La Nouvelle-Zélande vues par les Glücks

Voilà nos deux derniers jours en New-Zealand. À suivre, notre petit point sur ce séjour et nos deux nouveaux "Glücks approuvés".

Tuesday 25 October. 

Une belle journée en perspective avec ce beau ciel bleu matinal. En route pour Auckland (1,2 million d’habitants) et nos deux derniers jours sur le sol des All-Blacks. Après 1h de route, nous voici donc arrivés dans la capitale du rugby où l’on sent encore la présence de cet évènement. Résumé en images et vidéo de cette journée.

En arrivant en ville à un feu de circulation, le chauffeur du camion voisin, un Maori, interpelle Thierry. Il reconnait en nous les Glücks Français. Trop cool le mec, il nous félicite pour la finale, demande si on a aimé son pays et éclatera de rire quand  Thierry lui dira qu’on a aimé le pays, mais pas les All-blacks.

Le Jardin botanique d’Auckland, où de nombreux Nanars sont à la tâche.


Déjeuner à proximité de l’aéroport où nous verrons tout ébahis un A380, le géant des airs, atterrir devant nous. Les Glücks sont de vrais gosses devant ces engins.
Puis, direction le cône volcanique de One Tree Hill (182 m) dont le groupe U2 a fait une chanson. Si certaines villes se targuent de leur situation au pied d’un cratère, que dire d’Auckland, bâtie sur 50 volcans, heureusement endormis. La dernière éruption date d’il y a environ 600 ans. La métropole néo-zélandaise se tient au-dessus d’un chaudron bouillonnant, dont le magma, à 100km de profondeur ne demande qu’à faire surface. Heureusement, cela ne s’est produit que 19 fois en 20 000 ans.


Ensuite, nous allons voir le stade de rugby d’Auckland : l’Eden Park. Nous nous garons juste à côté. La foule a disparu, mais les ouvriers s’affairent à tout démonter et ranger. Nous faisons le tour du stade en demandant à plusieurs vigiles si nous pouvons entrer, juste pour une photo…. Que nenni ! Ils ne veulent rien savoir, il faut un badge. Comme lors de notre passage à Sucre en Bolivie, il ne faut pas laisser une porte entrouverte, car les Glücks s'y faufilent… Résultat en vidéo : Les Glücks dans l’Eden Park.



Nous irons ensuite au mont Eden à proximité du stade. C’est le cône volcanique le plus haut de la région, 196 m avec un cratère de 50m de profondeur. Lieu hautement sacré pour les Maoris, avec encore une vue époustouflante sur le centre-ville, le stade, la mer et toujours sous un magnifique ciel bleu.




En fin de journée, nous flânerons sur le bord de côte. Le soir venu, nous nous rappellerons que notre monde n’est pas fait que de bisounours. Thierry se souvient alors d’une citation qu’il a lue : "un voyageur partout où il est, ne doit pas oublier qu’il est « un corps étranger »"…


Wednesday 26 October. 

Balade tranquille en ville. Nous prenons le temps de vivre et profitons surtout des alentours du port.






Le soir, direction « l’arrêt-au-port d’Auckland » où nous passerons la nuit avant de décoller pour Sydney. Une nouvelle page de notre voyage se tourne.


La Nouvelle-Zélande vue par les Glücks

Encore une fois, ce n’est que notre point de vue, qui peut être tout à fait variable selon la période où nous sommes passés (météo et coupe du monde).

Nous n’y avons passé que 26 jours. Nous aurons roulé environ 52 heures en voiture et parcouru 3 400 kilomètres. Nous n’aurons jamais passé autant de temps chez Mc Do et dans des bibliothèques dans notre vie. Pas facile de mettre notre blog à jour et de garder contact avec les proches avec les 11h de décalage horaire. Et puis, dans le pays des kiwis, notre promiscuité aura été à son summum avec comme hôtel, notre voiture ou la tente, mais ça va : pas de baston entre Glücks. Nous n’aurons pas fait de folies dans ce pays. Le coût de la vie étant très élevé, nous n’avons pas fait d’excursions guidées ou d'autres aventures sportives. Nous avons, à notre rythme, avalé des kilomètres à pied afin de découvrir la nature et d'en profiter au mieux sur ces deux îles. Nous n’aurons pas vu les glaciers (déjà fait en Amérique du Sud), ni vu les fjords tout au sud, par choix. Comme vous avez pu le voir, c’est donc un pays où la nature exprime ses multiples facettes et quelle nature ! Dommage que la pluie ait tant tenu à voyager avec nous.

