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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

vendredi 13 janvier 2012

Parc Taman Negara et les sangsues.

Monday 9 January

On quitte Jerantut en minibus rempli de Glücks, entendez : touristes européens. Le minibus nous dépose à Kuala Tembeling où nous prenons une pirogue afin de remonter  la rivière Tembling sur 60 km et d'arriver au village de  Kuala Tahan aux portes du parc Taman Negera. Pour information, ce parc national de 4 300 km² est un immense morceau de jungle totalement préservée. Il est encore plus vieux que la forêt amazonienne, puisqu’il a 130 millions d’années ! D’après ! En effet, pendant tout ce temps-là, pas de périodes glacières, de volcans, de météorites, de tsunamis, de bombes atomiques ou  d'autres événements qui auraient pu causer sa perte. Cet endroit est peuplé de familles aborigènes appelées : Orangs Aslis (orang=homme, asli=sol), vivant seulement des produits de la forêt (fruits, animaux, plantes). La forêt renferme aussi toutes sortes d’animaux sauvages : tigres, léopards, ours, buffles, tapirs, éléphants, singes, cerfs, serpents, écureuils volants, chauve-souris, ainsi que des plantes vénéneuses et carnivores. Voilà le terrain de jeu des Glücks  pour ces prochains jours !

La balade en pirogue est reposante. Mini-Glück en profite pour découvrir les premières saveurs de la jungle.

On croise des buffles venus se désaltérer, des singes dans les arbres, quelques oiseaux et des familles d’Orang Asli au bord de la rivière.



Après 3 h de navigation, on débarque à Kuala Tahan. On paye notre droit d’entrée, sauf mini-Glück qui entre une nouvelle fois en clandestin.


Nous nous installons dans notre dortoir, où nous ferons la rencontre d’une Afghane et d’un Américain d’origine colombienne. Le voyage offre des rencontres totalement improbables ! Ce dernier nous invite rapidement à venir passer une nuit dans la jungle pour observer les animaux. Là, pas de problème, les Glücks sont toujours partants pour l’aventure. Oh, t’as vu, un rat ! Oui, un rat vient de traverser le dortoir, mais les Glücks ne sont pas choqués plus que ça.
On dîne une nouvelle fois dans une échoppe au bord de la route : des pâtes avec des petits légumes bien épicés et un thé glacé avec du lait. Trop bon ! Et le tout pour 6 ringgits soit 1€50.


La nuit tombée, on se fait une petite sortie nocturne en avant-goût de la nuit prochaine dans la jungle. Le parc se situant sur l’autre berge de la rivière, on prend donc une pirogue à moteur pilotée par un autochtone pour effectuer la traversée. On se rend donc avec notre Afghane, Christina, et notre Ricain, Harry, à un observatoire surélevé en lisière de la jungle.
On y voit passer quelques biches, ou plutôt on devine la silhouette de biches avec leurs yeux brillants à la lumière de nos lampes frontales. Puis on continue dans la jungle, sans Christina qui doit partir de bonne heure le lendemain. Vraiment trop excitant ce genre de balade : ça nous rappelle nos sorties avec Naïma et Jésus en pleine forêt amazonienne. Tous nos sens sont au taquet. Au rendez-vous : fourmis, papillons, grenouilles (venimeuses) et quelques cris étranges.



Allez, on rentre afin d’être sûr de trouver une pirogue pour la traversée. Harry est un bon zig comme on dit chez nous. Du haut de ses 27 ans, il a tout du Glück approuvé.


Tuesday 10 January  

Le rat ayant fait des siennes dans la nuit, le sommeil se prolonge une fois le soleil levé. On repart en fin de matinée pour le parc. Notre randonnée passe par la canopée : plusieurs passerelles entre les arbres à 45m de haut pour une longueur totale de 500m. C’est bien rigolo, mais pas beaucoup d’animaux à l’horizon ! Pourtant, au niveau touristes, il n’y a pas foule.




La pluie commence à tomber. On continue notre parcours pour passer par un point de vue appelé Bukit Teresek. Ce nom nous fait penser à une amie et à une phrase culte… Audrey, si tu nous lis ! D'ailleurs, tes commentaires nous manquent...




