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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

vendredi 13 janvier 2012

Indonésie vue par les Glücks

Voici quelques lignes sur un petit bout de l’Indonésie que nous avons visité, soit trois îles, Bali, Java et le sud de Sumatra. 

Leur drapeau :

Effectivement, c’est (presque) le même que celui de la principauté de Monaco !

Nous y avons passé 33 jours et nous avons parcouru environ 1800 km au total. Pays de 240 millions d’habitants dont la moitié sur l’île de Java qui est grande comme 1/4 de la France…  C'est l’île la plus peuplée au monde. C’est le 4ème état le plus peuplé du monde derrière bien sûr la Chine, l’Inde et les Etats-Unis.
L’Indonésie est composée de plus de 17 000 îles, avec des cultures et des dialectes (700) différents pour la plus part ! Tout ce monde sous le même drapeau, pas simple.

Un peu d’histoire, mais pas trop :
C’est un état jeune. Il faut savoir que jusqu'à la seconde guerre mondiale, le pays était sous la main mise des Hollandais ! Grande découverte pour les Glücks. On a vite compris pourquoi il y avait tant de Hollandais.  Par contre, au contraire des autres colonisateurs de par le monde, ils n’ont laissé que peu de traces. Ils ont délaissé les différents dialectes, les religions et n’ont imposé aucune éducation. En gros, diviser pour mieux régner et ne pas les rendre plus intelligents…
Après le départ des Hollandais, ont suivi différentes guerres de pouvoir, avec Suarto comme dictateur. Depuis, Susilo Bambang Yudhoyono (SBY) est président et le pays devient une nation émergente. Il a du boulot car le pays était, il y a encore quelques années un des plus corrompus au monde. On a bien vu que les contrôles de police se réglaient encore à coup de billet (Momol on a pensé à toi...).

Anecdote : Obama a passé une partie de son enfance à Jakarta.

Économie : D’après une étude, l’Indonésie serait dans les 10 premières puissances mondiales dans 20 ou 30 ans.

La population : Les gens sont toujours souriants et ça ce n'est que du bonheur ! Jusqu'à présent, on n'avait jamais eu un accueil aussi chaleureux. D’après notre guide, Heri, hypocrite mais souriant, c’est toujours plus agréable quand on se fait avoir. C’était quand même bien sympa, même si par moment ces excès d’attention nous fatiguaient. Pas l’habitude ! Surtout à Sumatra où les gens étaient un peu plus insistants, mais on est loin des souks de Marrakech quand même. Sinon, on a pu remarquer aussi une certaine jalousie envers les immigrés chinois. Comme dans bien des endroits, ils ont la fibre des affaires. Du coup, ils représentent pas mal de richesse.

Religion : Animistes jusqu’au 5ème siècle, puis hindouistes et bouddhistes. Puis, du 8ème au 10ème siècle, le pays s’islamise sous l’influence des marchands arabes. Aujourd’hui, c’est le plus grand pays musulman du monde et c’est le premier pays musulman de notre voyage. Le chant du muezzin fut une découverte pour Julien. On resta sidéré dans certaines grandes villes, d’entendre 3, 4 voire 5 muezzins crier en même temps l’appel à la prière, même à 3-4 heures du matin. Si on en râlait parfois, ça fait partie du voyage, on respecte. On a constaté que l’appel à la prière est même diffusé à la télé coupant le programme en cours.  Ils sont fous. Ensuite, la religion est toujours un sujet sensible et comme partout dans le monde, pour toutes les religions, les extrémistes foutent le bazar et même plus. On a vu, dans les journaux télévisés, des conflits sur certaines îles où même des maisons d’autres pratiquants sont carrément mises à feu. Quelle que soit la religion, l’intolérance dans la croyance est quelque chose qui dépasse les Glücks, les rendant encore plus athées. (les chrétiens interdits de célébrer Noël à Java  - Les habitants d’Aceh vivant la charia depuis dix ans).

La musique : Pas trop de musique traditionnelle, sauf à Bali évidemment, où la tradition est très importante (Danse 1 et Danse 2). Du coup, c’est plus de la musique internationale, ou des groupes locaux au style très occidental.

Cuisine : Comme en Amérique Latine, beaucoup de riz. D’ailleurs, l’Indonésie n’en produit pas assez pour elle-même. Mais au contraire des sud-américains, les plats sont plus épicés et variés. On y mange même les chiens sur certaines îles ! Peut-être en a-t-on mangé sans le savoir ! En tout cas, il y en avait très peu à traîner dans les rues ! En est-ce la raison ?


