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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

dimanche 13 novembre 2011

Fin du « Caillou », non, ne pleure pas… Visite & Réponse CM2 puis Bilan

Jeudi 10 novembre

Levés comme les travailleurs, un peu d'administratif puis direction l'école « Éloi Franc » de Nouméa où Gilles aura la gentillesse de nous accueillir dans sa classe. Nous retrouvons les CM2 qui étaient dans le même avion que nous au départ de Sydney pour Nouméa. On se présente, nous et mini-Glück, puis nous répondons aux questions des enseignants pendant la récré et ensuite à celles des élèves. Nous leur laissons la présentation de la classe de Laure. Ils prendront le temps d’en faire autant une fois les préparatifs de fête de fin d'année terminés. En effet, pour eux, les grandes vacances approchent ainsi que la traditionnelle kermesse.


Nous passerons aussi dans une classe de CE2 pour présenter notre parcours et répondre à leur curiosité tout de même encore un peu timide par rapport aux CM2.
Merci encore à Gilles, Isabelle, Pascale, et l'école Éloi Franc de nous avoir permis ce bref échange, enrichissant pour nous et nous l'espérons aussi pour eux.
Après-midi tranquille, un petit tour et baignade parmi les enfants à l’anse et la plage de Kuendu.



Le soir venu, nous prendrons un pot avec Florian M de la famille de Thierry. Quelle grande famille pour l'un comme pour l'autre, vous devez vous dire ! En fait, c'est un raccourci du genre : nos grands-parents étaient frères ou encore sa mère est une cousine du frère de ta grand-mère, etc. Moment vraiment sympa, merci à vous, de nous avoir invités. Seule déception, on a oublié la Glück photo.


Vendredi 11 novembre

Grand week-end pour la famille qui s’agrandira aujourd’hui avec l’arrivée de David, cousin de Pascal. Au menu ce midi, une petite saveur des îles : du thon jaune. Effectivement, c’est délicieux. L’après-midi, pêche pour certains et plage pour les autres à la « Côte blanche ». Le vent souffle fort, trop fort pour une sortie cata pour Thierry, mais pas pour les véliplanchistes qui font le spectacle.

Le soir, Aurélie a invité des amis pour une soirée d’au revoir des Glücks et d’arrivée de David.
Nous serons dix, pas un de plus. Eh oui, y a pas plus de chaises… Donc ,nous, Aurélie, Pascal, David, puis Florie, Eli, Valentin (paix à son âme), Séverine et Dominique. On passera une bonne soirée avec de franches rigolades. Oui, c’est vrai Séverine, le Vendéen est un peu rustre, mais quand même, qu’est-ce qu’on se marre. Cet apéritif dînatoire fut un vrai bon moment de plus pour les Glücks. Merci Aurélie pour cette initiative. À force de te chambrer, tu ne sais même plus quand on dit vrai ! Mais oui, nous avons passé une super soirée.

Oui, 11 novembre 2011, le jour des 11

Samedi 12 novembre

Ah le dernier jour et en plus, lendemain de soirée trop arrosée… Ouille, ouille, la journée va être longue. Une équipe part au marché acheter les crevettes pour le déjeuner et une autre s’occupe du rangement et du ménage. Dernier repas sur l’île encore succulent… ça sent la fin. L’après-midi, direction le parc forestier de Nouméa où nous apercevrons quelques espèces endémiques de la Nouvelle-Calédonie :

Le cagou, symbole de l'île
La tourterelle verte
et autres


Retour à la maison avant de rejoindre l’aéroport pour récupérer nos sacs, et remettre nos chaussures (drôle de sensation après 15 jours de tong). C’est le moment des « adieux ». Le cœur serré, nous disons au revoir à Aurélie (non ne pleure pas stp). C’est clair, on ne t’aura pas ménagée. Tu as compris le fonctionnement des Glücks « qui aime bien, châtie bien ». Encore merci pour ton accueil, d’avoir materné « les garçons », pour ta machine à laver, ta cuisine (attention ça brûle) et surtout ta joie de vivre. Au revoir à Marec et ses longs silences, et aussi ses « ce n’est pas moi » qui vont nous rester quelque temps en tête, tout comme les « oh » et « woisaux » de son petit frère, Candide.
Pascal et David nous ramèneront ensuite à l’aéroport situé à environ 50km de Nouméa. À leur tour, c’est le moment des séparations, bonnes vacances à toi David. Pascal, merci encore pour tes visites guidées, ton optimisme météorologique et ton accompagnement aux (rares) levées de coude (on rigole, car on imagine d’ici le « Rhoo » d’Aurélie).
On a passé un magnifique séjour sur votre île en votre compagnie. Cette photo est à l’image de notre passage chez vous : délirant.
Même si la famille a déjà des points d’avance dans la Glück approbation, nous ne  nous sommes pas concertés longtemps pour décider si vous étiez « Glück approuvé » ou pas. La  photo parle d’elle-même…