Comme Christophe, on trace la route ! L'eau ruisselle sur nos visages, l’eau de pluie ou la sueur, sûrement les deux car il fait encore bien 30°C. On croise un couple d’Anglais dont l’homme est en sang au niveau du cou et des chevilles !!! What’s happened ? (Que s’est-il passé ? pour ceux qui parlent Anglais comme un Glück…) Il nous explique que dans la direction que nous prenons, nous allons rencontrer des sangsues !

Sangsue : invertébré de la branche du lombric qui a d’ailleurs l’apparence d’un ver de terre. Oh, regarde mini-Glück, comme ils sont marrants ces vers à se tenir droit debout comme ça !


- Dis-moi petit ver, pourquoi te dresses-tu comme ça quand j’approche ?
- Mais, c’est pour mieux te grimper dessus mon enfant !


- Et pourquoi grimpes-tu sur mes chaussures en ondulant comme ça petit ver ?
- Ah, mais c’est pour accéder à mon repas mon enfant !
- Et dis-moi petit ver, as-tu des ventouses pour rester collé comme ça ?
- Eh oui mon enfant ! J’en ai une à chaque extrémité !
- Et dis-moi petit ver, c’est quoi ton repas ? Mon pantalon ?
- Ah non mon enfant ! Je vais passer à travers tes chaussettes, me coller à ta peau.
- Mais pour quoi faire petit ver ?
- Grâce à ma ventouse antérieure munie de trois mâchoires, je vais inciser ta peau et sucer  ton sang mon enfant ! Je peux en ingurgiter dans mon corps 8 fois mon poids, me nourrissant ainsi pour plus d’un an !
- Ah, mais t’es pas cool toi comme petit ver ! Mes amis ne vont pas te Glück-approuver. 
- Et ça fait mal ?
- Non mon enfant ! Cela ne fait absolument pas mal, car ma salive contient un anesthésique et un anticoagulant (l'hirudine). Il faut me décoller avec minutie. Et à mon départ, je laisse une petite plaie qui n’arrêtera pas de saigner tant que ma salive fera effet.
- Ah ouai, mais t’es pas cool quand même ! Heureusement que tu ne refiles pas de maladie comme les moustiques ou les rats.

Merci mini-Glück pour toutes ces informations. Les Glücks marchent avec le pantalon dans les chaussettes et contrôlent régulièrement l’avancée des sangsues sur les chaussures. Peine perdue : Thierry sera le premier à partager son sang et ce n’est que le début.
Après environ 3 heures de marche, on quitte la jungle pour rentrer au village de Kuala Than. Il est 15 h et il pleut. Rien de surprenant, c'est la saison.
À l’hôtel, on retrouve  notre ami qui nous veut du bien, Harry. On déjeune et on achète en même temps notre repas du soir. On prépare notre paquetage pour retourner dans la jungle, il est 17h.
Notre plate-forme d’observation, appelée « hide », est à 3,100km selon les panneaux qui nous semblent peu précis. On a remarqué qu’il nous fallait bien du temps pour faire 500m, sans trop de dénivelé. Il pleut toujours, c’est la galère. Le sentier est de plus en plus boueux. Harry manque de se ramasser par terre à plusieurs reprises, mais progresse d'un bon pas, ne semblant pas se soucier des vers suceurs. Mais, comme les Glucks, il s’arrête afin de contrôler l’état des chaussures, chaussettes et pantalon. Par endroits, la végétation est si dense qu’il fait presque nuit. On aperçoit une sorte de paon blanc et noir. Pas le temps de dégainer l'appareil photo, il n’est plus là.



Au bout de deux heures de marche, nous arrivons à notre lieu de planque. Il est 19 h.
On déchausse et on constate les dégâts des sangsues. Tout le monde en a pour son grade. On s’installe, séance photo, puis avec mini-Glück on passe plus de 3 heures à scruter et écouter les environs.


Nos yeux s’habituent au noir. On examine par moment la végétation avec nos lampes, mais pas grand-chose à se mettre sous la dent. On profite des sons de la jungle. On s’excite en  entendant des grognements à proximité, mais rien, toujours rien. Les habitants de la jungle sont discrets ou ils restent peut-être à l'abri avec cette pluie qui ne cesse de tomber. Puis on sait qu’avec la nature, il faut aussi de la chance, ça se mérite, c’est pas le zoo ! On s’endort avec la musique de la jungle. La température se « rafraîchit » avec la pluie, descendant en dessous des 25°C. Grrr,  fait froid !


