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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

mercredi 19 octobre 2011

Wellington, le rugby et la pluie

Merci à tous pour vos mails et commentaires, c’est toujours un plaisir de vous lire et de vous répondre quand le temps le permet. Et là, le temps le permet : nos journées sont rythmées suivant les averses, pas facile de faire les touristes. Momol, un petit clin d’œil camion dans ce poste. Sisko, ici, à part le rugby, effectivement, il y aurait une marée noire, mais pour le reste aucune idée. Et oui, ils comptent bien écraser la France ! C’est bizarre, ils nous aiment et nous haïssent à la fois on dirait, voir article de l’équipe. Sinon, une classe de CM2 (La classe de Laure) de l'école primaire Notre-Dame des Essarts est entrée en contact avec nous pour notre plus grand plaisir. C'était notre école primaire, celle de Gérard en tant que professeur et aujourd'hui celle de nos neveux et nièces. Nous publierons des articles en réponse à leurs questions et autres.

Saturday 15 October.

Nous traversons à nouveau le détroit de Cook en fin de journée, et ce, sans fish & chips par-dessus bord pour nos voisins car les eaux sont calmes.


Quelques camions à la sortie du bateau, 20 mètres de long pour 44 tonnes.

Sur Wellington, nous retrouvons Etienne, un ancien pote du collège de Julien. Nous trinquerons à nos retrouvailles avant le match… pendant… et après aussi d’ailleurs. Nous irons regarder le match en centre-ville sur écran géant (fan zone). Regarder est un bien grand mot. Nous avons du mal à suivre le défilement du match, discutant à droite, à gauche avec nos voisins Français, Néo-Zélandais, et d'ailleurs en parlant évidemment Français, quelques mots d’Anglais et surtout du Franglais… L’alcool est, comme le dit l’expression, un bon lubrifiant social…On est  en finale, yes ! Direction les pubs de la ville pour bien terminer la soirée.





Sunday 16 October. 

Le lendemain matin, petit mal de tête, on se demande où on a pu se cogner la tête, sûrement dans la voiture. On part visiter l’immense et superbe musée (gratuit) de la ville « Te Papa » prononcez « Ti papa ». Thierry expliquera que ça n’a rien à voir avec la chanson de Tino Rossi « 'ti papa Noël ». Oh oui, on est en forme , on vous épargne tous les jeux de mots du lendemain, la phrase du jour reviendra à Julien, mais nous nous autocensurons.



Journée vraiment agréable, il fait beau, il fait bon se promener sur les quais de la ville.



Le soir, retour devant l’écran géant nettement moins bavard que la veille et aussi  avec beaucoup plus de monde. Les Néo-Zélandais ne sortent que pour leur équipe. On découvre une nation chambreuse et réellement moqueuse. Surprenant ! L’avenir nous dira si c’était un traîtement de faveur pour leurs ennemis australiens.



Monday 17 October.   

Journée balade dans Wellington, quelques kilomètres de plus dans les pattes. Nous monterons au sommet du mont Victoria et flânerons dans les rues de la ville avant que la pluie nous stoppe à nouveau.


Un auvent "Ricard" ! On se demande pourquoi?


Tuesday 18 October. 

Nous faisons le tour du jardin botanique de Wellington dans la matinée puis nous quittons la capitale.

Direction le parc National de Tongariro. Nous arrivons en fin de journée et le temps se gâte à nouveau.
Arrivés à Ohakune sous la pluie, nous allons directement à l’office de tourisme pour prendre des informations sur la randonnée « Tongariro Alpine Crossing » que nous avions déjà repoussée lors de notre premier passage dans l’île du nord. Les nouvelles sont extra, de la neige accompagnée de fortes rafales de vent est annoncée pour les deux prochains jours. La randonnée sera peut-être envisageable vendredi, mais avec un guide. L’inévitable question en Nouvelle-Zélande avec le temps est : « Bon, qu’est-ce qu’on va faire ???? ». Nous prenons notre mal en patience, on verra bien demain.


Wednesday 19 October. 

Réveil sous un ciel bleu, difficile de suivre la météo. Ici, nous sommes sur une île et en plus au pied des montagnes. Nous partons alors en randonnée sur la « Old Coach Road Walk » ancienne voie de communication.

