.

« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

samedi 24 septembre 2011

La Serena – Vallée d’Elqui : T’as pas vu mon maillot de bain ???

Martes 20 Septiembre.
Après treize heures de bus, de nuit, nous voilà à la Serena, ville côtière de 150 000 habitants. Nous quittons la région « Norte Grande » (dites norté grandé) pour le « Chico Norte » (petit nord). Comme d'habitude quand nous débarquons dans une ville, nous commençons par chercher l'office de tourisme puis un hôtel pas cher ou, depuis un mois, un camping, ou l'inverse. Et ensuite, nous cherchons le marché ou restaurant local et non touristico pour manger de façon économique. Voilà notre activité la majeure partie du temps qu'on ne peut publier dans le blog. Où dormir ? Où manger ? Et on ne vous parle pas des interminables temps d'attente dans les terminaux, arrêts de bus ou taxis collectifs.
Une nouvelle fois, nous constatons que c'est bel et bien l'hiver sur la côte. Triste temps et triste ville comme le bord de mer chez nous, l'hiver.

On cherchera toute la matinée un camping, mais la plupart sont fermés ou n'acceptent pas les tentes, car ici c’est la saison basse. Effectivement, les Glücks sont rares. On finira donc dans un petit hôtel. Où dormir, c’est fait. Puis on déjeunera non loin de la plage dans un restaurant justement pas cher que nous avions repéré en chemin. Le serveur franco-allemand-argentin nous demandera tout surpris ce qu'on fait là !! « C'est nul ici. » Oui oui, on a remarqué. On lui expliquera qu'on descend à nos rythme et envie sur Santiago et qu'on part dans les terres le lendemain. Après-midi d'hiver très tranquille. Internet et TV depuis San Pedro et le désert d’Atacama : les Glücks se reposent. Nos familles qui pensaient qu'on ne se reposait pas doivent être rassurées. Le calme avant la tempête néo-zélandaise, on se dit. Mais bon, faut pas que ça dure, car là, on commence vraiment à trouver le temps long.

Miércoles 21 Septiembre.
T'as pas vu mon maillot de bain !??? Laisse tomber, il ne fait même pas 15°C et l'eau aussi à mon avis… Eh oui, encore sous la grisaille et la fraicheur. Nous partons donc dans la vallée d'Elqui à 2h de bus à l'est.
On longe le Rio Elqui, les cultures de fruits, de légumes (choux-fleurs) et de vignes tout en hauteur avec des grands paravents. On remarquera bien vite que le vent est très présent dans la vallée.



Petit à petit, on redécouvre le ciel bleu et des sommets partiellement enneigés. Nos pieds en trépignent d'avance... Arrivés à Pisco Elqui (Alti. 1400 m), on retrouve du Glück, on recherche à nouveau un camping.
Après encore une longue prospection dans la ville, nous trouvons enfin un endroit où planter la tente. T'as pas vu mon maillot de bain !??? Laisse tomber, y a pas d’eau dans la rivière.
La ville et la vallée portent le nom de la fameuse boisson : le « Pisco ». Cette boisson déjà goûtée au Pérou. D'ailleurs, le Chili et le Pérou se battent pour savoir quel pays est à l'origine de cette boisson. Nous sommes donc ici en pleine région productrice du Pisco.

Jueves 22 Septiembre.
Ce matin, sortie VTT à nouveau. On loue deux VTT et un dalmatien (on n’a pas vu les 100 autres). 32km pour un col du Tourmalet, bon ok, un mont des alouettes en dénivelé, mais ça grimpe quand même ! Le chien fera toute la route au côté de Thierry, l’ami des bêtes.
Les lilas au bord des maisons sont fleuris, les vignes sont en pleine pousse.
Tiens, un terrain de foot..


À Alcohuaz, bourgade finale de notre ascension, il y a même un jardin d’orangers à côté de l’église et non un jardin d’os rangés comme chez nous (dédicace à Papa Daniel).

Dans la descente, attention au mexicain…

En fin de journée, direction La Vicuna.
On recommence : recherche de camping, le premier sera le bon : bel emplacement herbeux, cuisine, douche impeccable et pour nous tout seul. Trop bien.
Eh t'as pas vu mon maillot de bain !??? Laisse tomber, y a pas de piscine ! Mais si, regarde derrière le buisson.
Soirée de luxe : un tour dans la piscine, une bouteille de rouge chilien, un saucisson (plutôt un salami) et un bon film sur l’ordi.

