Le récit d’une semaine bien tranquille où rien n’est possible ou presque, mais avec des billets.
Sunday 20 novembre, Airlie Beach, ce n’est pas possible !
Après avoir passé la nuit dans le bus (20h50-9h30), nous voilà à Airlie Beach. Que de monde dans cette ville, que de jeunes et surtout encore et toujours du Glück, du vrai = Allemands. Nous attendons que nos lits se libèrent dans notre dortoir de dix, et déjà on sent que l'alcool pourtant proscrit (notifié partout) doit couler à flot ici la nuit. Que des jeunes dans le backpackers, papi Thierry ne se sent pas à sa place ! On part à l'organisation de notre excursion sur une des îles des whitsunday’s. Les Glücks sont des routards, et après 5 mois de voyage on refuse de multiplier des excursions à 150€ en moyenne. Les jeunes Allemands ont peut-être du pognon, nous, moins... On a déjà une réservation pour plonger sur la grande barrière. Alors ici, notre plan c'est de réserver notre campement et de trouver un ferry. On pourrait vous écrire toutes les étapes de nos péripéties, mais on va faire court, ce n'est pas possible !!!! Les schoolies nous bouffent tout. Ce sont les jeunes étudiants, de 17-18 ans qui viennent de terminer leurs études et font la fête ici. Donc, même notre plan petit budget : tente dans parc national sur une des îles + taxi boat, ce n’est pas possible sans avoir réservé plus d’une semaine à l’avance.
Monday 21 novembre, ça continue…
Après révision de notre planning au petit déjeuner, on retourne à un bureau de vente (office de tourisme) pour un départ et un retour plus tard dans la semaine et sur d’autres îles… Réponse : ce n’est pas possible !!!! Tant pis, on en a déjà vu et on en verra d’autres des îles, du sable et de l’eau turquoise. On relativise, notre voyage n’est pas fini. Donc, nous n’avons plus rien à faire ici, direction internet pour réserver notre bus du lendemain. Et là !!!!…. réponse : ce n’est pas possible !!!! Les c... on a dépassé le délai des 24h avant départ. Résultat : on reste là jusqu’au mercredi matin, tout va bien. Ah non, l’est australien à cette époque-là ce n’est pas pour les Glücks comme nous qui vivons au jour le jour. Du coup, on reste plus de trois heures devant internet pour réserver bus et backpacker des jours à venir en essayant de bien planifier nos sorties. On choisira d’autres îles pour camper, mais on découvrira que la plupart ont été abimées par le cyclone Tasi en février dernier. Plus rien ne nous étonne, on rigole, y a que ça à faire.
Après déjeuner, nous nous décidons pour une sortie cata. Il est 16 h , faut bien faire quelque chose dans cette journée ! Et devinez quoi !!! Pas possible, le mec a déjà plié les gaules, on rigole encore, heureusement il ne pleut pas… On terminera la journée au bord du lagon artificiel pour se baigner tranquille sans craindre les méduses qui pullulent à cette période dans cette région.
En effet, comme nous avait déjà averti Cisco, les jelly-fish, sont des méduses tueuses, certaines plages sont carrément interdites. Il est préférable de se baigner avec une combinaison, du coup on n' ose pas trop faire du palme-masque et tuba n’importe où.
Le soir venu, petite fête imprévue avec une bande de jeunes Français en plein road trip australien. Et vous savez quoi ? On est allé en boite !!! Alors qu’avec notre tenue (short, tatanes) on pensait que : « Ce n’est pas possible !! » Bon, ok, y avait personne, alors on est sorti illico.
En effet, comme nous avait déjà averti Cisco, les jelly-fish, sont des méduses tueuses, certaines plages sont carrément interdites. Il est préférable de se baigner avec une combinaison, du coup on n' ose pas trop faire du palme-masque et tuba n’importe où.
Le soir venu, petite fête imprévue avec une bande de jeunes Français en plein road trip australien. Et vous savez quoi ? On est allé en boite !!! Alors qu’avec notre tenue (short, tatanes) on pensait que : « Ce n’est pas possible !! » Bon, ok, y avait personne, alors on est sorti illico.
Tuesday 22 novmbre, orage
Le temps est lourd et orageux. Quelques courtes et intenses averses agrémenteront la matinée. Nous sommes à la saison des pluies. On était épargné jusqu’à présent, alors on espère que ça ne va pas durer. Donc, pas de voile au programme, journée vraiment tranquille. Et oui, il y en a des journées totalement vides dans un tour du monde où l’on se fait ch… et/ou on a surtout envie de ne rien faire. On se regardera un film sur notre ordi dans l’après-midi « The last winter » pfffff, no comment, une journée à oublier !
Wednesday 23 novembre, Townsville, Magnetic Island
Matinée dans le bus, pour arriver à Townsville en début d’après-midi, pour rallier ensuite « Magnetis Island ». Temps toujours aussi lourd, nous aurons quelques averses en route. Nous arriverons en fin de journée et sous les nuages à Magnetic Island. Nous ferons connaissance avec notre voisine danoise et retrouverons deux (très) jeunes allemandes : Jana et Jana, avec qui nous avions sympathisé à Airlie Beach.
Thursday 24 novembre, Magnetic Island puis Mission Beach
Nous nous sommes levés de bonne heure pour randonner, avant de prendre notre bateau de midi. Nous marcherons un peu moins de deux heures dans le parc national de l’île, sous une chaleur étouffante, plus de 32°C. Nous y verrons d’anciennes installations militaires de la seconde guerre mondiale, mais si nous sommes là, c’est surtout que le coin est connu pour abriter des koalas.