Nous rencontrons en chemin, une Française, un Anglais et un Italien, faisons connaissance et parcourons le chemin ensemble. Nous faisons demi-tour au bout de trois heures de marche ,la pluie commence à tomber et nous ne voyons pas le volcan Ruapehu (2797 m) pourtant tout proche.
De retour en ville, nous partons à la librairie pour nous connecter au Net et étudier notre chemin à poursuivre. Visiblement, nous pouvons faire une croix sur le « Tongario Alpine Crossing » et ses hauts volcans en activité connus pour avoir incarné le mordor dans la trilogie cinématographique « Le Seigneur des Anneaux ». Mais on n'a pas dit notre dernier mot.

Nous repartons camper à l'ouest du Parc Tongario à proximité de Whakapapa village (1140 m). En chemin, nous découvrons le fameux volcan "Ngauruhoe" (2291 m) qui incarna la montagne du destin dans le  seigneur des anneaux.
Attention aux kiwis !!!!
 Le temps est mauvais, mais nous décidons de monter à la station de ski (1630 m). Nous terminerons notre ascension sous la neige.


Au dîner, nous discuterons sous la pluie avec deux Hollandaises, elles aussi en voyage et sans leurs amours. Bienvenue au club ! Nous leur demanderons si elles connaissent un François qui est passé en primaire... Mais visiblement, elles ne connaissent pas les blagues à Daniel. Une nouvelle fois, nous allons de bonne heure dans notre chambre 5 étoiles avec home-cinéma. Demain, une belle journée nous attend, nous en sommes persuadés.

vendredi 14 octobre 2011

Ile du Sud, fin et Dauphins...

Monday 10 October.   

La fraîcheur matinale, environ 2°C au thermomètre, met fin à notre nuit. Après une bonne douche au complexe sportif de Motuka, nous partons pour Marahau, point de départ de notre rando de trois jours dans le parc national d’Abel Tasman.

Nous commençons notre marche à midi. Le temps est maussade et frais.
Nous randonnons sur un chemin "5 étoiles" gravillonné, avec des rigoles pour évacuer l’eau et des toilettes à toutes les aires de campement. Le cadre est magnifique. Les baies se succèdent avec une eau claire et un sable étonnamment jaune. La végétation qui nous entoure est dense et luxuriante.



On déjeune sur une belle plage de sable jaune. Il manque quelques degrés pour sortir le maillot de bain.



Après environ 22 kilomètres de marche, dont un passage pieds nus dans une baie à marée basse, nous arrivons à notre campement à « Bark Bay » vers 18h. Une légère pluie nous y accueille... trop sympa, fallait pas…
On comprend tout à fait nos 12$ par jour car en plus de l’aménagement des pistes et des toilettes, il y a une cuisine couverte, des barbecues, des tables de pique-nique, la classe ! Avec en plus, vue sur la mer depuis notre tente.


 On tape la discute au dîner avec nos voisins belges, puis nous allons nous coucher sous une pluie battante.


Tuesday 11 October. 

Après une nuit passée sous le tambourinement incessant de la pluie, nous nous levons sous une accalmie. Une fois le campement ramassé, nous reprenons notre chemin avec le soleil qui pointe le bout de son nez. Il nous accompagnera toute la journée ce qui fera monter la température à environ 20°C, soit 10°C de plus que la veille. Au contraire de ce qu’on peut penser, nous avalons du dénivelé. En gros, nous montons dans la forêt pour ensuite redescendre marcher sur la plage et ainsi de suite.





Nous traverserons encore une baie à marée basse, un vrai raid « déchaussé », mais cette fois-ci, nous devrons aussi enlever nos pantalons pour passer la rivière qui la traverse. Le gardien nous avait prévenus : avec la pluie de la nuit, nous aurons de l’eau jusqu'à la taille. Heureusement, le gardien est petit… Pour les paysages, les photos parlent d’elles-mêmes.



