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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

lundi 23 janvier 2012

Kuala Kangsar - Taiping - Penang


On a fait le point sur nos Glücks approuvés et on a constaté avec effroi, un oubli. A cette époque, on était au balbutiement de notre approbation. Les critères étaient encore flous. Mais aujourd’hui, on sait à quoi s'en tenir. Nul ne doute que cette personne le mérite ainsi que son ami car grâce à eux, nous avons vécu des choses extraordinaires. Alors, Geneviève et Walter nous vous Glück approuvons. Mieux vaut tard que jamais. Sur l'article concerné on vous a rajoutés : Les Glücks en terre inconnue...



Wednesday 18 January
                      
Cela ne nous était pas arrivé depuis notre départ le 7 juin 2011 ! Ce midi, on prend la direction de la gare ferroviaire de Ipoh, pour le premier train de la vie de mini-Glück. Une belle gare coloniale, mais aussi moderne que les nôtres. La Malaisie a un train électrique rapide (160km/h et avec un wagon réservé aux femmes) qui relie Kuala Lumpur.
Mais ça, ce n’est pas pour nous. Notre départ prévu à 12h est retardé de 20 minutes. Décidément, on se croirait vraiment dans une gare française.  À l’annonce, les Glücks râlent (pour rire). Béh oui, on est des Français ! Nous partons donc vers 12h30 en direction de Kuala Kangsar. Notre chef de gare nous avait indiqué deux heures de trajet… pour 50km ! Autant vous dire qu’on a pris le train juste pour le fun. Le train ressemble à un vieux RER de chez nous, mais il sent le sprite ! Il est climatisé bien sûr, histoire d’avoir froid, et il a des écrans plats comme à la maison. 

 Effectivement, notre diesel se traîne un peu, mais on profite du paysage. Oh des palmiers !… Oh des hévéas !… Au moins, on est (tristement) calé sur une bonne partie de la végétation malaisienne.
Mais on apercevra aussi des macaques, des buffles, et surtout beaucoup de travaux montrant que le pays est en plein essor. Une heure plus tard, nous voilà à destination ! Le train a été plus rapide que prévu. 50km en une heure, on vous laisse calculer la moyenne. Ensuite, ça se complique : on a un plan sur un post-it, mais malheureusement on ne prend pas la bonne direction. Alors, après un quart d’heure de marche, on finit par prendre un taxi pour trouver notre hôtel. Merci Yossef, notre chauffeur qui adore la France, car effectivement on était perdu. On s’installe puis on part à la visite de la ville. Mais avant tout, on déjeune chez un Indien. Ah le restaurateur adore la France lui aussi ! Ils sont marrants dans cette ville, ils adorent tous la France. D’ailleurs, notre guide nous annonce une ville avec une population en majorité composée de Malais.

Point population : Au fur et à mesure que la journée avancera, on en déduira qu’un Malais, en gros ce n’est pas un Chinois (visage rond, yeux bridés, peau blanche), ni un  Indien (peau brune, yeux et cheveux noirs). Cela doit donc être quelqu'un qui ressemble à un Indonésien, mais pas trop ! On ne sait pas si vous y voyez plus clair, mais vous aurez compris que ces trois communautés forment la Malaisie et les Malaisiens. Explication donnée lors de notre passage à Kuala Lampur : avec le boom de l’étain et du caoutchouc, le pays avait besoin de main d’œuvre. Du coup, les Chinois ont débarqué, mais un peu trop nombreux. Alors, le pays a fait appel aux Indiens. Avec des signaux de fumée ? On ne sait pas, mais pas des Indiens d’Amérique, des Indiens d’Inde. Des Indiens quoi ! Sans la plume, mais avec une marque sur le front. Mais ça, on y reviendra en avril ou mai lors de notre escale dans le pays du KO (ah ça on est prévenu) : l’Inde. Encore tant de choses à vivre et à apprendre…

Donc, notre tour en ville se résume à une balade d’environ 2h sous une chaleur accablante, plus de 32°. Il fait lourd et tout autour de nous le temps orageux menace. On va arrêter de se répéter avec la météo ! Vous l’avez compris, nous sommes dans un climat tropical ! Notre excursion nous fait passer devant :

Un premier palais, Galeri Sultan Azlan Shah.


La mosquée Ubudhiah, imposante et jolie avec son dôme doré et ses minarets.

Le palais du sultan de la ville, bâtisse énorme aux multiples dômes et un parc tout aussi énorme. On tente de rentrer en expliquant au gardien qu’on connaît le sultan ! Nous n'avons  pas dit, "un sultan", ne voulant pas l’offenser… Ah, oui, faut suivre dans les jeux de mots et pourtant on en censure entre les bouddhas et les sultans. Les chats ne font pas des chiens.


Puis un musée fermé pour rénovation… On explique là encore qu’on vient exprès de France. Rien à faire. Ce musée construit en 1930, est de style malais (nous, ça nous fait penser à l’Alsace) et a la particularité d’avoir été fait sans plans et sans clous !


Puis,  on aperçoit encore quelques animaux. D’ailleurs, vous savez pourquoi les poules traversent la route ? bien demandez à papa Daniel…


Notre balade se termine le long des berges des rivières qui traversent la ville.

Charmante petite ville, où on sent que les touristes sont rares  dans la ville et dans les commerces car les gens nous saluent pour la plupart et nous disent « Welcome to Malaysia ». Est-ce qu’un jour on a dit « Bienvenue en France » à un touriste étranger chez nous ???...


