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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

mercredi 4 janvier 2012

Selamat Tahun Baru. Glückliches Neues Jahr. Bonne année. Happy New Year. Feliz Año Nuevo. Buon anno.

Voici le récit de notre réveillon et des jours suivants. Sachez que l’année commence bien pour les Glücks car nous avons enfin pu télécharger et visionner le cadeau de Noël de nos amis, une vidéo bien Essartaise ! Merci à vous les amis, ça nous a fait super plaisir, trop content, « Ouai c’est ça ! » Vous aussi, vous nous manquez, quoi que... Et puis aussi pour tous vos messages par blog ou mail. On se répète mais encore merci.


Hari Sabtu 31 Desember (samedi)

Changement d’hôtel en début d’après-midi : on quitte notre 3 étoiles pour la guest-house Palapa proche du centre.

Notre roue de secours n’est pas si mal que ça : tout y est propre, récent et bien équipé, c’est cool. On peut même se faire masser, ce que ne tardent pas à faire Marion et Thierry. 1h 30 plus tard, ils reviennent martyrisés. En effet, la technique de massage était plutôt violente,  physique, à se demander ce qu’ils ont fait pour mériter ça. Mais le résultat est là, on est tout paré pour réveillonner.
On part en ville pour trouver de quoi festoyer. On passe par un énorme rassemblement où visiblement se tenait une dégustation de durian à même le sol avec plus de 700 personnes. Trop tard, on ne verra que les carapaces vides au sol.
Encore une fois, nous sommes des extra-terrestres et avec notre taille en plus de notre peau blanche, difficile de passer incognito. On continue notre chemin. On observe un singe qui fait un numéro avec une moto. Rigolo au début, mais on a vite pitié.


On trouve une supérette pour faire le plein de Bintang. On achète même des Kreteks, cigarettes indonésiennes aux clous de girofle et au filtre sucré. On s’installe au bord de la route, un peu en retrait, devant un chantier. Nous trinquons discrètement car on ne pense pas que la consommation de l’alcool sur la voie publique soit autorisée, qui plus est dans un pays musulman.

Très vite, les travailleurs restant dormir sur le chantier se mêlent à nous. Nous restons jusqu'à minuit à cet endroit. On sympathise, on rigole : un moment unique dans un cadre unique... On refait le plein plusieurs fois en boisson locale. L’Indonésien musulman qui ne boit pas d’alcool se dévergonde bien vite et apprécie notre breuvage. On se méfie, on ne connait pas leur réaction donc on limite les tournées.


À l’approche de minuit, on bouge. Les rues sont archibondées de véhicules. Et là, les séances photo commencent. On ne prendra pas moins d’une cinquantaine de photos avec des locaux, des militaires et des policiers. Tout le monde nous veut en souvenir !!!! On s’en fend la gueule. Entre temps, les pétards et feux d’artifice partent de tous les côtés : ce n’est pas du Couturier mais la quantité est là.













On continue notre route à l’arrière d’un petit camion pour refaire quelques courses. On a failli perde Marion à la descente.




On se souhaite la bonne année dans un coin de rue mais, comme Gérard, on s’en fout…



Puis, la soirée tourne au délire….


Marion fait tout pour être Glück approuvée, elle va même jusqu’à boire de la Guinness en Indonésie. Grave !
Vers 2h30, ne sachant pas où aller et ne voulant pas finir n’importe où, pour le plus grand regret de Marion, on rentre mais c’est sûrement plus sage.


Hari Minggu 01 Januari (dimanche)

Ah les lendemains… Ils sont sympa ici, même à midi, ils nous servent notre petit-déjeuner. Un café et un nasi goreng. Ça fait du bien. Le patron de la guest-house se démène même pour nous trouver un taxi car pas simple de se déplacer le jour du nouvel an. On attend 14h, la tête dans le gaz, que notre taxi arrive. On retourne donc à Kalianda, à l’hôtel en bord de mer qu’on avait repéré depuis une semaine où l’on pensait réveillonner. 2h après, on arrive à Kalianda mais pas encore à l’hôtel. Ça bouchonne sur la piste de front de mer : les Indonésiens profitent tous de la mer.



