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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

samedi 17 septembre 2011

Bolivie vue par les Glücks


Pour info, la Bolivie est un des pays les plus pauvres d’Amérique latine. Il fait environ 2 fois la France, 9 775 246 habitants. Nous avons passé 33 jours dans ce beau pays. Et nous aurons passé une quarantaine d’heures dans les bus pour faire environ 1700 kilomètres.


La Bolivie, pays des extrêmes pour les Glücks. On sera monté à plus de 6000m dans un froid glacial et on aura découvert l’Amazonie dans une chaleur humide. Pays des extrêmes : les riches sont vraiment riches et les pauvres encore plus pauvres. Pire que chez nous. À Sucre, on voit un mec qui n'arrive même pas à braquer avec son énorme 4x4 Lexus (pour ceux qui en connaissent la valeur) et on en voit un paquet ici de gros 4x4. À quelques mètres, se tient le marché où des dizaines de pauvres font la quête pour se payer un repas à 10 bolivianos soit 1€. Quel contraste effrayant ! On fait quoi nous ? On donne du pain une fois, il faut recommencer 5 minutes après, le lendemain, etc. Ça nous laisse perplexes, même impuissants, on voudrait refaire le monde. Et si lui, il s'achetait le modèle deux fois moins cher, il ne serait pas moins heureux, car déjà il pourrait tourner dans les rues ce c.. Et avec ses milliers d'euros gagnés, Bon Dieu, il pourrait aider un paquet de monde. Bon on s'égare... Notre blog n'est pas un moyen de propagande. Non, ce n'est pas les Glücks. Mais c'est pour vous faire partager ce que l'on vit, les questions que l'on se pose, les points de vue que l'on discute, débattons et partageons.

Politique : la Bolivie a été durant de longues années le théâtre de dictatures et coups d'état.  Encore aujourd'hui, elle est tiraillée par des tensions entre les indigènes, les exploitants de mines et la richesse des hydrocarbures. Le président Evo Morales, premier président d'origine indigène, qui a été élu en 2005, a du boulot.

La population n’est pas toujours accueillante. A Potosi par exemple, les gens nous fuyaient quand on demandait un renseignement. Nous n’avons pas trop ressenti l’insécurité; peut-être que nous commençons à nous y faire.

La musique aussi les suit tout le temps et partout dans la rue, les bus, les magasins... Et toujours à fond avec des téléphones portables parfois dernier cri ou des petites radios portables.

Sujet à part : On a aussi constaté que le Français est raciste du Français en vacances. Pas la totalité, ni la majorité, mais nous en aurons rencontrés plusieurs qui ne cachaient pas leur déception de croiser d'autres Français ou qui encore dénigraient notre pays...

CUISINE. On aura enfin mangé un de ces gâteaux d’un blanc immaculé bien chimique que l’on voit depuis le Pérou. À notre plus grand étonnement et satisfaction, il était très bon.

Nous avons mangé aussi souvent que possible sur les marchés, pris des jus de fruits fraîchement pressés, des gâteaux un peu moins frais. Beaucoup plus de pâtes dans nos assiettes. Des soupes aussi bonnes les unes que les autres. Les feuilles de Coca sont énormément présentes dans leurs us et coutumes. Nous avons visité le musée de la coca à La Paz nous expliquant sa valeur nutritionnelle, son pouvoir coupe-faim et sa capacité à inhiber la fatigue. C’est ensuite les blancs qui en feront un poison (cocaïne), ou encore un anesthésiant et même le coca-cola.

La pollution est toujours aussi visible. On nous a expliqué qu’autrefois, ils mangeaient dans des feuilles de bananiers et qu’une fois leur repas terminé, il la laissait par terre. Ils devraient quand même remarquer l’état de leur campagne environnante. Mais comme nous l’a dit un autre voyageur, « vous savez, chez nous, ce n’est pas mieux : on les enterre, les déchets ». Difficile de rester indifférents et de ne pas se sentir concernés quand on explique que les glaciers fondent et disparaissent dans les Andes http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2703 . Même si nos vols ont été compensés, on sait qu'on y participe avec tous nos déplacements. Mais d'un autre côté, pendant ce temps-là, on ne prend plus nos voitures et Julien non plus son camion… Encore un sujet de réflexion pour les Glücks.

Sport : Le foot, là encore… On a remarqué l’engouement des jeunes pour les jeux vidéo en réseau. Ils y passent des journées entières et les cybercafés sont pleins à longueur de jour. Un truc de fou.

Transport : les bus et les routes (pistes) sont de moindre qualité. Nous avons plus souffert lors de nos déplacements.

Toujours pas d'information étrangère dans les journaux et peu à la TV.

C'est incontestablement en Bolivie qu'on aura vécu et vu les plus belles choses depuis notre départ. Mis à part notre tour en Amazonie, nous avons toujours été au-dessus des 3000m voire même à 4000m. Et bien, à cette altitude, on a toujours faim. Déjà que c'est le cas en temps normal.

Coût de la vie (10Bolivianos = 1 €) :
Un repas bon marché (bonne soupe avec plat du jour) de 6 à 15 Bol
Une nuit d’hôtel (bas de gamme, mais sans blattes) environ 30 Bol
Un litre de Coca-Cola 10 Bol
Une bière de 33Cl 6 ou 8 Bol
Un paquet de cigarettes 6 à 8 Bol
Un snickers 8 Bol
Un petit pain rond 50ct