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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

lundi 15 août 2011

Bolivie - Lac Titicaca, elle est haute ou basse ???...


Sabado 13 Agusto.
Réveil 6h, petit déjeuner avalé, en route pour Copacabana toujours au bord du lac Titicaca, mais cette fois-ci côté bolivien. Tout au long du trajet, nous avons cette vaste étendue d’eau d'un côté et la montagne de l'autre. Notre dernier trajet en bus sur l'asphalte péruvien , avant d'attaquer les pistes boliviennes !!! A quelques centaines de mètres du poste frontière, un bouchon énorme... Un beau bordel !!!

11h30, nous voilà sur le sol bolivien. On avancera nos montres d’une heure.
L’après-midi, balade dans Copacabana, ville avec  de nombreux  "babas cool " à vendre des con… euh ! pardon, des bijoux. En plus, c’est jour de fête dans la ville, d’où les bouchons : les véhicules se font baptiser devant la cathédrale.


Puis, ascension du calvaire à 4000 m où ont lieu aussi des processions.


Dans la soirée, nous discuterons longuement et dînerons avec un baroudeur français d’une quarantaine d’années qui voyage depuis plus de 20 ans. Il nous partagera une bonne partie de ses expériences et nous donnera son avis sur ses voyages et destinations communes aux Glücks. Nous échangerons nos points de vue sur les différentes façons de voyager, de vivre, mais sans forcément refaire le monde. Un moment vraiment agréable, troublant et enrichissant, mais on se dit que cette vie n’est pas pour nous. 
Un tour au marché où nous prendrons un chocolat chaud avec du vrai lait de vache bien crémeux.  Deux mois que nous n’en avions pas senti l' odeur. Hum ! trop bon.

Domingo 14 Agusto. Isla del Sol
Encore un réveil matinal pour les Glücks (6h30) afin de rejoindre, en bateau, l'isla del sol. L'air est frais et la couleur du lac passe du marron au gris suivant le soleil qui se cache derrière les nuages.


Après deux heures de navigation, nous voilà débarqués au nord de l'île. Chargement des mules, et oui, aujourd’hui les Glücks feront la randonnée avec leur maison sur le dos. Début de la balade en passant par une jolie plage. Ce lac nous fait vraiment penser à la mer et on rigole car on imagine quelques unes de nos amies se poser la question : « Est-elle haute ou est-elle basse, là ??? »





Arrivés au sommet de l’île, le chemin serpente jusqu’à la partie sud de l’île. Nous déjeunerons en chemin et prendrons avec notre réchaud ,notre premier café maison à plus de 4000 m.


Arrivée dans l’après-midi au village de Yumani où nous trouverons un hôtel avec une superbe vue sur le lac Titicaca et au fond la cordillère royale. Nous constatons que cette île est vraiment pleine de charme. A notre goût, elle est largement plus belle et dépaysante que les îles péruviennes, Amantani et Taquille. Côté météo sur le lac, nous avons de belles journées même si parfois les nuages pointent le bout de leur nez (environ 20°C) et toujours du vent frais qui en plus de l’altitude glace les nuits.

Lueurs du coucher de soleil sur la cordillère royale, Ancohuma (6427m) et l’Illampu (6368m) qui dominent Sorata où nous allons nous rendre.

Coucher de soleil sur le lac Titicaca au sommet de l’isla del Sol.


Puis la lune

Lunès 15 Agusto. Retour à Copacabana
 Nous quittons l’isla del Sol dans l’intention de rallier Sorata et la cordillère royale. Mais mauvaise surprise à notre retour sur le plancher des vaches. En effet, nous devons traverser une partie du lac Titicaca en bac, mais malheureusement des grèves nous obligent à rester une nuit de plus à Copacabana. La ville est vraiment morte. Voyage de mer… surtout quand tu vois la vue de notre terrasse d’hôtel.

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