Malheureusement, une nouvelle fois, nous ne les verrons pas ! Oui, Virginie, nous on n’arrive pas à en voir des koalas ! Ce n’est pas possible… En plus, la pluie pointe le bout de son nez. On est un peu déçu, on pensait bien faire découvrir les koalas à mini-Glück. Tant pis, c’est ça la nature : il faut savoir être patient et avoir de la chance. On attendra sous la pluie notre bus et puis le bateau, avec des averses de plus en plus fortes.
En début d’après-midi, nous reprenons notre bus pour rallier « Mission Beach ». Le temps est très instable. Nous traversons des pluies battantes et avec les vitres teintées du car nous nous retrouvons presque dans le noir. Mais, il fait toujours entre 25 et 30°C.
Photos lors d une pause sur la route :
Malheureusement, une nouvelle fois, nous ne les verrons pas ! Oui, Virginie, nous on n’arrive pas à en voir des koalas ! Ce n’est pas possible… En plus, la pluie pointe le bout de son nez. On est un peu déçu, on pensait bien faire découvrir les koalas à mini-Glück. Tant pis, c’est ça la nature : il faut savoir être patient et avoir de la chance. On attendra sous la pluie notre bus et puis le bateau, avec des averses de plus en plus fortes.
En début d’après-midi, nous reprenons notre bus pour rallier « Mission Beach ». Le temps est très instable. Nous traversons des pluies battantes et avec les vitres teintées du car nous nous retrouvons presque dans le noir. Mais, il fait toujours entre 25 et 30°C.
Photos lors d une pause sur la route :
Arrivée à Mission Beach, où l’on pensait sortir notre tente une dernière fois, pour économiser. Mais le temps plus qu’orageux nous en dissuada. On a bien fait, car à notre Backpacker on rencontrera Virginie (qui nous chambrera avec ses koalas) et surtout on retrouvera Karima rencontrée en Nouvelle-Zélande !
Friday 25 novembre, Mission Beach cool et ça recommence !
Temps toujours lourd, orageux avec averses et éclaircies en alternance. On reste cool à l’hôtel à profiter de la piscine avec Karima...
Et Virginie qui nous présentera son "Clément aplati" qu’elle fait voyager pour une école bretonne.
En fin de journée, nous avions prévu une seule sortie avec l’hôtel pour aller voir des wallabies et des casoars, avant de prendre notre bus pour Cairns. Mais vous savez quoi ? Le minibus est plein, donc pas possible !!! Les Glücks sont blasés… Autant vous dire qu’on attend avec impatience notre sortie plongée de dimanche, en espérant que le temps soit clément. Mais ce samedi matin, le temps est toujours aussi lourd…
Et Virginie qui nous présentera son "Clément aplati" qu’elle fait voyager pour une école bretonne.
En fin de journée, nous avions prévu une seule sortie avec l’hôtel pour aller voir des wallabies et des casoars, avant de prendre notre bus pour Cairns. Mais vous savez quoi ? Le minibus est plein, donc pas possible !!! Les Glücks sont blasés… Autant vous dire qu’on attend avec impatience notre sortie plongée de dimanche, en espérant que le temps soit clément. Mais ce samedi matin, le temps est toujours aussi lourd…
Réponses au CM2 :
Marjorie : Qu'avez-vous pensé de la visite chez les CM2 de Nouméa ?
Le café était trop chaud ! Blague à part, très enrichissant, car les questions nous amènent à réfléchir sur notre voyage déjà entamé depuis plus de cinq mois. Même si notre cerveau est en constante réflexion de ce que dévorent nos sens, les réponses à certaines questions sont déjà loin. Alors parfois les Glücks se demandent : Ah oui, pourquoi ? C’est vrai, comment on … ? Etc. Et puis on se rend compte aussi que certaines réponses évoluent avec l’avancée de notre voyage. En conclusion c’est tout simplement super pour nous.
Baptiste : Qui paye votre voyage ?
Nous !!! Julien a travaillé 15 ans et Thierry 13 ans avant de partir. C’est le genre d’économie que la plupart des Français moyens font pour ensuite s’acheter une maison ou autre chose, nous, on le met dans ce voyage. Il faudra bien sûr retourner travailler en rentrant.
Et combien ça coûte un voyage comme celui-là ?
Là est la question centrale d’un tel projet. Et la deuxième raison, après un accident, d’un retour prématuré au pays. La source n’est pas éternelle et risque de se tarir avant la fin…
Nous avons prévu un budget de 12 000€ chacun, en sachant que nous avions presque 5 000€ de dépensés avant le départ (3 500€ de billet d’avion + les vaccins + le matériel). Donc pour dormir, boire et manger pendant 12 mois, il ne nous reste environ (que) 7 000 €. Pas grand-chose en effet, tout en sachant, que nous nous étions quand même accordé une marge de manœuvre de 5 à 10%.
Mais la réalité est bien différente du projet. Nous dépassons les prévisions. En effet, c'est vraiment difficile de viser juste sans vivre le voyage. On se rend compte que suivant les activités des uns et des autres, les budgets trouvés sur des forums de voyageurs ne sont pas en accord avec le notre. De plus, le coût de la vie augmente relativement d’une année à l’autre dans certains pays en développement. Alors, les deux cumulés font que l’enveloppe de notre voyage sera un peu au-dessus : 13 000€. Trop au-delà, on rentre…
Magnifique vos photos de plongee!!Vive les clement Aplati!!
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