Record d’Indonésie, 5 sur un scooter :
Après quelques manœuvres et surtout beaucoup de patience nous voilà arrivés. En attendant une heure que notre bungalow se libère, on profite du site. C’est marrant, la plage n’est pas aussi belle que sur le site Internet. Même si le temps est couvert, le paysage est de toute beauté. On est bien là, Tintin.




On part même dans un vieux délire, signe de notre fatigue… Marion fait un serre-tête à Thierry qui en réclame un et elle fait un bracelet-laisse pour dresser Julien !




Nous n’avons pas encore eu notre surprise du jour, mais c’est chose faite à la vue du prix et du site Internet (www.alaualau.com). On pensait vraiment avoir à faire à un hôtel plutôt classe. Eh bien c'est raté ! Les chambres sont en-dessous de nos attentes : un seul lit et non trois, une simple cabane avec un tuyau comme douche. Tant pis ! On l'a notre hôtel les pieds dans l’eau, ç'a  aussi son charme...



Ce soir, on part dîner en ville avec chacun notre chauffeur de scooter, appelé ojeck.



Hari Senin 2 Januari (lundi)

Heureusement, c’est le réveil qui nous sort du lit, sinon on ratait le petit-déjeuner. C'est un vrai repas ! C’est un petit-déjeuner indonésien avec du riz évidemment, de la viande, quelques légumes frais en tranches et aussi des bananes frites. Nous le prenons les pieds dans le sable, face à la mer. Après le petit-déjeuner, petit bain pour tout le monde et mini-Glück aussi, profite du cadre.


Puis dégustation de noix de coco préparée par Marion. 


Chacun vaquera à ses occupations !!

 


À midi, nous allons… réveiller notre cuistot afin de déjeuner face à la mer, encore une fois. On le surnommera GP pour le blog.




L’après-midi, après la sieste, petite balade le long de la côte. Le temps tourne rapidement à l’orage, alors on rentre à notre cabane.



Nos voisins, des Indonésiens de Sumatra, nous proposent un café, en plus de gâteaux, de maïs grillé, de poisson, de mandarines et aussi de cigarettes locales. Quelle générosité ! C’est impressionnant, gênant, mais on sent que cela les honnore. Rien ne se refuse ! On ne refuse pas non plus, la petite séance photo, tout ça dans la bonne humeur. Difficile d'expliquer nos métiers ! Du coup, Thierry finit mécanicien, Julien, chauffeur de train et Marion embouteilleuse, alors qu'elle travaille dans la recherche et l'exploitation de l'eau (en gros, car désolé Marion, même moi, je ne me souviens plus trop).
 
 


La nuit tombée, il pleut toujours. Alors, nous décidons de commander à manger en ville.     


Hari Selasa 3 Januari (mardi)

Route pour Jakarta aujourd’hui, ou du moins pour s’en rapprocher car on veut éviter de trop rentrer dans cette ville tentaculaire de 8,8 millions d’habitants avec des problèmes monstres de circulation . Donc, avec Marion, on reprend,  en direction de Jakarta, le chemin inverse qu’elle a fait vendredi dernier pour nous rejoindre.
 
 

9h, on commence notre liaison en scooter (15 min), puis à 10 dans une voiture (45 min). Ensuite, on prend le bateau (3h environ) et puis encore un bus. Il est environ 13h30, le bus nous fait plusieurs faux départs, c'est-à-dire des tours du terminal routier pour revenir au point de départ. 14h30 passées, on quitte Merak en direction de la capitale, Jakarta.

 


 
 
 


Vers 17h30, on nous laisse sur un boulevard à l’approche de Jakarta, à Tangerang afin d’être proches de l’aéroport. On commence à marcher pour rejoindre notre hôtel que Marion a trouvé sur un forum. On finit par prendre un angkot afin de gagner du temps. Mais au bout de quelques temps, notre chauffeur commence à chercher sa route. Ne trouvant pas l’hôtel, on se rabat sur celui qu’il nous propose. Il nous convient, mais il demande plus pour la course. Non mais ! Tu nous a bien vus ! Tu t’es perdu, tu t’es perdu, pas de notre faute ! Bon, pour la petite histoire, il s’avère que l’hôtel cherché n’est pas dans cette ville… Oh les c… Dernier soir ensemble, Marion est encore tout énervée, pas facile de la faire taire, ah ces femmes ! Bon, on blague. Mais voilà quelques jours partagés dans notre voyage dont on se souviendra.

