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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

jeudi 27 octobre 2011

Auckland puis La Nouvelle-Zélande vues par les Glücks

Voilà nos deux derniers jours en New-Zealand. À suivre, notre petit point sur ce séjour et nos deux nouveaux "Glücks approuvés".

Tuesday 25 October. 

Une belle journée en perspective avec ce beau ciel bleu matinal. En route pour Auckland (1,2 million d’habitants) et nos deux derniers jours sur le sol des All-Blacks. Après 1h de route, nous voici donc arrivés dans la capitale du rugby où l’on sent encore la présence de cet évènement. Résumé en images et vidéo de cette journée.

En arrivant en ville à un feu de circulation, le chauffeur du camion voisin, un Maori, interpelle Thierry. Il reconnait en nous les Glücks Français. Trop cool le mec, il nous félicite pour la finale, demande si on a aimé son pays et éclatera de rire quand  Thierry lui dira qu’on a aimé le pays, mais pas les All-blacks.

Le Jardin botanique d’Auckland, où de nombreux Nanars sont à la tâche.


Déjeuner à proximité de l’aéroport où nous verrons tout ébahis un A380, le géant des airs, atterrir devant nous. Les Glücks sont de vrais gosses devant ces engins.
Puis, direction le cône volcanique de One Tree Hill (182 m) dont le groupe U2 a fait une chanson. Si certaines villes se targuent de leur situation au pied d’un cratère, que dire d’Auckland, bâtie sur 50 volcans, heureusement endormis. La dernière éruption date d’il y a environ 600 ans. La métropole néo-zélandaise se tient au-dessus d’un chaudron bouillonnant, dont le magma, à 100km de profondeur ne demande qu’à faire surface. Heureusement, cela ne s’est produit que 19 fois en 20 000 ans.


Ensuite, nous allons voir le stade de rugby d’Auckland : l’Eden Park. Nous nous garons juste à côté. La foule a disparu, mais les ouvriers s’affairent à tout démonter et ranger. Nous faisons le tour du stade en demandant à plusieurs vigiles si nous pouvons entrer, juste pour une photo…. Que nenni ! Ils ne veulent rien savoir, il faut un badge. Comme lors de notre passage à Sucre en Bolivie, il ne faut pas laisser une porte entrouverte, car les Glücks s'y faufilent… Résultat en vidéo : Les Glücks dans l’Eden Park.



Nous irons ensuite au mont Eden à proximité du stade. C’est le cône volcanique le plus haut de la région, 196 m avec un cratère de 50m de profondeur. Lieu hautement sacré pour les Maoris, avec encore une vue époustouflante sur le centre-ville, le stade, la mer et toujours sous un magnifique ciel bleu.




En fin de journée, nous flânerons sur le bord de côte. Le soir venu, nous nous rappellerons que notre monde n’est pas fait que de bisounours. Thierry se souvient alors d’une citation qu’il a lue : "un voyageur partout où il est, ne doit pas oublier qu’il est « un corps étranger »"…


Wednesday 26 October. 

Balade tranquille en ville. Nous prenons le temps de vivre et profitons surtout des alentours du port.






Le soir, direction « l’arrêt-au-port d’Auckland » où nous passerons la nuit avant de décoller pour Sydney. Une nouvelle page de notre voyage se tourne.


La Nouvelle-Zélande vue par les Glücks

Encore une fois, ce n’est que notre point de vue, qui peut être tout à fait variable selon la période où nous sommes passés (météo et coupe du monde).

