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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

jeudi 15 septembre 2011

Salar d’Uyuni - Sud Lipez : com’ô l’è bô !

Domingo 11 Septiembre.
Après plus de 5 heures de route et de piste tape-cul, alternant des paysages de montagne aride passant du gris au rouge,


nous arriverons à Uyuni par une route qui domine la ville. Elle est située dans une immense plaine où quelques montagnes ont poussé par-ci par-là. Ville d’environ 20 000 âmes à 3 656 m d'altitude. Bien triste et magnifique décor de milliers de sacs plastique à l’entrée de la ville.

Lunès 12 Septiembre.
10h30, on prend place dans le 4x4 de l'agence avec notre guide Juan, deux allemands et deux japonais. Un premier arrêt pour visiter le cimetière de trains d’Uyuni. On se croirait au lendemain d'un bombardement !

Deuxième stop après 20 minutes de route dans un petit village aux portes du salar. Ici ,deux micro-musées, si on peut dire, et des étalages de souvenirs pour touristes. On reprend la route pour entrer dans le salar d'Uyuni.
À 3650m d'altitude, immense désert de sel de 12 500 km2, le plus grand du monde, l'équivalent de deux départements français. Sur 40m d'épaisseur, alternent couches de sel et couches de glaise. Des hommes y travaillent pour extraire des briquettes de sel. Sel non iodé qui sera traité pour lui apporter l'iode. Notre guide nous expliquera la formation de cette mer, et que ce magnifique endroit recèle d'importantes réserves de lithium, apportées il y a des millions d’années par les rivières descendant des montagnes dans cette mer intérieure. Cette réserve naturelle est en danger, car l'état compte bien exploiter cette ressource (une des plus grandes du monde) qui sert à faire les batteries des voitures électriques. Le désert est recouvert d'eau en début d'année et il en reste par endroits.




On poursuit le trajet à travers cette immensité blanche pour atteindre l'île Incahuasi à 50 km de là. On a l'impression de rouler sur la banquise, on n'en voit jamais la fin. Une île au beau milieu de cette étendue de sel qui nous fait profiter d'une vue impressionnante sur le site.


Les Glücks en délire.


Le relais franco-vendéen du deux fois tour monde, Thierry Usain Bold et Julien Christophe Lemaitre


Après avoir fait le tour de l'île, il nous faudra 1h30 de 4x4 au travers des plaines de culture de quinoa pour rejoindre notre hôtel de sel (fait de briques de sel) dans le petit village de San Juan.

Au diner, premier verre de vin (chilien) depuis 3 mois, ça fait tout bizarre…

Martes 13 Septiembre.
On reprend la route ou plutôt la piste à 8h. On traverse le Salar de Chiguana, le sel y est plus jaune, on dirait une immense plaine de sable.
On quitte le plat, la route s'élève petit à petit, on fera un arrêt face au volcan bolivo-chilien Ollague (5865 m). Sur son flanc gauche, on peut apercevoir des fumeroles.

Ensuite, on approchera des flamants roses sur la laguna Canapa. Puis sur la laguna Hedionda où l'on déjeunera, oh, encore des flamants roses. On continue notre chemin en passant et s'arrêtant à plusieurs Lagunas à environ 4200m d'altitude : la laguna Charcota, la laguna Honda, puis la laguna Ramaditas.




L’équipe de choc dans le 4x4 : Julien devant, Pher (signifie Pierre en allemand, grave…, Pierre, si tu nous lis, grave...), Thomas et Thierry. Au fond à gauche, Saki et à droite Yuki.
Même si le ciel se couvre, il fait bon pour cette altitude : environ 20°C en sachant que la nuit ça chute largement au-dessous de zéro. Nous franchirons les 4600m où par endroits il reste des névés. Cette neige qui, il y a quelques semaines, empêchait la visite de cette région. Notre ami allemand, Thomas, qui est un plus grand enfant que les Glücks, nous en rapportera un morceau. Quoique c'est bien Thierry qui proposera aux Allemands de montrer leur popotin en arrière-plan de la photo de Saki que prendra Julien. Ils trouveront l’idée excellente.

Nous traversons un immense désert avec ses mirages surprenants à cette altitude.
Puis nous arriverons à la laguna Colorado à 4278 m d’altitude où nous dormirons.


On prend place dans notre « hôtel », bien loin du confort de la nuit dernière. Cette fois-ci, une chambrée de six nous attend dans un froid glacial.
Après un bon repas chaud, une soirée s’improvise autour du poêle. D’autres groupes se joignent à nous et la soirée part en délire avec de nombreux alcools pour nous réchauffer !! Soirée lâchage (la première depuis trois mois) entre Français, Péruviens, Tchèques, Belges, Allemands et Japonais. Une bonne partie finira bourachos!!!, mais les Vendéens tiennent fièrement la marée, quoi que...



Miércoles 14 Septiembre.
Réveil à 4h30 avec pour beaucoup un gros mal de crâne et une belle tête dans le c.. ! On reprend la piste vers 5h, afin de voir les geysers avant le lever du soleil ,toujours avec un vent qui nous frigorifie.



La matinée continuera en direction des « aguas termales ».
Ensuite, on fera un arrêt dans le désert à « piedras de Dali » où le célèbre peintre fût inspiré pour l’un de ses tableaux.  

Puis, pour finir, la laguna Verde qui malheureusement ce matin n’avait pas sa couleur verdoyante des plus beaux jours.

Ce sera notre ultime visite en Bolivie avant de passer au Chili vers 10h. Une fois les passeports tamponnés, un bus nous emmènera jusqu’à la chaleur de San Pedro d’Atacama (2440 m). On constate en moins d'une heure de route, une énorme différence culturelle et économique, route bitumée avec des vrais panneaux de signalisation, des vrais bus et les gens ne sont plus en habits traditionnels. 

4 commentaires:

  1. Quoi ???? "Les Vendéennes" ???? Heu, j'ai dû rater un épisode, là.... Vous êtes sûr que vous avez si bien tenu que ça lors de cette soirée autour du poêle ???? Bon, en même temps, si vous avez dormi à 6 dans la même chambrée, avec les vapeurs d'haleine des voisins, ça explique peut-être l'erreur ;o)

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  2. C'était une erreur de frappe... c’est corrigé hips

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  3. salut les glucks on voit que meme a des milliers de kms d ici vous etes toujours aussi fou fou ca fait plaisir de vous voir comme ca continuez les photos on se regale biz

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  4. Salut les Glücks!
    Fabuleux cet article sur la Bolivie; les paysages ont l'air magnifiques! On en prend note et on l'inscrit dans notre parcours...
    Par contre je ne suis pas sûre qu'on attende 3 mois pour goûter les alcools locaux!! Vous êtes vraiment trop forts!
    Bonne continuation dans votre périple.

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