Viernes 23 Septiembre.
Eh t'as pas vu mon maillot de bain ??... Non, Audrey et tant d’autres, il n’est pas où vous pensez. Journée ménage chez les Glücks et piscine ( eau à 20°C...).
Eh oui, dans une semaine nous débarquons chez les Kiwis et ils sont intransigeants avec le matériel de trekking qui rentre dans leur pays. En effet, ils protègent leur écosystème des invasions d’insectes ou autres : (voir Entrée / Séjour) http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/conseils-par-pays_12191/nouvelle-zelande_12325/index.html . Donc, nous nettoyons à fond notre tente et tous les accessoires afin de ne pas être bloqués à la douane là-bas. On quitte Vicuna pour retourner à la Serena. En chemin, Thierry se dit que ça ressemble à un endroit rêvé pour les Glücks. La montagne à deux heures de la mer et entre les deux, une immense retenue d'eau navigable. On a même vu certaines maisons avec un panier de basket dans la cour, et on ne parle pas des vignes. Ce n’est pas le top, tout ça ? Hein Raf ? Ne vous inquiétez pas, on ne pose pas nos sacs ici, on a plein d'autres endroits à voir et ici comme ailleurs il nous manquera toujours quelque chose...

Ce samedi 24, nous partons en direction de Valparaiso.

lundi 19 septembre 2011

San Pedro d'Atacama & Region Grande Norte

Jueves 15 Septiembre.
Nous voilà au Chili à San Pedro d'Atacama, région désertique. On vous a déjà parlé du contraste saisissant entre les deux pays en si peu de kilomètres : la population, les routes avec des cars Essarts Voyages dessus, etc. Autre surprise : la courtoisie. Les gens nous souhaitent tous bon appétit. Ici, il y a la WiFi sur la place publique. Locaux et autres Glücks y sortent leur ordinateur sans crainte de se le faire dérober. Pour info, nous avons aussi gagné une heure. Donc nous avons 5h de décalage avec la France. Au sud de San Pedro, il y a un désert : le désert d'Atacama, le plus aride au monde où est d'ailleurs passé le Paris Dakar. Les Glücks ont consulté leur petit cochon et ont décidé de faire une croix sur une nouvelle excursion organisée. Ça sera une journée sans gazoline, on part en VTT. Nous verrons grottes, canyons que nous traverserons à fond les grelots, moment très grisant, puis une petite église au déjeuner, des dunes de sable. Bé oui, c'est le désert ici. On ira même assister au coucher du soleil dans la vallée de la lune. Retour de nuit à San Pedro sous les étoiles. Un des endroits au monde où elles sont le plus visibles grâce à ses nuits dégagées et un vent faible et prévisible venant du Pacifique. Les plus grands observatoires du monde sont dans cette région du Chili. Du coup, au compteur, environ 70km parcourus et tout ça sous une chaleur, euh comment dirait Bébél déjà ??... Il faisait très chaud quoi ! Une journée de Glücks comme on les aime...













Viernes 16 Septiembre.
Cool à San Pedro.



Sabado 17 Septiembre.
Route pour Antafagosta, frustrés de ne pas pouvoir visiter une des plus grandes mines à ciel ouvert, en chemin à Chuquicamata, malgré notre demande de réservation une semaine à l’avance. Nous quittons San Pedro, 2 000 hab. pour Antofagosta 270 000 hab. Un collectivo chilien (un bus un vrai) nous amène d'abord à Calama, ville de 150 000 hab.
Nous n'en finissons pas d'être surpris, mais sans nous réjouir, de retourner dans un pays qui ressemble au nôtre. Des concessions de toutes sortes, un terminal de bus qui fait penser à un aéroport, et même des machines à café. On reprend un bus Glücks tours.
Beuh ! C'est quoi cet air frais tout bizarre, ah oui c'est la clim. À peine sortis de Calama ,nous sommes arrêtés pour un contrôle par la PDI : Policia de Investigaciones de Chili. Contrôle des papiers et un bon gros toutou, joueur comme Orson, viendra renifler nos bagages et nous rendre visite dans le bus. Ce coup-ci, Thierry ne dira que nenni, pas envie de rééditer sa rencontre avec Rambo bolivien. 10 minutes plus tard, re-contrôle par les carabinieros cette fois-ci. Le long de la route, nous apercevons d'immenses mines de cuivre qui font la richesse du pays

Domingo 18 Septiembre. Fête nationale !
Depuis notre arrivée au Chili, nous comprenons beaucoup moins bien nos hôtes. En effet, les Chiliens ont une accentuation bien différente de leurs voisins et leur débit de parole est déconcertant.
Ce dimanche matin, la ville est morte.
Balade matinale sur le remblai parmi les quelques joggeurs et cyclistes. Nous sommes à la recherche d'un camping. En marchant le long de la côte, on caresse l'espoir d'en trouver un face à la mer et de pouvoir enfin se baigner dans l'océan Pacifique. On déchantera vite, les photos parlent d'elles même. Autant planter sa tente à l’arrache sur la plage, mais nous ne le sentons pas. Et comme disent nos mamans : "n'allez pas dormir n'importe où..."


On assiste au défilé militaire près du port où nous trouverons pélicans et lions de mer.






Balade nocturne dans Antafagosta, oui, car notre bus prend la direction opposée de notre destination. Tant pis, on se paie un tour de ville... Deux heures plus tard , nous voilà au concert et à la fête foraine pour ce jour de fête.

Lunes 19 Septiembre. RE et re Fête nationale !
Tout est fermé et c'est tout triste ici, c'est bien l'hiver, bouhhh... Direction La Serena cette nuit.