Alors, pour info, la Nouvelle-Zélande est 2,5 fois plus petite que la France avec seulement 4,3 millions d’habitants.

Environnement : Ce pays s’est battu contre le nucléaire. Du coup, on pensait arriver dans un pays écolo où l’environnement est roi… Eh bien, non ! Ils ne veulent pas du nucléaire, mais ça s’arrête là. Ils consomment à foison, nous l’aurons remarqué à plusieurs reprises, dans des pubs ou des hôtels surchauffés avec la porte grande ouverte. Le pire aura été à Wellington ,dans le musée des voitures-câbles où d’un côté tournait à fond le chauffage et de l’autre la climatisation…

Catastrophes naturelles : C’est un sujet qui reviendra en Nouvelle-Zélande. Vous allez comprendre avec l’image ci-dessous.
Le pays, plus particulièrement l’île du sud, se trouve juste sur la faille entre les plaques indo-australienne et pacifique.

La population est vraiment sympa. Vous êtes avec une carte dans la rue, les gens s’arrêtent et proposent leur aide. Bon, après, ils ont un petit côté hautain, on ne sait trop comment le définir. Est-ce leur côté insulaire ? Peut-être.
C’est une population composée de Maoris (et leurs tatouages), d’immigrés de la couronne anglaise et aussi de beaucoup d’Indiens.
Ici, roter sur la place publique n’est pas dérangeant. C'est hyper surprenant dans le silence d’une bibliothèque.
Ils sont hyper réchauffés. Alors qu’il ne fait même pas 10°C, nous en voyons en short et tatanes.

Cuisine : Voir notre réponse donnée aux CM2.

Mode de vie : ici, les grandes surfaces ou les restaurants rapides sont ouverts 7/7 jusqu’à minuit voire 24/24h. Par contre, les petits commerces et l’administration ferment dès 17h voire 16h, drôle de contraste.

Sport : Un vrai pays de sportifs ! On n’a jamais vu autant de monde courir dans n’importe quelle ville à n’importe quelle heure. Impressionnant. Visiblement, ils pratiquent le rugby… Sinon, le rugby à 13 a même plus la cote que le rugby à 15. On a régulièrement aperçu des retransmissions de matchs de Net Ball, sorte de basket tout bizarre.

Transports : On roule à gauche ici !! Petite pensée pour les routiers, avec des camions immenses, comme on a pu vous le montrer à la sortie du bateau. Puis, nous avons vu des cars avec des baies vitrées impressionnantes !...
Chose étonnante : sur leurs routes, beaucoup de ponts ne sont qu’à une seule voie.
Le conducteur néo-zélandais est l’opposé du chauffeur parisien : plutôt cool et zen. Rares étaient les coups de klaxon.

Presse, TV : On a pu voir la tête des dirigeants politiques européens sur les journaux. Et vous l’avez compris, nous avons trouvé les journalistes du pays énervants côté rugby… Ci-dessous quelques titres.




Indices du coût de la vie :
Coca-cola 1l : 5$NZ (3€)
Snickers : 2$NZ (1€20)
1L de bière en bouteille : 3$NZ (1€80)
Une nuit d'hôtel éco appelé backpaper : environ 27$NZ (16€)

Même si notre rencontre fut courte, elle fut intense. Ils nous ont accueillis comme des Glücks. Alors, nous avons décidé  de " Glück approuvé" Elizabeth et Bernard pour ce moment agréable en leur compagnie.