Wednesday 11 January

Harry nous quitte dès 7 h ce matin : il a un bus à prendre ! Merci Harry pour cette initiative, c’était un bon moment. On a bien rigolé. Tu as l’esprit et l'humour Glück sans problème ! Chapeau pour ton voyage qui dure depuis le 20 juin 2010 : ça nous laisse rêveurs et/ou songeurs. Bon vent !
Les Glücks restent au camp jusqu'à 10h. Mais toujours rien à voir et il pleut encore.

On a bien l’impression qu’il a plu toute la nuit. On reprend le même chemin que la veille en plus boueux. On entend les singes hurleurs au loin et le chant de différents oiseaux qu’on arrive à apercevoir de rares fois.

Nous avons la confirmation sur les précipitations de la nuit à la vue de la rivière voisine. Les plages qui étaient accessibles la veille sont entièrement recouvertes.
Même constat au retour au village où les restaurants flottants se sont sacrément éloignés des rives.
12h30, nous voilà donc de retour. Julien a encore eu la visite des sangsues dans ses chaussettes, quel chantier ! On déjeune. Ce midi, au menu, des petits poissons frits avec une sauce « spicy » selon la cuisinière. Elle nous avait prévenus. Nous mangeons avec les larmes aux yeux et la bouche en feu. Pourtant, depuis 1mois et demi, on pensait s’être habitué aux épices. Sur une table voisine, on aperçoit la tête de Cantona sur un journal. Qué paso ??? On ne comprend pas, c’est écrit en Malaisien. Il veut être président ?

L’après-midi, on passe nos corps, nos affaires, mais pas la banlieue, au karcher… On s’organise pour quitter le coin et écrire nos péripéties sur l'ordi. Puis, on fait aussi la connaissance de notre voisine de dortoir, Ariel, une jeune Australienne de 22 ans qui ne trouvant pas de travail, voyage : ça nous laisse rêveurs et/ou songeurs…

 Souvenirs de sangsues :

À vous de jouer ! À quel animal appartient cette trace de pas aussi grande qu’une main ??


Thursday 12 January 

Clin d’œil : dans un mois, nos ami(e)s viennent nous rejoindre en Thaïlande. Marie (du verger), Laure (nommée mamie), François (nommé Nanard), Christophe (nommé Cricrof), Aurélien (nommé Biquette). Mick ! Tu nous confies ton frère pour 10 jours, on fera du mieux pour ne pas le perdre… quoi que ;-)


Donc, ce matin, il pleut ! On s’en, Gérard ! Euh pardon, on s’en fout, car on part pour une région montagnarde appelée « Cameron Highlands ». Rien à voir avec Cameron Diaz ! Son nom provient du géomètre anglais qui découvrit la région, William (l’a pas de problème) Cameron. On quitte le village vers 9h30 avec 5 autres touristes parlant le Glück : Ya, Ya ! Après deux arrêts, on change tous de minibus afin de poursuivre notre route. Il est midi.
La pluie a cessé, nous laissant l’espoir d’une météo plus clémente à notre arrivée. On quitte la jungle pour traverser pendant plus d’une heure les cultures de palmiers à huile. La route s’élève petit à petit en passant par d’innombrables lacets. On retrouve la forêt, puis des serres horticoles. La région est connue pour ses cultures de thé, de fraises, de légumes et d’arbres fruitiers. Nous arrivons à Thana Rata vers 16h. La ville nous fait penser à une petite station de montagne avec pas mal de béton. Par contre, mauvaise nouvelle : il pleut ! Peu importe, on est là deux jours. Après la boue et les sangsues du parc de Taman Negara, un peu plus ou un peu moins, là pas de problème avec les Glücks. Au programme : randonnée parmi les plantations de thé et gravir un ou deux sommets environnants si possible. Sommet est un grand mot : on est loin des Andes ! Ceux-là culminent juste à 1800 m.

NB : Attention on a publié en même temps notre résumé sur l'Indonésie.

