Nous vous contons nos derniers jours passés dans un cadre idyllique sur la côte est de la Malaisie, l’île de Tioman. Désolés pour vous qui êtes dans le froid. Alors, petite présentation : « La Malaisie comporte 64 îles volcaniques sur la côte est, Tioman située à 56km des côtes est la plus grande de toutes. Il y a 2000 ans, elle était déjà mentionnée sur les cartes de navigation arabe comme étant un endroit idéal pour le mouillage et facilement repérable grâce à ses pics jumeaux, au sud, s’élevant à plus de 900m. La forêt tropicale fournissait du bois pour réparer les navires, du gibier pour les garde-mangers et de l’eau fraiche et douce. Quelle aubaine ! On y a retrouvé également des poteries Ming attestant que les premiers navigateurs chinois appréciaient, eux aussi, les escales à Tioman. » (Extrait de notre guide de voyage). Et aujourd’hui, il paraît que les trois Glücks y ont séjourné. D’après !
Friday 3 february
Suite et fin. En effet, on quitte la terre ferme (Mersing) en ayant posté notre dernier message-blog.
Le temps est vraiment mauvais : le ciel bouché et la mer sympathiquement agitée. Très bien, on aime ça quand ça tangue, ça va nous rappeler la traversée du détroit de Cook en Nouvelle-Zélande. C’est parti ! On prend le large, notre capitaine ne calcule pas ! Mauvais temps ou pas, il met pleins gaz sur Tioman. Ça tape gentiment au début et certains sont déjà malades. Mais ça n’effraie pas les enfants qui crient et rigolent à chaque étreinte du bateau avec la houle.
Certaines vagues sont plus grosses que les autres. On décolle alors carrément de nos sièges (sans aucune exagération). Dans ces conditions, pas facile de s’assoupir et qui plus est, avec une climatisation à fond. Il fait 18°C dans l’habitacle alors que dehors il ne fait « que » 25°C. On n’a plus l’habitude. On pense alors au gel qui sévit en France et au froid qui nous attend dans les montagnes népalaises. Brrrrr. Après un peu plus de deux heures de navigation, nous arrivons dans la baie de « Air Batang ».
On s’installe dans un chalet en bois en lisière de la jungle avec nos autres locataires : un Anglais, un Finlandais et une chauve-souris.
Le temps est vraiment mauvais : le ciel bouché et la mer sympathiquement agitée. Très bien, on aime ça quand ça tangue, ça va nous rappeler la traversée du détroit de Cook en Nouvelle-Zélande. C’est parti ! On prend le large, notre capitaine ne calcule pas ! Mauvais temps ou pas, il met pleins gaz sur Tioman. Ça tape gentiment au début et certains sont déjà malades. Mais ça n’effraie pas les enfants qui crient et rigolent à chaque étreinte du bateau avec la houle.
Certaines vagues sont plus grosses que les autres. On décolle alors carrément de nos sièges (sans aucune exagération). Dans ces conditions, pas facile de s’assoupir et qui plus est, avec une climatisation à fond. Il fait 18°C dans l’habitacle alors que dehors il ne fait « que » 25°C. On n’a plus l’habitude. On pense alors au gel qui sévit en France et au froid qui nous attend dans les montagnes népalaises. Brrrrr. Après un peu plus de deux heures de navigation, nous arrivons dans la baie de « Air Batang ».
On s’installe dans un chalet en bois en lisière de la jungle avec nos autres locataires : un Anglais, un Finlandais et une chauve-souris.
Saturday 4 february
On part à la découverte de l’île.
On fait la visite de son musée marin, vraiment intéressant, expliquant, la faune, la flore, les protections mises en place, etc ...
Dans l’après-midi, Julien explore la mer devant notre chalet avec masque et tuba. L’eau est claire et vraiment poissonneuse. Toujours pas blasé de la beauté des fonds marins. Thierry, lui, étant privé de baignade en raison d’une plaie infectée, se consacre à la lecture et à la sieste.
On fait la visite de son musée marin, vraiment intéressant, expliquant, la faune, la flore, les protections mises en place, etc ...
