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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

samedi 28 janvier 2012

Iles de Penang et Langkawi

Monday 23 January

Pour une fois, on va essayer de faire court… Aujourd’hui, nouvelle randonnée urbaine : 6h de balade et de visite dans les rues de Georgetown. C’est la ville principale de l’île de Penang et la capitale de l’état malaisien du même nom. La cité a du charme, certains bâtiments sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au programme : temples et manoirs chinois, temples bouddhiques ou indiens et quelques bâtiments de l’époque coloniale. Certains temples sont de toute beauté, mais les Glücks sont incultes dans l’histoire de l’art et des religions. Certains s’attarderaient des heures sur l’histoire des centaines de figurines hindouistes ou même bouddhistes. Pensée du Glück : trop de dieux tuent le dieu ! Nous, en bons manuels et rationnels, nous regardons les détails de construction, la richesse du décor, la qualité, la finesse des sculptures et des peintures. Aujourd’hui, c’est le nouvel an chinois. Les pétards ont pété à foison dans la nuit. Nous pensions trouver une multitude d’animations dans la journée. Que nenni !... Le Chinois dort ou mange en famille. Allez, bonne visite.






Un bouddha couché de 33m de long, le troisième plus grand au monde, y parait… Couché à gauche ou à droite, on ne sait pas si ça compte.














La caserne de pompiers. Ti’clin d’œil à nos amis bomberos, appelés bombas ici.



Tuesday 24 January  

Ce matin, notre "coloque" australienne nous confirme qu’elle n’habite pas sur la même planète que nous. En tout cas, son mode de vie est différent du nôtre car elle est allongée dans le couloir ! Qué paso !?! Ah ! Elle est vivante, elle ronfle... Depuis trois nuits, on a bien remarqué qu’elle vivait à l’obscurité. Rassurez-vous, ce n’est pas un vampire, ce n’est pas avec du sang qu’elle trinque… Que voulez-vous, chacun découvre le pays à sa façon.
On quitte l’hôtel vers 8h pour aller à l’ambassade de Thaïlande et obtenir un visa touristique de deux mois. On pense rester un peu plus de trente jours, ou pas, on est encore indécis, mais on veut assurer le coup. On se souvient encore de notre passage au poste de douane en quittant l’Indonésie…  Il est 9h passées, nous arrivons devant la grille qui est fermée ?! On sait que certaines ambassades sont ouvertes ce jour-là. Bon, alors expliquez-nous, vous êtes une ambassade Thaïlandaise ? Ok. Au pire, à défaut d’être Thaïlandais, vous êtes Malaisiens ? Ok. Alors, pourquoi êtes-vous fermés? On sait qu’il y a deux jours fériés pour le nouvel an chinois, mais bon sang, vous n’êtes pas chinois ?! À notre avis de Glück, ce n’est que le début. On s’inquiète des mosquées en France… Bé nous,on dit : Méfîte du Chinois ! Décision prise, on restera en Thaïlande le temps délivré par la douane à la sortie de l’avion, c'est à dire un tampon de trente jours, pas un de plus !

On part visiter le plus grand temple bouddhique de la Malaisie, visiblement c’est LA sortie du jour pour les Malaisiens en congé. Un vrai parc d’attractions, ce temple ! On passe par une multitude de commerces avant d’y arriver.






Un bouddha noir, on vous passe les commentaires. En tout cas, on l'a surnommé le « Francky Bouddha ».



Mini-Glück, arrête de faire le singe…
On file à pied, car le Glück est comme ça, dès qu’il peut user de la semelle, il y va. Direction le funiculaire pour accéder au sommet de l’île.
Arrivés au pied du mur (car c’est là qu’on voit mieux le mur, d’après…), il y a foule et le prix de l’ascension a septuplé !!! Bon sang, on n’est pas des Chinois nous ! Désolés, on pensait redescendre par la jungle, mais là, faire l’ascension et la descente avec ses 35°C, on renonce. On retourne en ville qui est toujours aussi morte. Sauf près de la jetée où il y a un grand rassemblement pour la venue du premier ministre. On se renseigne quand il arrive. La réponse est très malaisienne... Bientôt. OK, on voit que l'estrade ministérielle n'est même pas terminée de monter. Les équipes de sécurité ont l'air bien cool.Fin de chantier : allez, on rentre à l’hôtel !
La circulation sur cette île est d’ailleurs infernale. Il nous faut faire à chaque fois une heure de transport en commun pour 20 kilomètres. Mais en même temps, nous on s’en fout !

Wednesday 25 January

Journée de transport pour rallier l’île de Langkawi. Toujours plus au nord, nous touchons presque la Thaïlande. Voilà un défaut ou plutôt une erreur de parcours dans notre billet tour du monde, on aurait pu rallier la Thaïlande par là. Mais c'est difficile de tout prévoir plus d’un an à l’avance. À l’époque, on pensait ne pas faire le sud de la Thaïlande, ce qui a changé avec l’arrivée de nos ami(e)s dans quelques semaines.

Donc, résumé de la journée : bus, bateau, bus, re-bus, re-re-bus, bateau et taxi !

