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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

mercredi 22 juin 2011

Cotopaxi - Baños

Samedi 18, direction le parc de Cotopaxi. Arrivés à l’entrée du parc vers 11 h, nous décidons de ne pas prendre de pickup pour nous monter à notre cabanas. Résultat : 17 km de piste, départ à 3000 m pour arriver à 3650 m, 4h de marche et tout ça avec 20 kg sur le dos.
Et le Volcan Cotopaxi qui reste toujours dans les nuages…
Notre Pilsenner à l’arrivée est méritée. Nous nous installons et partons à la recherche de petit bois afin d’allumer la cheminée dans notre cabane pour nous réchauffer.

Dimanche 19, nous nous réveillons dans les nuages, puis le ciel se dégage...
 Le cotopaxi, 2ème sommet de l’équateur avec ses 5897 m, toujours en activité.
Cette matinée dégagée nous permet enfin d’apercevoir les sommets des montagnes environnantes. On remarque que les jumelles nous manquent parfois pour observer la gente ailée. C’était de toute façon impossible de les emporter, étant donné le poids de nos sacs.

A gauche et enneigé, l'Iliniza Sur (5248 m) 6 ème sommet du pays et à droite l'Iliniza Norte (5126 m)
Ruminahui 4712 m
A gauche, le Sincholagua 4893 m et au fond à droite, enneigé, l’Antisana 5733 m.
Et 3 heures après, le ciel se recouvre à nouveau.
Sur la route, on constate par endroit les différentes strates laissées par les éruptions du Cotopaxi : en noir, la roche volcanique (basalte) et en  clair les couches de sédiments (terre).La dernière éruption date de 1877 où la ville de Latacunga fut entièrement détruite pour la troisième fois en 150 ans.
Nous avons ensuite fait la route pour Baños. D'ailleurs, dit Papa, pourquoi tes cars  ne roulaient pas à 120 km/h, ne klaxonnaient pas tout le temps et ne doublaient pas à droite!!??

Baños de Agua Santa, ville de 18000 hab. à 1820 m sur les pentes du volcan encore et régulièrement actif du Tungurahua (5016 m).
Nous avons choisi cet endroit pour enfin se poser après 12 jours avec 4 heures de marche minimum et parfois nos 20 kg sur le dos. Lessive, couture, nouvelles via internet et farniente au programme.
Pour info Gérard, on a trouvé ton hôtel :
Lundi 20, notre PC nous laisse tomber… assez rageant. Nous partons dans l’après-midi à la piscine afin de nous détendre. Trois bassins nous y attendent, l’un à environ 20°C, le deuxième à environ 30°C et le troisième à 42°C : eau chauffée par le volcan.
Le soir, petite Pilsener dans le BDB local. Pour info Momol, la bouteille de 60cl est à 1$, voire 1$50, soit moins d’un euro. Alors, à ce prix-là, le patron ne peut pas se permettre de payer sa tournée !

Mardi 21, direction les pentes du Tungurahua qui domine la ville. Notre ascension passe par la statue de la vierge qui domine la ville.
Nous marchons parmi les eucalyptus, les colibris et les serres de culture.
Au bout de 3 heures de marche, sans apercevoir le sommet du volcan, on entend les grondements d’un orage qui approche…
Résultat : plus d'une heure de descente sous une pluie battante.
Deux heures après, le ciel menaçant avait laissé place au soleil. Comme disent les Equatoriens, " le temps est comme l’humeur des femmes… il change très vite ! "

Mercredi 22 : Petite balade pour apercevoir une magnifique cascade selon le guide…
Ca laisse rêveur, n’est ce pas ?

Cette après-midi, il pleut. Donc, nous en profitons pour vous laisser ce nouveau message sans notre PC toujours bizarrement convalescent.
Demain matin, petit tour dans la vallée de Baños et ensuite direction Riobamba dans l’après-midi.