Nous n’y avons passé que 26 jours. Nous aurons roulé environ 52 heures en voiture et parcouru 3 400 kilomètres. Nous n’aurons jamais passé autant de temps chez Mc Do et dans des bibliothèques dans notre vie. Pas facile de mettre notre blog à jour et de garder contact avec les proches avec les 11h de décalage horaire. Et puis, dans le pays des kiwis, notre promiscuité aura été à son summum avec comme hôtel, notre voiture ou la tente, mais ça va : pas de baston entre Glücks. Nous n’aurons pas fait de folies dans ce pays. Le coût de la vie étant très élevé, nous n’avons pas fait d’excursions guidées ou d'autres aventures sportives. Nous avons, à notre rythme, avalé des kilomètres à pied afin de découvrir la nature et d'en profiter au mieux sur ces deux îles. Nous n’aurons pas vu les glaciers (déjà fait en Amérique du Sud), ni vu les fjords tout au sud, par choix. Comme vous avez pu le voir, c’est donc un pays où la nature exprime ses multiples facettes et quelle nature ! Dommage que la pluie ait tant tenu à voyager avec nous.

Alors, pour info, la Nouvelle-Zélande est 2,5 fois plus petite que la France avec seulement 4,3 millions d’habitants.

Environnement : Ce pays s’est battu contre le nucléaire. Du coup, on pensait arriver dans un pays écolo où l’environnement est roi… Eh bien, non ! Ils ne veulent pas du nucléaire, mais ça s’arrête là. Ils consomment à foison, nous l’aurons remarqué à plusieurs reprises, dans des pubs ou des hôtels surchauffés avec la porte grande ouverte. Le pire aura été à Wellington ,dans le musée des voitures-câbles où d’un côté tournait à fond le chauffage et de l’autre la climatisation…

Catastrophes naturelles : C’est un sujet qui reviendra en Nouvelle-Zélande. Vous allez comprendre avec l’image ci-dessous.
Le pays, plus particulièrement l’île du sud, se trouve juste sur la faille entre les plaques indo-australienne et pacifique.

La population est vraiment sympa. Vous êtes avec une carte dans la rue, les gens s’arrêtent et proposent leur aide. Bon, après, ils ont un petit côté hautain, on ne sait trop comment le définir. Est-ce leur côté insulaire ? Peut-être.
C’est une population composée de Maoris (et leurs tatouages), d’immigrés de la couronne anglaise et aussi de beaucoup d’Indiens.
Ici, roter sur la place publique n’est pas dérangeant. C'est hyper surprenant dans le silence d’une bibliothèque.
Ils sont hyper réchauffés. Alors qu’il ne fait même pas 10°C, nous en voyons en short et tatanes.

Cuisine : Voir notre réponse donnée aux CM2.

Mode de vie : ici, les grandes surfaces ou les restaurants rapides sont ouverts 7/7 jusqu’à minuit voire 24/24h. Par contre, les petits commerces et l’administration ferment dès 17h voire 16h, drôle de contraste.

Sport : Un vrai pays de sportifs ! On n’a jamais vu autant de monde courir dans n’importe quelle ville à n’importe quelle heure. Impressionnant. Visiblement, ils pratiquent le rugby… Sinon, le rugby à 13 a même plus la cote que le rugby à 15. On a régulièrement aperçu des retransmissions de matchs de Net Ball, sorte de basket tout bizarre.

Transports : On roule à gauche ici !! Petite pensée pour les routiers, avec des camions immenses, comme on a pu vous le montrer à la sortie du bateau. Puis, nous avons vu des cars avec des baies vitrées impressionnantes !...
Chose étonnante : sur leurs routes, beaucoup de ponts ne sont qu’à une seule voie.
Le conducteur néo-zélandais est l’opposé du chauffeur parisien : plutôt cool et zen. Rares étaient les coups de klaxon.

Presse, TV : On a pu voir la tête des dirigeants politiques européens sur les journaux. Et vous l’avez compris, nous avons trouvé les journalistes du pays énervants côté rugby… Ci-dessous quelques titres.




Indices du coût de la vie :
Coca-cola 1l : 5$NZ (3€)
Snickers : 2$NZ (1€20)
1L de bière en bouteille : 3$NZ (1€80)
Une nuit d'hôtel éco appelé backpaper : environ 27$NZ (16€)

Même si notre rencontre fut courte, elle fut intense. Ils nous ont accueillis comme des Glücks. Alors, nous avons décidé  de " Glück approuvé" Elizabeth et Bernard pour ce moment agréable en leur compagnie.