Sachez que nous sommes un peu tristes de partir, c’est clair, finies les vacances. Nous  reprenons nos sacs à dos que nous trouvons de plus en plus lourds au fur et à mesure du voyage. Après cette pause Calédonienne, direction la région du Queensland à l’est de l’Australie. L’aventure continue et repart de plus belle ! Nouveau décalage horaire et nous voilà à Brisbane, troisième ville du pays avec 2 million d’habitants. Nous retrouvons les dortoirs (huit personnes) et renouons avec nos éternelles questions : où dormir, où manger, où aller, quoi faire, comment et pour combien ?


Réponse CM2 : "Ce qui nous manque le plus ?"

Du point de vue matériel, on vit avec pas grand-chose : un sac à dos, presque une seule tenue, de quoi se faire à manger et ce qu'il faut pour dormir, c'est tout. Nous avons quand même un petit ordinateur et aussi un baladeur mp3. Pour Thierry, comme pour Julien, il ne nous manque rien. Rien du point de vue matériel car on n'aspire vraiment pas au dernier écran plat, à la PS, à changer de montre et/ou de voiture. Ce qui nous manque le plus, c'est l'affectif  : l'absence de ceux qu'on aime. La beauté des paysages et nos rencontres avec les locaux ne remplacent pas tout.

 
Par contre, on a pu remarquer le plaisir de choses simples, deux exemples :
-  Du pain et du beurre ! Ici, nous avons retrouvé la baguette fraîche avec du beurre salé  : quel bonheur au petit déjeuner. (clin d’œil à ma cousine Vava qui me l’avait annoncé avant mon départ)
-  Et aussi l’eau chaude ! Je ne sais pas si on peut imaginer. En tout cas, après des semaines dans la fraîcheur des Andes à se laver à l’eau froide, se payer un hôtel avec de l’eau chaude est vraiment le luxe de notre voyage et quel luxe, un vrai bonheur…



La Nouvelle- Calédonie vu par les Glücks

Bref aperçu des Glücks :

Ici, c’est la France !!! Ou presque… L’île est surnommée « Le Caillou », grande de 18 575 km² (la Corse en fait 8 680km² pour donner une idée)  et peuplée d'environ 245 500 habitants dont environ 60% à Nouméa. Nous y avons passé 14 jours et parcouru  environ 1 000 kilomètres.

Il y a deux drapeaux : celui de la France et celui des Kanak. 

 

Le lagon (en bleu clair sur la carte) qui entoure l’île est un des plus beaux du monde, classé patrimoine mondial par l’UNESCO. La barrière de corail est la deuxième plus longue au monde après celle de l’Australie où nous venons d’arriver.

La population est vraiment sympa. Truc énorme ici : tout le monde se salue sur la route, surtout dans le nord. La population est colorée et métissée (ou pas, à Nouméa). On ressent deux populations, les blancs métropolitains et les autres avec une majorité de « Kanak ».

Comme en Corse, ils veulent leur indépendance. Comme en Corse, ils roulent comme des fous sur des routes sinueuses et cahoteuses. Comme en Corse, il y a des feux de brousse, des voitures brûlées au bord des routes. Comme en Corse, le tir de panneau de signalisation est un loisir commun. Mais Corses ou Calédoniens, on les aime bien : pas envie de se faire sauter notre blog !


On voit sur le bord des routes des étalages de fleurs, fruits, légumes etc, mais, sans vendeur ! Il faut mettre la pièce dans un pot.


La vie y est chère car beaucoup de produits sont importés ou n’ont pas ou peu de concurrence.

Voilà une nouvelle (belle) page de tournée.