Nous arrivons à destination 9h après avoir quitté notre hôtel de ce matin. L’île a l’air d’avoir plus de charme et moins de circulation, mais surtout beaucoup de touristes et visiblement avec un budget différent du nôtre.…
Effectivement, à l’heure du dîner, ce n'est pas simple de trouver un endroit Glück approuvé. À l’ouverture des enveloppes de l’appel d’offres « Les Glücks veulent manger chez vous », c’est un restaurant indien sur la plage qui emporte le marché. Une belle facture pour pas grand-chose dans l’assiette. Ah, ça va pour les touristes qui sont en vacances pour 15 jours, seulement, mais pas pour les routards d’un an. Ils nous cassent le marché (et les bonbons) ceux-là, à dire que ce n’est pas cher. Oui, en comparaison de chez vous, mais bon sang par rapport au coût de la vie locale, c’est cher !

Thursday 26 January 

Ce matin, nous partons à la recherche d’une petite moto, style scooter, pour faire le tour de l’île. Elle n’est pas très grande mais trop pour en faire le tour à vélo et il n’y a pas de transports en commun sur l’île. Nous faisons le tour de plusieurs agences. Certaines n’ont plus rien à louer, d’autres ont des cylindrées trop importantes pour nos assurances ou n’ont pas l’air de vouloir faire affaire. On louera donc chez une petite dame que l’on trouve sympathique, un scooter à vitesses manuelles. Les Glücks ont déjà remarqué que le feeling était important et l’avenir nous le confirmera…
En route pour l’attraction majeure de l’île, un téléphérique, plusieurs plateformes et un pont au sommet de l’île à environ 700m au-dessus du niveau de la mer. Julien au guidon, le Glück spécialiste des engins motorisés d’une centaine de cm3 à des centaines de chevaux. Et Thierry derrière.
Arrivés sur place, il y a foule, on se croirait à Disneyland…
On paye notre dû : le touriste doit payer 30 ringgits (7€50) au lieu de 15 ringgits pour les Malaisiens. Racisme ou répartition des richesses ?!?...
Les Glücks aiment les constructions et les chiffres. Le téléphérique a une longueur horizontale de 2158m en incliné (2079m en horizontal), avec la plus grande portée de 950m et plus de 500 m de vide en dessous !... Le pont, soutenu par des câbles, fait 125 m de long avec un poteau porteur de 82m de haut. Le plus impressionnant c’est où ça été construit. L'homme est capable de trucs de fou, comme au Machu Picchu, mais pas avec les mêmes moyens.







De là-haut, on aperçoit les premières îles thaïlandaises. On redescend avec devinez qui ? Non, Audrey, pas ce que tu penses !… Mais on se retrouve dans la cabine avec quatre Chinois. Le pauvre J. Séguéla dirait d’eux qu’ils ont réussi leur vie : la cinquantaine et une Rolex. En tout cas, ils nous demandent pourquoi on ne va pas en Chine dans notre voyage. Ne sachant pas s’ils apprécient l’humour français, on n’osera pas leur dire que des quartiers chinois, on en trouve partout dans notre périple. Alors, à quoi bon !
On repart vers le nord faire le tour des plages, pas si belles que ça, tout dépend de quel côté on regarde…


Côté terre.

On aperçoit des macaques à nos différents arrêts. Certains, suicidaires, osent nous couper la route. On aperçoit des calaos malaisiens. Puis on s’arrête voir des cascades, une avec de l’eau, une autre sans.







On reprend la direction du sud pour rejoindre l’hôtel, et là… Jean-René ?! Jean-René, crevaison à l’arrière, crevaison des Glücks. Eh, m… pas de bol. On commence à chercher un réparateur dans les environs mais pas beaucoup d’habitations autour de nous. Heureusement, un jeune en scooter veut nous aider. Thierry monte avec lui et il nous emmène jusqu'à un dépanneur.
10 minutes plus tard, la chambre à air est remplacée, efficace le gars. Mais comme on l’avait constaté, nous avons une entaille dans le pneu. Il nous conseille de retourner le scooter.
On se pose des questions. Ce matin, la dame nous a expliqué que s’il y avait des réparations c’était à nos frais (comme pour tous les autres loueurs). Arrivés chez notre loueuse qui nous accueille toujours tout sourire, elle nous annonce qu’elle nous remboursera le coût de la réparation et elle nous refile un autre scooter. Feeling confirmé.


Friday 27 January

Et c’est reparti pour un tour ! Bis-repetita : plage, cascade et crevaison…











Saturday 28 January

Julien va récupérer les billets pour notre retour à Kuala Lumpur demain, puis rendre la moto. Pendant que Thierry blogue et se repose d’un coup de chaud attrapé la veille.  Oui, il fait chaud, très chaud : environ 35°C à l’ombre l’après-midi alors en plein soleil vous imaginez !
La classe de Laure, merci pour votre question. Grâce à vous, on a étudié le sujet. En effet, le climat ici est équatorial et non tropical comme on a pu l’écrire dans l’article précédent. « La Malaisie possède un climat équatorial avec des influences maritimes. Le pays connaît deux périodes de mousson. Résultat : il n'y a pas de véritable saison sèche, il fait très chaud (sauf dans les stations d'altitude) et humide pratiquement toute l'année. Bonne nouvelle, l'eau est à température quasi constante, entre 26 et 29 °C. » (Citation du routard)