L’immanquable Nasi Goreng :

Ecologie ou Environnement : Tout est souillé, l’un des pays les plus pollués (pour l’instant...) de notre voyage. Des plages aux montagnes où nous sommes passés, c’est une immense déchetterie. En même temps, on constate que rien n'est fait, d’un côté pour qu’il y est moins de déchets et de l’autre pour les collecter. Alors, à quoi bon  faire quelque chose ? -nous diriez-vous. Sur l’île de Sumatra, on aura constaté l’important déboisement par endroit pour faire place aux plantations de palmiers, afin d’en exploiter l’huile. En quittant l’Indonésie pour la Malaisie, on remarquera, vu du ciel, qu’une grande partie de l’île a perdu sa forêt pour cette exploitation ainsi qu'en Malaisie. Le genre de drame que nous créons sans nous en rendre compte à l’autre bout de la planète : la biodiversité des forêts est remplacée par des champs de palmiers. On ne regardera plus nos "BN" de la même façon.

Comme la Nouvelle-Zélande, ce pays est situé sur la ceinture de feu et à proximité d’une faille de la croûte terrestre. On risque forcément d’entendre à nouveau parler de lui en drame, entre les volcans, les tremblements de terre ou encore un terrible tsunami comme en 2004.


Sport : FOOT FOOT, ils ne parlent que de foot. Zidane est sans conteste, le personnage français le plus connu ... après les Glücks maintenant. Sinon, il y a aussi le badminton.

Transports : Vitesse moyenne = 30km/h. Que ce soit une route goudronnée ou une piste, le résultat est le même. Ils sont trop nombreux, c’est tout ! Et heureusement que beaucoup roulent en scooter. Mais par endroit, des pointes de vitesse sont possibles... On a vu quelques camions renversés, régulièrement, des images de bus accidentés à la télé, et même un angkot en vrac ainsi que ses passagers, au bord de l’autoroute en arrivant à Jakarta. Rien d’étonnant, c’est du n’importe quoi : on double à gauche ou à droite, on dépasse sans visibilité, on roule sans casque (la plupart du temps) de 1mois à 77 ans et à 4 sur le scooter, les voitures, les bus et les camions roulent en totale surcharge. Des fous comme en Amérique Latine ! Du coup, ça ne nous offusque même plus.

Presse, TV : pas grand-chose à lire en Anglais dans les journaux. Par contre, comme en Amérique Latine, les photos d’accidents, de règlements de comptes ou autres sont bien visibles et sanglantes.

En vrac :

Ecoles : les enfants n'ont cours que le matin de 7h à 12h30 avec des uniformes de couleurs identiques suivant les âges.

Lors de nos  sorties matinales, on a constaté que l’Indonésien se lève tôt. Dès 5h du matin, on voit des personnes de tous âges dans les villages.

Le café est très bon sauf que n'étant pas filtré, il y a le marc dans le fond de la tasse (ça fait à manger...).







On verra régulièrement des mosquées en construction et fait amusant, des cahutes sont installées au bord et même au milieu de la route afin de faire la quête pour financer la construction. Même chose dans les commerces : il y a des urnes pour déposer de l’argent. Nous qui pensions que c’était les pièces jaunes de Bernadette, ou plutôt les billets verts, car ici les pièces ne valent pas grand-chose.
Les toilettes sont des toilettes à la turque, avec un seau d’eau pour chasse d’eau. Pas de papier toilette non plus : on se nettoie avec de l’eau, ça c’est pas Glück approuvé, car tu repars avec le derrière tout mouillé.

Indice du coût de la vie :

Un litre de gazole : 4 500 roupies indonésiennes, soit environ 40 centimes d’euro.
Une bière Bintang de 630ml : 25 000Rpe, soit 2€20.
Un plat, style nasi goreng : en moyenne 10 000Rpe, soit un peu moins d’un euro.
Une chambre de Glück : de 6 à 10€ (la chambre et non par personne…)
Un coca de 300ml : 6 000Rpe, soit environ 50 centimes d’euro.



5 commentaires:

  1. Merci les Glücks pour ce petit résumé tout en contrastes!

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  2. coucou les glucks je pense que les traces aussi grande qu'une main son des traces de tortues.


    adèle herbreteau dans la classe de laure en CM2

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  3. coucou les glucks je pense que les traces sont des traces de tortues

    noémie bordron

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  4. En ce moment où je suis bien loin de penser à mes cours de géologie, voilà qu'au milieu d'un article de votre blog je tombe sur des schémas de tectonique de mes cours...Attention les glucks, j'adore suivre vos aventures, mais faudrait pas que ça me rappelle trop mes cours!!!! ;-) Sinon, ici ça va bien, pour tous les quatre maintenant, Mélina adore voir le "bonhomme" sur les photos, et Mathieu...ben pour l'instant il dort..!!! Bonne route à vous, et encore bravo et merci pour tous ces récits...Gros bisous.

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  5. classa de laure je pense que l'empreinte appartient à un paresseux.

    Maxime Heraud dans la classe de Laure en CM2

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