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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

dimanche 23 octobre 2011

Réponse au CM2 de l’école Notre- Dame des Essarts

Voici notre premier contact avec Laure NICOLLEAU enseignante à l'école Notre-Dame des Essarts, en classe de CM 2 :
« J'ai donc  eu vent de votre aventure par vos neveux, nièces, soeurs, frères et parents ... Je me permets de venir vers vous car votre projet m'intéresse bien … Bref, je suis votre blog depuis votre départ, admire votre audace et me dis depuis le début "Comment faire pour en faire profiter mes élèves ?" Un jeudi matin (15 septembre), lors du rituel "quizz culture générale", nous sommes tombés sur une question "Quelle est la particularité du désert d'Uyuni en Bolivie ? " Le soir, en lisant votre blog, je me suis dit "Là, je la tiens mon accroche !" Parce que pour de vrai, c'était du hasard ! On les tire au sort les questions (...) J'ai donc "vidéoprojeté" la réponse à la question en images grâce à votre blog (...) Je vous ai présentés, deux élèves vous connaissent et ont donc pu alimenter cette présentation! Les élèves ont été bien attentifs mais à la question "Qu'en pensez-vous ? Que pourrions-nous faire avec Julien et Thierry ? " Certains étaient emballés, d'autres plutôt perplexes ... Du coup, on a décidé ensemble qu'on vidéoprojetterait votre blog le vendredi soir tous les 15 jours, on prendrait  le temps de lire et d'observer les photos, de pointer une punaise sur une carte et on vous mettrait un commentaire avec une question ! Ce que nous avons fait d'ailleurs samedi matin (…) Depuis j'ai essayé de réfléchir à un moyen de les investir davantage et j'ai pensé au nain d'Amélie Poulain ... J'explique : dans la littérature jeunesse il existe un livre "Clément aplati" "Flat Stanley" en anglais ... Ce petit garçon se fait écraser par une armoire et devient tout aplati ... L'énorme avantage qu'il y voit c'est de pouvoir voyager partout dans le monde à moindre frais grâce à la poste !! L'idée serait 1- de vous envoyer un "Flat Stanley" par la poste on pourra l'appeler "Flat Glück" (c'est juste un bonhomme en papier ..., ça ne prendra pas de place !!) Et 2- que vous vous preniez en photos avec notre "Flat Stanley" aux endroits où vous allez passer ... Vous nous envoyez les photos et nous, en classe on fait voyager un mini "Flat Stanley" sur une carte et on prend de ses nouvelles !! (…) »

Autant vous dire que les Glücks sont emballés, alors voici nos réponses aux deux premières questions.

Pourquoi avoir choisi de vivre une telle aventure ?

Les premières lignes du blog sont une réponse.  L’extrait d’un texte de Laurent Gounelle donne le ton. Le plus dur était de dépasser notre peur de l’inconnu, et donc à deux c’était plus simple. Ensuite, on a décidé de vivre cette aventure : «  Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. » En mots simples : nous en avions marre de la routine et nous ne voulions pas attendre une retraite que nous n’aurons jamais, pour découvrir le monde.

Pour Thierry, le goût de l’aventure est né tardivement, même si le terreau s’y prêtait (un père autocariste qui a parcouru toute l’Europe et plus). C’est la lecture qui a fait grandir cette soif d’aventure. Plus petit je n’aimais pas lire, mais je me suis rendu compte que c’était un bon moyen de s’évader, de voyager sans bouger, un moyen de rêver. Mon premier livre qui m’a donné réflexion au voyage était « Un thé à Shanghai » de Jamel Bahli. Histoire bouleversante d’un gars qui a failli perdre l’usage de ses jambes et qui après une rééducation courageuse, a entrepris de parcourir le monde en courant. Le deuxième livre est « 40 montagnes pour un tour du monde en solitaire » d’Alexis Gurdikan.

Pour Julien, étant routier, il passait déjà du temps sur la route à découvrir la France, mais son envie était de plus en plus grandissante de voir ce qui se cachait au-delà de nos frontières. Et avant notre départ, il se passionnait pour les reportages télévisés sur les pays du monde, les grands espaces sauvages, les explorateurs, etc. Tout cela lui donnait envie d’aller voir de ses propres yeux, de se faire son idée.


Est-ce difficile de changer de langue espagnol et anglais ?

Effectivement, arrivés en Nouvelle-Zélande nos bonjour, merci, au revoir nous venaient encore en espagnol au lieu de l’anglais. Pas facile de changer ses habitudes du jour au lendemain. Ensuite, ne maîtrisant pas très bien l’anglais (encore moins l’espagnol), nous ne risquions pas de mélanger les vocabulaires …


Suite à votre commentaire du 21-10-2011, voici les réponses à vos questions ainsi qu'à vos photos de votre travail transmis par e-mail. Sachez que nous avons hâte de voir les carambars ainsi que mini- Gluck et de le faire voyager avec nous.

Est-ce que les néo - zélandais sont sympas avec les Français en ce moment ?

Les relations entre la France et la Nouvelle-Zélande ont toujours été particulières. Le nucléaire et le Rainbow Warrior y sont pour quelque chose en plus du rugby. Mais aucun problème là-dessus, le peuple néo-zélandais est sympa et accueillant. Par contre, c’est sûr que le sujet rugby est plus sensible, certains sont chambreurs, d’autres beaucoup plus froids. Ils restent toujours respectueux en nous souhaitant bonne chance pour le match de dimanche, même s'ils ne souhaitent qu’une chose, nous écraser et gagner la coupe du monde. Nous voyons des drapeaux sur toutes les voitures, sur la plupart des maisons et au bord des routes, des affiches « Go All Blacks » , même à la piscine où nous étions.




Quelles sont les spécialités culinaires de la Nouvelle-Zélande ?

Comme en Angleterre, le plat de brasserie et des pubs le plus populaire est le fish and chips (poisson frit avec des frites). Ensuite, l’agneau d’herbe d’ici, a la cote. D’ailleurs ,nous n’avons pas vérifié, mais nous pensons qu’il y a plus de moutons que d’habitants sur l’île. Ensuite,  l’étendue des côtes néo-zélandaises rend les produits de la mer incontournables : moules, coques, palourdes, coquilles Saint-Jacques, huitres et même langoustes.
Enfin, il ne faut pas oublier les fruits : pommes, citrons et surtout le kiwi.
Mais sachez que les Glücks ne mangent presque rien de tout ça. Pour des raisons de budget,  notre alimentation tourne autour des pâtes, du riz, de la purée, des tomates, des carottes et de quelques boîtes  de conserve.

Ci-dessous, vos photos avec vos commentaires.

1- tableau des choix : comment on l'habille ?  comment on l'appelle ? Qu'est ce qu'il emmène ?
 2- on résume
3-Laure note les votes pour le choix du prénom du bonhomme aplati !
4-Capucine annonce, tout le monde est bien attentif !
5-M.G. avant son grand départ, avec tous les élèves de la classe
6-M.G. et toutes ses affaires (manque le drapeau)
7-Le livre de Clément aplati ... d'où est partie l'idée !
8-M.G. avec deux invités surprise ( Alexis à gauche, neveu de Julien et Florent à droite,  neveu de Thierry)
9-M.G. quittant l'école !
10-devant la poste, au revoir Mini Glück
11- à la poste, devant la dame qui ne nous a pas cru !!!

 A très bientôt avec Mini-Glück, votre travail nous ravit. Merci aussi Delphine (voir commentaire) pour ton passage dans la classe de CP de Florent et ne doute pas de la qualité de ton intervention