Question à la classe de CM2 : dans notre hôtel, et ce n’est pas la première fois, il y a une flèche au plafond. À quoi sert-elle ?


Alors, pour répondre aux questions de Eloïse et Armand : Quelle est la langue utilisée en Indonésie ? Ils parlent le Bahasa Indonesia. Mais il n'y a pas loin de 700 dialectes différents dans tout le pays. D'ailleurs, la langue parlée en Malaisie se rapproche énormément de l'Indonésien. Ce qui est bien pratique, car dans chaque pays on apprend les formules de politesse, bonjour, au revoir, etc, et aussi les chiffres pour pouvoir payer.
 Savez-vous si l'école fonctionne comme en France ? Est-elle obligatoire ? Vous trouverez les réponses sur cet article : http://glucktdm.blogspot.com/2011/12/derniers-instants-le-depart-et-retour.html Pour info, les élèves doivent porter des uniformes et ce, du primaire jusqu’à l’université.



Hari Rabu 4 Januari (mercredi)

Réveil matinal, ah ce n’est pas des vacances ! On part pour l’aéroport avec Marion qui prend un vol pour Yogyakarta. On arrive vers 8h à l’aéroport. Tout va bien : notre vol pour Kuala Lumpur est prévu à 11h30. On dit au revoir à Marion, bonne fin de vacances à toi !

On va enregistrer nos bagages. Là, on nous explique que notre vol a du retard et que le décollage est attendu à 13h45… Ok, c’est du low-cost, on s’en doutait  ! Pas de problème, on n’a pas de correspondance à prendre à Kuala Lumpur. Puis, on va de ce pas aux contrôles d’immigration, car on s’est rendu compte d’une boulette dans notre nombre de jours du visa. En gros, il est expiré depuis trois jours… On a réussi à se persuader l’un comme l’autre d’être arrivés le 5 décembre (jour d’arrivée des parents) au lieu du 3. Oui les blonds ! Évidemment, notre douanier le constate très rapidement. Pas qu’on soit blond, mais que notre visa est périmé. «  Bé alors, les Glücks, on n’a pas dessoûlé du réveillon ? Fallait quitter le pays le premier janvier ! ». Allez, tout le monde au bureau du chef. Il est plutôt jeune, mais bien sûr souriant comme une porte de prison. Aïe, aïe, aïe ! Les Glücks se sont renseignés  : on ne va pas finir en prison, ouf ! Mais juste payer une amende. Ce qu’il ne tarde pas à nous annoncer, après nous avoir récité la législation indonésienne et le fonctionnement d’un visa. On laisse donc notre dû, presque trois fois le montant du visa ! Tant pis pour nous si on ne sait  compter que les Bintang et pas les jours ! Puis, comme dit Marion, c’est un moyen de répartir les richesses…
On passe donc les contrôles pour se rendre compte qu’on ne peut ni manger, ni boire et encore moins changer notre argent. Oh les boulets ! On rigole. On retourne donc voir nos douaniers afin de savoir si on peut sortir de la zone d’embarquement pour manger un morceau. Ok, allez, tous chez le chef ! Notre ami pense nous inviter une seconde à un dîner (de c…) ! Il nous confisque nos passeports et nous laisse une heure de sursis. On lui demande où est le bureau de change et là… cerise sur le gâteau, il n’y en  a pas dans ce terminal…On rigole, cette matinée sera encore un souvenir cocasse.


On embarque un peu avant 14h au lieu de 11h30.

En entrant dans l’avion, on se croirait en discothèque !?! 



   
On arrivera 2 heures plus tard, soit 17h car en Malaisie on avance notre montre d’une heure. Soit 7h de décalage avec la France et là aussi nouvelle monnaie, le ringgit. Nous voilà à Kuala Lumpur (2 millions d’hab.), capitale d’un pays que l’on voit déjà nettement plus riche et développé que son voisin l’Indonésie. Et surtout des Glücks partout alors que depuis trois semaines ils étaient très très rare. Le bus nous laisse près de notre guest-house où nous resterons quelques jours, le temps de visiter la ville.




 
Voilà, la page 2011 est tournée, nous continuons notre chemin avec mini-Glück. Bises à tous.