Le soir, on remarque que le jour se couche bien plus tard, soit vers 19h30, ce qui n’était pas le cas depuis l’Australie. Malheureusement, lors de notre passage en Thaïlande dans une vingtaine de jours, on reculera à nouveau d’une heure.


Thursday 19 January

Route pour la ville voisine de Taiping.
On arrive en début d’après-midi. Journée off sous les orages et les éclaircies cuisantes. Le nouvel an chinois approche : on voit les gens acheter des caisses d’oranges et on nous explique que les prix changent à partir de ce week-end !



Friday 20 January

Au programme ce matin, le parc de la ville, Lake Garden. C’est une ancienne mine d’étain qui a été réaménagée en parc. Balade sous ses arbres centenaires et évidemment autour de ses lacs. On aperçoit plusieurs martins-pêcheurs aux belles couleurs, puis d’autres oiseaux, de gros lézards (varans) et des singes.










L’après-midi, une fois la prière du vendredi midi terminée, on part visiter le musée de la région.
Chouette musée, bien présenté, avec plusieurs secteurs. Coin botanique avec les différentes utilisations médicinales des plantes de la région. Un coin sur les fruits aussi. Une partie zoologique, avec des animaux empaillés et des squelettes dont celui d’un python de 7m50 de long !
D’ailleurs, concernant la trace observée dans la jungle malaisienne, eh bien, on a été ravi de votre participation et de vos diverses réponses. Donc la réponse est… l’empreinte d’un tapir noir et blanc. Nous avons pu observer le squelette d’un spécimen dans ce musée et on comprend mieux  la taille de la marque laissée dans le sol.
Nous aussi, nous les avons tous énumérés, débattus, supposés : un tigre, un léopard, un ours, un buffle, un éléphant, un cerf, un sanglier, même un rhinocéros (oui, il y a des rhinocéros de Sumatra, mais très peu). Par contre, bizarrement, on n’avait pas pensé à l’oiseau du paradis du dessin animé ! Non plus à une tortue et encore moins à un ornithorynque, car nous n’avions pas connaissance de leur présence dans le parc. Ce sont les guides du parc qui on mit fin à nos suppositions. Ils n’ont pas réfléchi longtemps à la vue de notre photo car cette trace leur était commune.
On continue la visite du musée en passant à l’étage où se trouve la partie civilisation : us et coutumes des habitants.
On quitte le musée où ce coup-ci, pour la première fois depuis notre départ, on nous demande si on n’est pas Portugais !!! Après Américains, Allemands, Hollandais et Suisses, nous voilà Lusitaniens.
Le soir venu, un orage violent arrose la ville avec des éclairs et des coups de tonnerre impressionnants.


Saturday  21 January

Petit déjeuner local au marché de la ville, une vraie cantine chinoise !


On prend ensuite la direction de l’île de Penang (dites Pinang), où nous passerons le nouvel an chinois. Il nous faudra deux bus pour arriver à l’embarcadère. Le deuxième est équipé de vrais sièges canapés. Les bus malaisiens sont les plus spacieux qu’on n’a jamais eu.

Pendant le trajet, on vous laisse devinez notre paysage… des palmiers à huile. Par contre, on remarque un aménagement particulier pour les motards, en raison des violentes averses qui s’abattent sur le pays lors de la saison des pluies. En effet, les glissières de sécurité sont découpées au niveau des ponts avec un espace pavé afin que les motards puissent s’y abriter.

En fin d’après-midi, on traverse le bras de mer entre l’île et le continent asiatique. Le ferry malaisien est presque mieux organisé que l'indonésien. En Indonésie, il y a dix fois plus de bateaux que de quais. Du coup, pour une traversée de 20 minutes, tu attends le double de temps pour qu’un quai se libère afin de  débarquer. Ce coup-ci, notre bateau attend quelques minutes que sa place se libère. C’est seulement un constat, car nous on s’en fout, on n’est pas pressé.


Nous voilà donc à Georgetown, la « capitale » de l’île. On prend un bus de la ville pour nous conduire à notre guest-house qui se situe en bord de mer parmi de nombreux hôtels. Ces derniers jours, nous nous sentions les seuls touristes Glücks dans le coin. Eh bien, c’est fini !


Sunday 22 January
  
Dimanche tranquille dans la station balnéaire de Batu Ferringhi, on part en balade l’après-midi à la recherche de cascades. Il nous faudra moins d’une heure de marche pour les trouver. Des enfants s’y baignent, rien d’exceptionnel.
On rentre par la plage, où l’on observe avec amusement les touristes se divertir avec les jets, les parachutes ascensionnels et les bananes tractées. Il y a beaucoup de familles voilées. Ce sont des gens d’Arabie saoudite. On remarque que, comme en France et en d’autres pays développés, on n’aime pas attendre un service qu’on a payé. Les paroles et la manière utilisées, surtout par les enfants, pour faire savoir leur mécontentement, nous laissent perplexes…






Monday 23 January

Ce lundi, c’est le Nouvel An chinois. Fini l’année du Lapin, place à l’année du Dragon. En deux lignes : « L'année du Lapin a été caractérisée par le calme et la tranquillité. l'année du Dragon sera marquée par l'excitation, l'imprévisibilité, l'euphorie et l'intensité ! » Tout un programme. Parait-il que c’est l’année où ils veulent tous se marier et faire des bébés… Pas trop quand même !