Après 7H30 de marche et encore 20 kilomètres dans les pattes, nous arrivons à notre nouveau camp. Il est beaucoup plus sommaire que le premier, mais dans une superbe baie, « Anapai Bay ». T’as pas vu mon maillot de bain ? Eh oui ! Un petit bain de détente s’impose dans la mer de Tasman. On ne fera pas trempette longtemps, l’eau est à 14°C environ.

Une fois rincés et installés, nous attaquons notre dîner : au menu du corned-beef, à la guerre comme à la guerre !
Bah, pas bon !...


Wednesday 12 October. 

Ce matin, nous partons en balade autour de notre campement. Nous faisons le tour de la pointe à proximité, nous y verrons des phoques et des oiseaux marins.







3 heures de marche plus tard, nous rentrons déjeuner à notre tente. On a eu de la visite : sûrement des oiseaux qui ont fait le tour de notre poubelle et des restes de nourriture. On plie la tente et on marche jusqu'à notre campement suivant, à une heure d'ici  :« Totaranui ». Il est environ 15h quand notre installation est à nouveau terminée. Nous avons notre après-midi devant nous. Repos au programme, après ces deux jours et demi de marche et plus de 50 kilomètres parcourus. Malheureusement, la pluie est de retour.
Le soir venu, on tape la discute pendant le dîner avec nos voisins français. Et ??!!!! On a cru voir un kiwi !!! Si, si, juste à nos pieds, en pleine nuit, un oiseau sans ailes avec des petites plumes ! On croyait rêver ! Mais non, il était bien peu timide pour que ça soit un kiwi et son bec était différent. Tous les quatre, nous sommes morts de rire de notre méprise. On y a cru !


Thursday 13 October. 

Nous rangeons tranquillement nos affaires dans la matinée, en attendant notre bateau-taxi qui vient nous chercher à 12h pour retourner à Marahau.
Cela clôture notre trek dans le parc national d’Abel Tasman. Entre deux manœuvres, nous nous grattons tant que nous pouvons : merci les « Sandflys ».
Puis, nous quittons le camp pour rejoindre la plage.
A notre grande surprise, nous croyons encore rêver… Devant nous, sautent hors de l’eau, des dauphins ! Décidément, ce parc est un coin de paradis. Allez voir notre vidéo (cliquez  sur le lien) : Parc Abel Tasman - dauphins

Quelques oiseaux croisés pendant ces trois jours :
Petit tour en bateau qui nous ramènera jusqu’à notre parking... par la route.



Qui est ce « Abel Tasman »  ??? Il a une mer et un parc à son nom. La charmante Marie du Verger nous en a déjà touché un mot. Abel Janszoon Tasman était un navigateur néerlandais qui découvrit la Tasmanie et la Nouvelle-Zélande dans les années 1640, mais décida de ne pas y rester. T’as raison, laisse ça aux Anglais …! Il découvrit aussi les archipels des Fidji et des Tonga (si ce nom vous dit quelque chose).


Friday 14 October. 

Nous voilà à Nelson, ville portuaire de 43 500 habitants où il fait bon vivre. Ville d’art à l’architecture victorienne et aussi avec un style Art déco, très plaisante pour y flâner avec en plus une multitude de salons, de cafés et de restaurants.




 Nous visiterons la cathédrale.
Nous ferons l’ascension d’une colline dans Nelson avec le soi-disant centre de la Nouvelle-Zélande à son sommet. En chemin, nous rencontrerons Karima, fille du nôrrrd, très sympathique, en voyage pour 7 mois, avec qui nous discuterons tranquillement plus de 3 heures sous un joli soleil, échangeant conseils et avis sur nos différentes destinations. En plus, le monde est petit… en parlant boulot, il s’avère qu’elle est cliente de "Gautier Meubles" !

En fin de journée, nous reprenons la route en direction de Picton par les « Marlborough Sounds » qui se composent d’un dédale de criques, de caps, de pics, de plages et d’étendues d’eau.



Saturday 15 October.

Lever au bord de l’eau, à Anakiwa dans le Queen Charlotte Sound.

Notre hôtel.
Puis direction Picton, d’où nous publions ce message, avant de reprendre notre bateau dans l’après-midi pour Wellington où nous allons passer le week-end. Allez les Bleus !