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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

lundi 19 mars 2012

Familly Glück-Team au complet

Mercredi 14 mars

Comme prévu, journée très tranquille. Le soir, nous ferons la connaissance de Marie (Belge ou ce qu'il en reste) et Sakina (Française, mais de région parisienne) et nous dînerons avec elles. Soirée très distrayante, chacun partage ses aventures et ses loisirs. On se fend la gueule. La bavarde, Sakina, nous fait part de sa (surprenante) passion pour la chanson française, très rétro, vieillotte et carrément déprimante (Dalida, Barbelivien, Fugain, Aznavour et même Bruel). Puis Marie, elle, en vraie Belge, défend ardemment Brel et les frites belges et non françaises (french fries). Alors, vous connaissez les chambreurs que nous sommes. Nous ne manquons pas de les  taquiner sur ces différents sujets. Et qui aime bien châtie bien !


Jeudi 15 mars

8h., nous attendons l’arrivée devant l’aéroport de Siem Reap de la « Familly  Glück-Team ».
8h30., les voilà. Belle surprise : ils débarquent tous avec un t-shirt tamponné « Glücks Cambodge 2012 », une idée qui a déjà fait son chemin chez les Glücks…
Photo de famille devant l’aéroport avec, évidemment, mini-Glück qui a le droit à toutes les attentions de nos sœurs. Fayot !! Dès la première photo, on constate que certains s’en foutent.
En chemin pour la guest house, nous avons déjà droit à ''une Mélissa'' : « Ça fait drôle de les voir en vrai ». Nos amis ont une bien petite mine, ils nous racontent leur nuit blanche à l’aéroport de Kuala Lumpur. 

Épatés, on aurait envie de dire qu’ils ont déjà vraiment tout d’un Glück… Ils ont commencé leur nuit dans l’aéroport, mais juste endormis, ils se feront chasser pour une désinfection anti-moustiques des lieux. À la porte, la « Familly  Glück-Team » ! Tout le monde dehors ! Déjà que dormir dans un aéroport n’est pas chose aisée, mais alors dormir dehors on imagine même pas ! Les photos parlent d’elles-même… Paye ta « Dream-Team ».



Nos super frangines ou les fayottes, suivant les points de vues...
 

L’après-midi, on part tous ensemble dans un même mini-van pour les rives du lac Tonlé Sap. Un lac immense, le plus grand d’Asie du sud-est, un des plus poissonneux au monde et au phénomène hydrologique unique. Lors de la saison des pluies, le Mékong en crue atteignant un niveau supérieur à celui du lac, force le courant de la rivière Tonlé Sap à s’inverser pour aller remplir le lac en amont, multipliant ainsi sa surface par quatre et augmentant sa profondeur de dix mètres. Notre embarcation passe par le village de Kampong Phluk (2000 habitants) avec ses maisons sur pilotis. Etant en saison sèche, on peut observer ses maisons de bois perchées à plus de dix mètres du sol. Difficile d’imaginer qu’en saison des pluies le niveau de l’eau soit 10 mètres plus haut.









Comme on avait pu l’apprendre au Laos, la construction de barrages sur le Mékong en Chine et au Laos menace sérieusement cet écosystème. Il faut savoir que 3 millions de Cambodgiens vivent du Tonlé Sap. 
 
En rentrant, on achète nos billets pour accéder au site de Angkor Wat afin d’y observer le coucher du soleil. La « Familly  Glück-Team » est prévenue, c’est Nanard le spécialiste Glück en coucher de soleil, alors à vos appareils ! C’est du temple du Bayon que nous voyons le soleil disparaître.



Nanard, tu as de la concurrence : Estelle assure en mode crépuscule.
Le soir venu, apéritif maison, trouspinette, ti'punch, saucisson, olives, pistaches et pizzas pour dîner. Un bon souvenir des moments passés en famille, que du bonheur ! Chapeau la « Familly  Glück-Team » ! Vous engrangez des points pour l’approbation. À 20h15, les Glücks se retrouvent juste en compagnie de Marie et Sakina, tous les autres sont allés se coucher… On peut comprendre, surtout que le lendemain on se lève très tôt. On finira donc la soirée avec nos distrayantes francophones.