Indonésie vue par les Glücks

Voici quelques lignes sur un petit bout de l’Indonésie que nous avons visité, soit trois îles, Bali, Java et le sud de Sumatra. 

Leur drapeau :

Effectivement, c’est (presque) le même que celui de la principauté de Monaco !

Nous y avons passé 33 jours et nous avons parcouru environ 1800 km au total. Pays de 240 millions d’habitants dont la moitié sur l’île de Java qui est grande comme 1/4 de la France…  C'est l’île la plus peuplée au monde. C’est le 4ème état le plus peuplé du monde derrière bien sûr la Chine, l’Inde et les Etats-Unis.
L’Indonésie est composée de plus de 17 000 îles, avec des cultures et des dialectes (700) différents pour la plus part ! Tout ce monde sous le même drapeau, pas simple.

Un peu d’histoire, mais pas trop :
C’est un état jeune. Il faut savoir que jusqu'à la seconde guerre mondiale, le pays était sous la main mise des Hollandais ! Grande découverte pour les Glücks. On a vite compris pourquoi il y avait tant de Hollandais.  Par contre, au contraire des autres colonisateurs de par le monde, ils n’ont laissé que peu de traces. Ils ont délaissé les différents dialectes, les religions et n’ont imposé aucune éducation. En gros, diviser pour mieux régner et ne pas les rendre plus intelligents…
Après le départ des Hollandais, ont suivi différentes guerres de pouvoir, avec Suarto comme dictateur. Depuis, Susilo Bambang Yudhoyono (SBY) est président et le pays devient une nation émergente. Il a du boulot car le pays était, il y a encore quelques années un des plus corrompus au monde. On a bien vu que les contrôles de police se réglaient encore à coup de billet (Momol on a pensé à toi...).

Anecdote : Obama a passé une partie de son enfance à Jakarta.

Économie : D’après une étude, l’Indonésie serait dans les 10 premières puissances mondiales dans 20 ou 30 ans.

La population : Les gens sont toujours souriants et ça ce n'est que du bonheur ! Jusqu'à présent, on n'avait jamais eu un accueil aussi chaleureux. D’après notre guide, Heri, hypocrite mais souriant, c’est toujours plus agréable quand on se fait avoir. C’était quand même bien sympa, même si par moment ces excès d’attention nous fatiguaient. Pas l’habitude ! Surtout à Sumatra où les gens étaient un peu plus insistants, mais on est loin des souks de Marrakech quand même. Sinon, on a pu remarquer aussi une certaine jalousie envers les immigrés chinois. Comme dans bien des endroits, ils ont la fibre des affaires. Du coup, ils représentent pas mal de richesse.

Religion : Animistes jusqu’au 5ème siècle, puis hindouistes et bouddhistes. Puis, du 8ème au 10ème siècle, le pays s’islamise sous l’influence des marchands arabes. Aujourd’hui, c’est le plus grand pays musulman du monde et c’est le premier pays musulman de notre voyage. Le chant du muezzin fut une découverte pour Julien. On resta sidéré dans certaines grandes villes, d’entendre 3, 4 voire 5 muezzins crier en même temps l’appel à la prière, même à 3-4 heures du matin. Si on en râlait parfois, ça fait partie du voyage, on respecte. On a constaté que l’appel à la prière est même diffusé à la télé coupant le programme en cours.  Ils sont fous. Ensuite, la religion est toujours un sujet sensible et comme partout dans le monde, pour toutes les religions, les extrémistes foutent le bazar et même plus. On a vu, dans les journaux télévisés, des conflits sur certaines îles où même des maisons d’autres pratiquants sont carrément mises à feu. Quelle que soit la religion, l’intolérance dans la croyance est quelque chose qui dépasse les Glücks, les rendant encore plus athées. (les chrétiens interdits de célébrer Noël à Java  - Les habitants d’Aceh vivant la charia depuis dix ans).

La musique : Pas trop de musique traditionnelle, sauf à Bali évidemment, où la tradition est très importante (Danse 1 et Danse 2). Du coup, c’est plus de la musique internationale, ou des groupes locaux au style très occidental.

