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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

vendredi 8 juillet 2011

Chachapoyas – Tingo - Cajamarca


Pour information, nous essayons de répondre à vos commentaires et on pense d'ailleurs décerner une récompense au commentateur le plus assidu… 

Domingo 3 Julio,
Visite d'un des plus beaux musées du pays, selon le guide, sur la civilisation Moche  :  le Museo Tumbas Real de Sipan à Lambayeque.

On en connaissait déjà quelques-uns, des moches, mais ceux-là sont pas trop cool. Ils buvaient le sang de leurs ennemis. Quand le seigneur meurt, tous ses proches, femmes, enfants, soldats, lamas, etc. doivent l'accompagner avec lui dans la tombe, sympa !

Avec, en plus, un paquet d'offrandes, des poteries, des bijoux en or et en argent... des vieilleries quoi !

Ensuite, petit tour dans la ville voisine, Pimentel, en bord de mer. Nous voyons le Pacifique pour la première fois.

Raf (RN9), on a vu dans les rues de Pimentel plusieurs membres de ta famille tongs chaussettes ! Une vraie mode ici. Chose que l'on oublie aussi, le Pérou étant un pays de la ceinture de feu, c'est une région sismique et donc exposée au tsunami. Dans notre restaurant face à la plage, les consignes d'évacuation  étaient affichées.

Nous avons fait les deux voyages en combi, euh… non, trois, car un en panne à mi-chemin. Un combi, c'est un petit bus prévu pour une dizaine de personnes où l'on s'entasse à une vingtaine.

Départ à 20 h pour Chachapoyas, 10 h de route dans notre premier bus de nuit.

Lunès 4 Julio,
Arrivée à 6 h à Chachapoyas (2335 m, 21 000 habitants).

Pas beaucoup d'heures de sommeil au compteur. Petite pause à notre auberge, on décolle en fin de matinée toujours avec notre polyglotte pour la cascade de Gocta, la 3ème plus haute du monde. Au début de notre rando, nous découvrons face à nous une "failli" cascade, mer... On se dit que c'est la saison sèche et qu'on ne verra rien. Mais non ! Tout d'un coup, sur notre gauche, nous découvrons les chutes.

Pause déjeuner : nous buvons notre premier « Inca Cola », le soda national jaune fluo au goût de bubble-gum, qui est plus consommé au Pérou que le Coca Cola, un vrai record !

Hummmm…. Ce n'est pas bon !

En raison d'un départ un peu tardif, nous ne pouvons aller jusqu'au pied de la cascade si nous voulons rentrer avant la nuit, et en plus le temps est plus que menaçant.

Nous redescendons sous la pluie. On attendra plus de deux heures et demie un combi que Naïma sera allée chercher en expédition type « Pékin express » !


Mardi 5 Julio,
Levés à 5 h pour un bus à 5 h 30 qu'on ne trouvera jamais, donc nous prenons le bus de 6 h en direction de Cajarmarca. Après 1 h de piste, on descend au village de Tingo (1800 m). On se dit que les 12 h restantes à faire, demain mercredi, vont être sympa... Mais le paysage est magnifique sur cette belle route cahoteuse qui borde une rivière, Le Rio Utcubamba.

On pose nos sacs dans notre petit hôtel et on part pour la forteresse de Kuelap à environ 3000m d'altitude soit 1200 m de dénivelé.
Nous arrivons sur le site en 3 heures au lieu des 4 annoncées. La forteresse construite entre 900 et 1100 après Jean-Claude est constituée de deux murailles, dont la première mesurant 600x100x20m de haut.


À l'intérieur, nous trouvons les ruines de plus de 400 habitations circulaires.


Un exemple d'habitation reconstituée.

Sur le chemin de la descente, nous croisons les habitants des villages environnants que l'on trouve particulièrement sympas, souriants et polis. C'est un constat flagrant depuis notre arrivée au Pérou. Nous achevons notre descente en deux heures sous le soleil.

Nous constatons que Naïma a marché comme une Glück et, pour couronner le tout, nous trinquerons tous les trois avec une bonne bière locale. Nous lui attribuons notre premier certificat :
 

Le soir, nous dinons avec deux compatriotes de plus, Camille et David, voisins de chambre en voyage en Amérique latine pour 4 mois environ. Au menu, oh du poulet et du riz !! 

Miércoles 6 Julio, Route vers Cajamarca. Au début, la piste reste au fond de la vallée, longe le Rio. Puis, petit à petit, elle s'élève pour passer au-dessus des 3000 m. Les paysages sont magnifiques, les vides sur la vallée impressionnants.

Le soleil matinal nous quitte et nous flirtons avec le plafond de coton au franchissement du plus haut col à 3600m. Nous passons des vues sur la cordillère centrale à la cordillère occidentale. Nous sommes comme des gamins devant la beauté des images sur nos écrans binoculaires 16:9, panoramiques, full HD.

Épatés et pleins de respect en voyant les routes et les cultures qui découpent les flancs abrupts des montagnes. Puis la route redescend pour retrouver les rives du Rio à 800 m.  Nous remonterons à 3000m puis redescendrons plusieurs fois pour finir à Caja. Environ 300 km en 11 h avec des supers paysages.




Sur la fin, les montagnes nous font penser aux reliefs français avec par-ci par-là des bergeries, des moutons sur la route, on double même des camions-citernes de lait. Le temps était de la partie : une belle journée gravée à jamais sur nos disques durs.


Jueves 7 Julio. Cajarmarca, 140 000 habitants, 2650 m, nous profitons des bains à proximité. Ville du fromage comme on avait pu le constater en route avec les bergeries. Nous  en profitons pour faire une petite lessive et nous sommes agréablement surpris par le charme de la ville, parait-il la plus espagnole des villes Péruviennes.



Alors que mangent les Glücks ?

Pour information, ce n'est pas un verre de vin, mais un verre de Chicha Morada (à base de maïs violet, du sucre, de la peau d'ananas et de la cannelle) ; on dirait une sangria sans alcool. Attention ! Sur la photo, c'est un plat de luxe : en général, il n'y a pas de frites et parfois pas  de crudités.

Viernes 8 Julio, route pour Truillo en bord de mer. Samedi, nous resterons là-bas pour la plage et un musée environnant. Dimanche, nous pensons prendre la route pour Huaraz afin de passer la semaine prochaine dans la cordillère blanche.

N'oubliez pas notre carte :