Vendredi 16 mars

4h, debout. Ça, c’est des vacances ! Vers 5h30, nous arrivons face au temple de Angkor Wat. On n’est pas les seuls. Pour information, le site d’Angkor Wat est immense. Il recouvre une surface de 20km par 20km avec des centaines de temples. Ce n’est pas un seul temple comme se l’imaginaient les Glücks avant leur voyage.









Nous faisons le tour du temple. Ensuite, vers 8h, on se prend un petit café, et non une bière comme nos pères Glücks après le lever du soleil sur le volcan Bromo







Non, ce n'est un pas un photo-montage. Mini-Glück voulait toucher le petit cochon qui passait entre nos jambes lors de notre pause café.

De bon matin, l’équipe repart pour le temple « Banteay Srei » appelé la citadelle des femmes. Il est entièrement décoré de reliefs proches de la perfection. D’après le routard, seules les femmes étaient capables d’une exécution aussi délicate.


Pause jus de fruit ou houblon et achats. Hervé craque...
Le temple Pre Rup en briques.

Ensuite, nous allons voir le temple de « Ta Phrom » où ont été tournées des scènes du film Lara Croft Tomb raider, avec Angelina Jolie. Ici, la jungle a pris le dessus sur les constructions. Les fromagers poussent à même les tas ou murs de pierres. Le tout est phénoménal, impressionnant, trop chouette.


Certaines parties sont en restauration.

On déjeune dans une gargote du site, puis on part pour un dernier temple, Angkor Thom.





À 15h, soit après 10 heures de balade sous une chaleur écrasante, on rentre se reposer un peu. En début de soirée, on repart en centre-ville de Siem Reap en tuk-tuk. Programme : apéro, marché, dîner barbecue cambodgien, puis lavage des pieds par les poissons pour certains. « Ça Ssatouille !! Ça Ssatouille !! »















Samedi 17 mars

À 7h, on quitte notre guest-house pour rejoindre la gare routière. Notre navette, déjà bien remplie de 8 Glücks et leurs sacs à dos, fait plusieurs arrêts pour récupérer 4 autres personnes. Des transports comme on les connaît bien dans notre Glück TDM. Et non , Melissa, on ne va pas jusqu’à Battambang comme ça !…
On arrive justement au terminal routier environ 1h après. Un terminal de bus comme on connaît bien, puis on monte dans notre bus, un bus comme on les connaît bien. « Familly  Glück-Team » est dans le bain.


Vers 8h30, nous quittons Siem Reap. Un peu après 1h de transport, nous faisons une pause en-cas. Au menu… des criquets ! « Familly  Glück-Team » est dans le bain du Glück TDM !


Après 120km et 3h30 de tape-cul, de dépassements un peu limite et surtout d’une multitude de coups de klaxon qui fera râler les Français, donc à 12h, nous débarquons à Battambang, où nous sommes attendus par les tuk-tuks de notre logement. Il faut dire qu’Hervé dirige d’une main de maître une bonne partie de notre programme. Et l’autre partie, dans l’ombre, est gérée par nos frangines. Et tout ça n’est pas pour nous déplaire. Continuez, on ne réfléchira pas longtemps pour vous attribuer la fameuse certification Glück, si ce n’est déjà fait, vous vous en doutez bien.