Cuisine : Comme en Amérique Latine, beaucoup de riz. D’ailleurs, l’Indonésie n’en produit pas assez pour elle-même. Mais au contraire des sud-américains, les plats sont plus épicés et variés. On y mange même les chiens sur certaines îles ! Peut-être en a-t-on mangé sans le savoir ! En tout cas, il y en avait très peu à traîner dans les rues ! En est-ce la raison ?


L’immanquable Nasi Goreng :

Ecologie ou Environnement : Tout est souillé, l’un des pays les plus pollués (pour l’instant...) de notre voyage. Des plages aux montagnes où nous sommes passés, c’est une immense déchetterie. En même temps, on constate que rien n'est fait, d’un côté pour qu’il y est moins de déchets et de l’autre pour les collecter. Alors, à quoi bon  faire quelque chose ? -nous diriez-vous. Sur l’île de Sumatra, on aura constaté l’important déboisement par endroit pour faire place aux plantations de palmiers, afin d’en exploiter l’huile. En quittant l’Indonésie pour la Malaisie, on remarquera, vu du ciel, qu’une grande partie de l’île a perdu sa forêt pour cette exploitation ainsi qu'en Malaisie. Le genre de drame que nous créons sans nous en rendre compte à l’autre bout de la planète : la biodiversité des forêts est remplacée par des champs de palmiers. On ne regardera plus nos "BN" de la même façon.

Comme la Nouvelle-Zélande, ce pays est situé sur la ceinture de feu et à proximité d’une faille de la croûte terrestre. On risque forcément d’entendre à nouveau parler de lui en drame, entre les volcans, les tremblements de terre ou encore un terrible tsunami comme en 2004.


Sport : FOOT FOOT, ils ne parlent que de foot. Zidane est sans conteste, le personnage français le plus connu ... après les Glücks maintenant. Sinon, il y a aussi le badminton.

Transports : Vitesse moyenne = 30km/h. Que ce soit une route goudronnée ou une piste, le résultat est le même. Ils sont trop nombreux, c’est tout ! Et heureusement que beaucoup roulent en scooter. Mais par endroit, des pointes de vitesse sont possibles... On a vu quelques camions renversés, régulièrement, des images de bus accidentés à la télé, et même un angkot en vrac ainsi que ses passagers, au bord de l’autoroute en arrivant à Jakarta. Rien d’étonnant, c’est du n’importe quoi : on double à gauche ou à droite, on dépasse sans visibilité, on roule sans casque (la plupart du temps) de 1mois à 77 ans et à 4 sur le scooter, les voitures, les bus et les camions roulent en totale surcharge. Des fous comme en Amérique Latine ! Du coup, ça ne nous offusque même plus.

Presse, TV : pas grand-chose à lire en Anglais dans les journaux. Par contre, comme en Amérique Latine, les photos d’accidents, de règlements de comptes ou autres sont bien visibles et sanglantes.

En vrac :

Ecoles : les enfants n'ont cours que le matin de 7h à 12h30 avec des uniformes de couleurs identiques suivant les âges.

Lors de nos  sorties matinales, on a constaté que l’Indonésien se lève tôt. Dès 5h du matin, on voit des personnes de tous âges dans les villages.

Le café est très bon sauf que n'étant pas filtré, il y a le marc dans le fond de la tasse (ça fait à manger...).







On verra régulièrement des mosquées en construction et fait amusant, des cahutes sont installées au bord et même au milieu de la route afin de faire la quête pour financer la construction. Même chose dans les commerces : il y a des urnes pour déposer de l’argent. Nous qui pensions que c’était les pièces jaunes de Bernadette, ou plutôt les billets verts, car ici les pièces ne valent pas grand-chose.
Les toilettes sont des toilettes à la turque, avec un seau d’eau pour chasse d’eau. Pas de papier toilette non plus : on se nettoie avec de l’eau, ça c’est pas Glück approuvé, car tu repars avec le derrière tout mouillé.

Indice du coût de la vie :

Un litre de gazole : 4 500 roupies indonésiennes, soit environ 40 centimes d’euro.
Une bière Bintang de 630ml : 25 000Rpe, soit 2€20.
Un plat, style nasi goreng : en moyenne 10 000Rpe, soit un peu moins d’un euro.
Une chambre de Glück : de 6 à 10€ (la chambre et non par personne…)
Un coca de 300ml : 6 000Rpe, soit environ 50 centimes d’euro.