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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

mercredi 15 février 2012

Singapour. La Thaïlande et Bangkok

Singapour, une ville, une île, un état. Son nom vient de « Singa Pura » en sanskrit, signifiant ville du lion, d’après les visions d’un sultan de Sumatra à qui l’île appartint alors qu’aucun lion n’y résida jamais. D’avis de Glück, l’opium devait déjà passer par là… Puis, en 1810, sir Thomas Stamford Raffles, agent de la compagnie britannique des Indes orientales, encore eux ! Bon sang, ils étaient où les bateaux français à l’époque ?!  En tout cas, le gars comprend rapidement le potentiel de cet îlot de jungle pour contrecarrer le monopole des comptoirs portugais et hollandais (Java, Sumatra, Bornéo). Il signe un accord donnant droit aux Britanniques d’installer un comptoir commercial sur l’île. Il rase tout et déclare Singapour port franc où règne la liberté, sans taxe (le gazole ne devait pas être cher), sans restriction (bé voyons). Les Glücks ne savent pas si le verbe, rafler, vient de lui. En tout cas, Raffles traçait une voie royale aux commerçants de l’Asie du sud-est. En 1869, l’ouverture du canal de Suez appuya cette hégémonie. Les Chinois vinrent en masse et contribuèrent à créer le miracle économique. Singapour passa rapidement sous leur domination démographique et économique. Après l’occupation japonaise (1942 à 45), la ville redevint colonie de la couronne britannique jusqu'à son indépendance en 1965.



Friday 10 et Saturday 11 february  

Traversée du détroit de Johore en fin de matinée : on prend un bus qui nous dépose au poste frontière et on en reprend un autre derrière. Rien à déclarer. Visite de la ville.











Si tu n'as pas d'iphone ou autres dans le métro, visiblement tu te fais ch... 








 Écrans plats, son haute définition et climatisation dans la cathédrale.






Sunday 12 february

Départ pour Bangkok en début d’après-midi. À l’atterrissage, on doit retrouver Marie (du verger),  cousine de Julien, pour le plus grand plaisir des Glücks et un peu plus pour l’un… D’ailleurs, Thierry ne pourra s’empêcher de stresser et de le faire partager à Julien même après 8 décollages depuis le départ. Mais, ayant déjà comptabilisé ratage de train et d’avion dans sa vie, il n’a pas envie que cela se reproduise et il sait que le temps s’égrène vite. Effectivement, ce matin, ce n’est pas un seul métro que nous devons prendre pour arriver à notre terminal, mais deux, puis une navette interne à l’aéroport. Mais pas de panique les Glücks arrivent quand même à l’heure.
Mini-Glück en profite pour se faire des copains et frimer devant les avions.

À l’enregistrement, la douane et l’embarquement, on fait remarquer à Thierry que sa tête (cheveux courts et faillie barbe) est bien différente de celle de son passeport (cheveux longs et visage imberbe).
Notre avion décollera avec un peu de retard et surtout avec toute une famille Bidochon chinoise, hystérique, qui ne fait pas du tout rire l’équipage. Ils sont bizarres ces Chinois ! Ça reste entre nous, mais les Glücks trouvent qu’ils ont tous une démarche, une allure, un comportement étrange. Leur peuple a dû marcher trop longtemps avec des tatanes en bois !? Et on se demande même s’il n’y a pas eu un peu d’inceste ou trop de consanguinité sur leur milliard d’habitants. Bon, on va être un peu loin. OK on est moqueur, mais c’est entre nous, surtout qu’ils vont bientôt gouverner le monde…

Fin d’après-midi, avec un peu de retard, nous retrouvons Marie dans le hall d’aéroport de Bangkok. Un peu fatiguée mais heureuse d’être avec les Glücks. À nous la Thaïlande ! On quitte l’aéroport en train puis en métro pour rejoindre notre auberge de jeunesse. Puis on prend notre premier repas sur la terre thaï ou plutôt un trottoir pour ne rien changer.

La Thaïlande en quelques mots : Pays bouddhiste (94% de la population). Le Siam (ancien nom donné à la Thaïlande) n’ayant jamais été colonisé, pour leur plus grande fierté, a développé des arts, une culture et même un alphabet propre. Ecriture et langage, pour l’instant, totalement incompréhensibles pour les Glücks.


Monday 13 february

Ce matin, au petit déjeuner, nous avons des gaufres importées de Vendée. Trop de bonheur !
Puis, après, moult recherches pour imprimer la totalité des papiers nécessaires à l’obtention de notre visa indien et même népalais à Bangkok. Nous allons rejoindre l’ambassade indienne. Il y a foule, mais deux heures plus tard nous ressortons avec un récépissé pour récupérer le précieux sésame et notre passeport dans une semaine. Du coup, sans passeport, on verra plus tard pour le visa népalais. On fonce à la gare afin de réserver nos billets de train, bus et bateau pour rallier l’île de Ko Pha Ngan avec tous nos amis qui arrivent ce mercredi.
Une fois l’organisation du voyage réglée, on dîne dans une gargote à côté de la gare puis nous prenons le train en direction de Nakhon Pathom, à l’ouest de Bangkok. On voyage en troisième classe, c’est rustique, mais ça a son charme avec les ventilateurs au plafond.

À Nakhon Pathom, se dresse le chedi ou stupa « le plus haut du monde », d’une hauteur de 127m, entièrement recouvert de tuiles vernissées de Chine. Ce lieu est vénéré par les bouddhistes du monde entier pour son ancienneté et son architecture. Les Thaïlandais en sont très fiers : c’est un peu leur tour Eiffel.






Retour en train sur Bangkok, en deuxième classe cette fois-ci, c'est-à-dire dans un wagon climatisé et rempli de Glücks de tous horizons. La nuit est tombée vers 18h30. Nous arrivons à notre auberge après 20h. C'était une bonne journée, on est tous bien fatigués, surtout Marie avec le voyage. On se dit que ça ne va pas être de tout repos particulièrement pour les autres qui arrivent pour une semaine. Cela dit, on devrait, on espère, prendre un peu de bon temps sur l’île.

Tuesday 14 february

Debout 6h30 ! Elles ne sont pas bien ces petites vacances Marie ? On quitte l’auberge à 7 h pour à nouveau rejoindre la gare de Hua Lamphong. On prend la direction du nord ce matin. Le train n’est pas à l’heure, dommage, on aurait pu dormir un peu plus. On arrive en milieu de matinée à Ayuttahya. Ville au passé prestigieux incontournable… d’après ! C’est à vélo que nous en ferons le tour. Ayuttahya fut en effet la capitale du royaume de Siam à son apogée, de 1350 à 1767… Elle comptait alors près d’un million d’habitants contre 60 000 environ aujourd’hui. Elle connut le règne de 33 rois qui, tous, furent de grands bâtisseurs. À son apogée, la capitale comptait 400 temples, 3 palais, 12 km de remparts, 17 fortins et 100 portes (ça en fait des clés !…).











 

Le retour sur Bangkok sera plus typique. Nous rentrons en bus, loin d’être le dernier modèle top-confort-VIP, un bus tout à fait commun dans notre tour du monde (avec la clim en plus). Nous arrivons au terminal routier de nuit, alors, au lieu de partir à l’aventure dans les rues environnantes pour trouver la station de métro la plus proche, on préfère prendre chacun un moto-taxi. Cela dit, la négociation et la route avec ces fous des guidons (sans casque) sont aussi une aventure.  On arrive à nouveau à l’auberge à l’heure du dîner. On  en a tous plein les pattes. Elles ne sont pas bien ces petites vacances Marie ?