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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

vendredi 30 mars 2012

Retour en France

Mardi 27 Mars

Dès 5h15, nous quittons notre hôtel pour l’aéroport de New Delhi. Pas de regrets concernant notre retour anticipé par rapport au planning initial. Il faut être frais dispo pour visiter un pays aussi grand, chaotique et avec une culture encore bien différente à assimiler. Puis, pour le Népal, il fallait toute notre énergie pour y vadrouiller en altitude et au frais pendant plus de trois semaines. Donc, sans regrets, nous voilà au nouvel aéroport de Delhi. Oui, il y a le « Old » et le « New » Delhi ! Idem pour l’aéroport, il y a le vieux et le nouveau.

Notre avion doit décoller à 8h20. Après maintes et maintes fouilles et contrôles de nos sacs, nous arrivons en salle d’embarquement. Il y a foule, en majorité des Indiens.
Une dame française s’approche de nous car elle ne comprend pas les instructions données en Anglais par les hôtesses et elle nous a entendus parler Français. Nous lui expliquons que les Glücks parlent aussi bien Anglais qu’une vache espagnole… Cela dit, on a compris une bonne partie et ce n’est pas à nous d’embarquer alors que la moitié des gens se rue vers les portes… Donc en attendant, nous faisons les présentations avec cette dame : nos voyages, notre destination finale et donc nos origines. Intéressée, elle nous demande d’où l’on vient en Vendée !!?? On a cru la perdre quand on lui a expliqué qu’on venait des Essarts… En effet, cette dame se prénomme Simone et connaît bien la Vendée. Elle connaît Les Essarts et particulièrement la Cossardière d’où est natif Julien. C’est une cousine (par alliance) de notre Chacha national,  père de notre pote, François dit Nanard, qui est venu nous rejoindre en Thaïlande et spécialiste des couchers de soleil. Le monde est vraiment petit, y a pas à dire.

On embarque et on décolle avec un peu de retard. Normal, car pas simple d’embarquer 350 personnes à majorité indiennes, aussi disciplinées que des Chinois. Vous nous trouvez médisants ?  Peut-être un peu, mais que voulez-vous, c’est quand même une réalité, un constat de notre voyage. Ces deux nations, au fur et à mesure de notre périple, nous ont montré que leur discipline et leur sens du respect sont tout simplement à l’opposé du peuple nippon. C’est parti pour 9h de vol !

Bye bye l’Inde et New Delhi. 



Nous survolons la Russie.



Enfin, le ciel est totalement dégagé sur Londres. Nous survolons la ville, la zone olympique, Wembley, Windsor. De toute beauté.






Nous voilà à Londres. À la descente de l’avion, nous demandons à l’équipage si nous pouvons monter voir le pont supérieur de notre Boeing 747-400. Ils nous laissent monter. Mais en fait, ils comprennent que nous voulons voir le cockpit. Alors, c’est accompagné du pilote de l’avion que mini-Glück visite la cabine et prend les commandes de l’avion. On est comme des gamins.



Les Glücks à Londres, les yeux un peu fatigués et avec nos t-shirt « Glück Approuvé » ! C'est l'unique et pas le moindre des souvenirs matériels de notre voyage.

On quitte Heathrow, accompagnés d’Arthur qui nous conduit avec sa voiture à l’aéroport de Gatwick situé au sud de Londres. Merci Hervé, merci Arthur, merci Gautier, pour ce coup de pouce bien pratique dans notre dernière journée. C’est donc avec trois heures d’avance que nous sommes à Gatwick. On se regardera notre dernier film sur notre ordinateur acheté en Equateur. L’environnement nous change totalement. Déjà, sur la route, on avait remarqué le changement : les véhicules, l’équipement, la conduite avec le respect des limitations de vitesse. Bienvenue dans la civilisation européenne.
18h (heure locale toujours), nous montons à bord de notre dernier avion. C'est un avion à hélices de marque Bombardier. Le temps est magnifique ! Quelle chance nous avons de rentrer avec un tel soleil !




Nous arrivons en avance sur Nantes. Un dernier coucher de soleil avant les retrouvailles émouvantes.

295 jours et quelques heures que nous avons quitté le quai de la gare de la Roche-sur-Yon.





C’est donc les jambes coupées et le nœud à la gorge que nous franchissons les portes automatiques.
Nous sommes accueillis avec des colliers de fleurs façon hawaïenne. C’est vrai, la Vendée est un coin de paradis…










Après quelques mots, nous nous retrouvons sur un des parkings de l’aéroport Nantes Atlantique. Comme nous l’avons souhaité, même plus, nous retrouvons des mets tant rêvés : gâche vendéenne, confiture maison, cake, baguette fraîche, camembert, des pâtisseries (glands...), et même du foie gras. Le tout accompagné de bons vins rouges. Que du bonheur ! Un moment unique après un périple unique. Merci à vous tous.










 Un petit dernier chez Gérard qui ne s'en fout pas...


Le blog ne se fermera pas sur cette page. Demain, nous fêtons notre retour. Tous ceux qui nous connaissent, un peu, beaucoup, énormément, qui ont partagé notre aventure seront les bien venus :
Le vendredi 6 avril, nous allons rendre visite avec mini-Glück à l’école Notre-Dame et plus particulièrement à la classe de Laure. Nous ferons un point ensuite, un dernier point sur cette aventure, sur notre retour à la vie de Glück, sur le blog. Aujourd’hui, beaucoup de choses se bousculent dans nos têtes : affectif, logement, travail, etc. Si la peur d’une aventure à l’autre bout du monde a été dépassée, il faut maintenant dépasser celle d’un retour à une vie plus conventionnelle. En tout cas, après tant de pays et de cultures différentes rencontrés, notre  coin de France ne nous paraît pas un des plus mauvais endroits sur terre pour vivre.
Merci à vous tous et à demain.

Thierry et Julien