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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

jeudi 8 septembre 2011

Sucre prononcé « Soucré »

Pour notre titre d’article, nous n’avons pas été trop inspirés, mais nous pensons que certains trouveront bien des jeux de mots à la Daniel !

Martes 6 Septiembre.

Petit tour dans Potosi (4070 m d’altitude et env. 150 000 hab.)  pour trouver une agence pour faire le tour des mines et éventuellement le Salar de Uyuni. Une fois les emplettes faites, repas sur le marché et route pour Sucre.
3 heures de bus plus tard, nous arrivons à destination. Le climat est nettement plus doux. Normal, car nous sommes descendus à environ 2700 m d’altitude.
Nous partons à la recherche d’un logement dans Sucre, agglomération de 250 000 habitants. Les Glücks s’exaspèrent des prix des logements démesurément augmentés entre nos guides, et même en comparaison des prix donnés par d’autres voyageurs rencontrés en chemin. On nous prend pour des « Ricains » ou quoi ??!! Difficile de planter sa tente sur la place principale… on trouvera notre bonheur en face du marché. On y mangera d’ailleurs un énorme plat pour 12 bolivianos soit 1€20… Un tour en ville pour se payer une bière à la veille de notre anniversaire.


Miércoles 7 Septiembre.

Eh oui, comme l’a dit la brune, 3 mois de voyage à la fois passés rapidement ou pas, suivant l’occupation de nos journées. Nous sentons une petite lassitude de l’Amérique latine et l’envie de passer à autre chose. Peut-être un défaut de notre éducation dans cette société de consommation… Mais, les Glücks veulent connaître, rencontrer d’autres civilisations, découvrir d’autres paysages que ceux des Andes que nous parcourons depuis trois mois. Même si Dieu sait qu’ils peuvent être différents et variés. Pour information, car nous n’en parlons plus, même après 3 mois de passages alternés à plus de 4000 m, il faut savoir que nous avons toujours le souffle court. Eh oui, les maux de tête ou autres ont disparu, mais nos poumons ne sont pas plus gros…

Balade touristique dans Sucre, nous faisons le tour des monuments. Cette ancienne cité coloniale est vraiment agréable et jolie. Plein de jeunes dans les rues : universitaires, collégiens, etc.

La cathédrale
 
La chapelle Santa Barbara qui fait aussi hôpital, où nous sommes entrés bien sûr !
Le théâtre
Les portes du parc Simon Bolivar
La Cour suprême de justice
La France s’exporte : la tour Eiffel, la grotte de Lourdes !


Université Mayor, Real y Pontifica de San Francisco !
Palais du Gouvernement
Plaza 25 del Mayo
Église et couvent San Felipe de Neri



Nous entrons même à l’improviste dans une cour d’école, dans le théâtre de la ville où on allumera les lumières que pour les Glücks (eh oui, on commence à être connus), puis, dans un gymnase où pourtant la porte en bois nous rappelle plus celle d'une église. On observera quelques instants un match de basket féminin (niveau loisir et encore). Ces quelques minutes démangeront Thierry (à sa grande surprise) de toucher le cuir, nostalgiquement, dirais-je. Et on fera même un musée, si, si... Comme la veille, on remarque que c’est une ville où les gens paraissent plus aisés, très européens pour certains, avec d'énormes 4x4 à côté de voitures et des bus pourris, et aussi pas mal de voitures tunning. 








Le soir, nous irons au concert donné sur la grande place pour La « Virgen de la Guadelupe »


Miércoles 8 Septiembre.
Retour à Potosi.