On s’installe à l’hôtel. C’est le grand luxe et ça aussi ce n’est pas pour nous déplaire. On quitte petit à petit notre apparat de Glück tour-du-mondiste économe. Dans 10 jours, on est de retour, alors, profitons. Nos repas, nuits d’hôtel, etc... que nous calculions toujours par rapport au coût de la vie locale et non française, c’est fini. Nous prenons l’apparat du touriste européen que nous avons Glück désapprouvé. C'est à dire, on remet tous les prix en euros et on se dit « Ah, mais ce n’est pas cher ! » afin d’éviter « LE » choc à notre retour. Même si on pense n’avoir jamais totalement quitté la planète terre pendant ce voyage.
La chambre Glück, la plus grande, est lieu de rassemblement pour l’apéro.
Après le déjeuner, nous allons faire un tour de « Bamboo Train », l’attraction touristique du coin. Explication : la voie ferrée toujours en exploitation, mais avec seulement un train de fret par mois est aussi utilisée par les locaux comme moyen de transport. Pour cela, ils utilisent des plates-formes en bambous montées sur deux essieux et entrainées, via une courroie, par un moteur de tondeuse.  Le tout se démonte rapidement afin de faire place à l'éventuel arrivant d’en face. Une façon amusante de voir la campagne cambodgienne. Les chariots n’avancent pas plus vite que 40km/h mais on a bien l’impression d’aller plus vite. Voir vidéo. Certaines jonctions entre les rails sont douloureuses pour les fesses et l’alignement, le parallélisme des rails par endroits est réellement effrayant, mais ça passe. Arrivés au bout  de notre voyage, une bière locale, Anchor, s’impose. Pour notre plaisir, mais aussi celui des villageois qui vendent boissons et souvenirs en tout genre. On s’amuse un peu avec les enfants. On a remarqué depuis, dans ce pays, en plus d’être vraiment adorables, les enfants sont toujours tout sourire avec nous.
Des belles têtes de ...




 Retour en tuk-tuk, frères et soeurs réunis.


Coucher de soleil au Cambodge, Estelle assure.
Ce soir, nous fêtons la St Patrick au Cambodge, et ce, dans un bar-restaurant tenu par un Français. C’est aussi ça, la mondialisation ! Après ce très bon moment en famille, on rentre à l’hôtel afin de regarder le match de rugby Galles-France.






Un petit digeo ?! Oh bé, pas de refus ma fois !... O'lè un petit machin d'alcool de palme. Les 8 de la familly Glück trinquent. Oufff, fait chaud !...

Dimanche 18 mars


9h, nous quittons Battambang en bus pour rejoindre la capitale Phnom Penh à 290km de là.
La « Familly Glück Team » squatte le fond du bus. Ça secoue, ça rebondit, ça klaxonne, fait chaud sur le moteur, le Français râle, tout va bien !
On traverse des plaines de culture, certains coins de rizière où la terre retournée est inondée. Sinon, le reste du paysage est aride, car c’est l’hiver et la saison sèche. Comme dans tout pays tropical digne de ce nom, il y a deux saisons et l’été c’est la saison des moussons.


On arrive sur Phnom Penh vers 14h30. Dès la descente, nous nous faisons alpaguer par une multitude de conducteurs de tuk-tuks. Visiblement, ils sont au courant des passages de Glücks dans la ville. Notre famille n’a pas l’habitude de tant d’attente et de sollicitation de la part de nos fans. Non, ce n’est pas facile la vie de Glücks célèbres ! Hervé, notre fin négociateur, leur fait comprendre que nous ne pourrons pas utiliser tous leurs engins… deux suffiront. D’ailleurs, notre acheteur perd un peu patience. L’hôtel étant à 7km, les prix et les temps de routes varient énormément. Hervé se demande s’ils ne le prennent pas pour un c… Non, non,  juste pour un américain !
Après quelques tergiversations, la famille reste soudée et on prend la direction de l’hôtel à bord de tuk-tuks. Petite parenthèse, nous passons devant un magasin de puériculture avec une certaine marque de meubles qui nous tient à coeur.


Notre hébergement est au top ! Il y a même une piscine. Bonnes vacances  la « Familly Glück Team » !?!








Lundi 19 mars

Aujourd’hui, après avoir publié ce message, nous partons tous les neuf à Ptea Clara. C’est une maison d’accueil à côté de Phnom Penh. Les Glücks étaient rentrés en contact avec Mr et Mme Rousseau avant leur départ grâce à une amie, Pascaline, qui y avait fait du bénévolat quelques mois. Pascaline, on n’oubliera pas d’embrasser les enfants pour toi. Et puis, moment important : mini-Glück va y laisser les dons récoltés par la classe de Laure.
À lire prochainement sur le blog !