Dans l’après-midi, Julien explore la mer devant notre chalet avec masque et tuba. L’eau est claire et vraiment poissonneuse. Toujours pas blasé de la beauté des fonds marins. Thierry, lui, étant privé de baignade en raison d’une plaie infectée, se consacre à la lecture et à la sieste.
Sunday 5 february
Après une matinée à se la couler douce pour l’un et à l'exploration de l’île pour l’autre, cet après-midi on part un peu plus au nord de l’île dans une baie découverte par Julien le matin même. Le sentier passe par la jungle. Arrivés sur place, personne sur la plage, c’est cool.
Il y a pourtant un peu de monde sur l’île mais loin de ce à quoi on s’attendait avec les informations qu’on avait eues avant d’embarquer. Les Glücks apprécient. Julien se jette à l’eau une nouvelle fois et Thierry se plonge dans sa lecture.
Il y a pourtant un peu de monde sur l’île mais loin de ce à quoi on s’attendait avec les informations qu’on avait eues avant d’embarquer. Les Glücks apprécient. Julien se jette à l’eau une nouvelle fois et Thierry se plonge dans sa lecture.
Voilà, l’après-midi s’écoule tranquillement. On profite du cadre, de la beauté du monde sous-marin et du soleil qui apparaît régulièrement entre de lourds nuages.
Chemin rentrant, on observe à nouveau des Asiatiques faire du snorkeling avec leurs gilets de sauvetage, alors qu’ils ont pied... Depuis la Nouvelle-Calédonie où l’on a aperçu pour la première fois leur accoutrement de baignade, on en sourit toujours. OK, le Glück est un poil moqueur… Ceux qui nous connaissent le savent.
On l'avait déjà remarqué sur d’autres plages, en France on fait des châteaux de sable, eh bien ici, ce sont des temples ou même des pyramides.
Coucher du soleil vu de notre cabane. On n’est pas bien là ?!
Monday 6 february
Trek dans la jungle aujourd’hui. On part en milieu de matinée pour rejoindre la baie de Juara sur la côte est de l’île. Le sentier est bien aménagé. On ne peut pas se perdre car on suit une conduite d’eau et un câble électrique. Pas très nature nous direz-vous ! Peu importe, la végétation est là, dense et verdoyante et l’atmosphère chaude et humide aussi, comme dans le parc de Taman Negera.
On s’extasie toujours devant l’immensité de certains arbres.
D’ailleurs, on a oublié de vous narrer que nous avons retrouvé sur l’île notre ami qui nous veut du bien, Harry ! C'est avec lui que nous avons randonné et passé une nuit dans la jungle. Il a été assez déçu qu’on lui annonce que l’emprunte qu’on avait trouvée ensemble était celle d’un tapir. Visiblement, ça restera, pour lui, celle d’un tigre.
On s’extasie toujours devant l’immensité de certains arbres.
D’ailleurs, on a oublié de vous narrer que nous avons retrouvé sur l’île notre ami qui nous veut du bien, Harry ! C'est avec lui que nous avons randonné et passé une nuit dans la jungle. Il a été assez déçu qu’on lui annonce que l’emprunte qu’on avait trouvée ensemble était celle d’un tapir. Visiblement, ça restera, pour lui, celle d’un tigre.
2h30 de marche plus tard, nous arrivons à Juara. Un peu d’histoire de France. Sachez qu’un ancien général de Louis-Philippe, Marie David de Merena, qui voulait devenir roi d’une île, a échoué précisément ici, à Juara, à la fin du XIXème. Il y planta une palmeraie, y importa chiens et vaches et, comme il se considérait roi de l’île, il vendit une partie de la population locale comme esclaves aux Portugais. Ces esclaves furent rapidement envoyés à Madagascar (c’est pourquoi on trouve encore des Malais à Madagascar). Marie David de Merena vécu à Tioman comme un Roi, une quinzaine d’années. Comme vous pouvez le constater, il ne devait pas être malheureux ici…
Petite pause déjeuner. Nous n’avons pas envie de faire les crêpes sur le sable, ni de nous baigner, alors on repart de plus belle. La route est droite et raide avant de rejoindre la jungle. Comme sur les sentiers de randonnée, ils ne connaissent pas les lacets.
Et pareillement à l’aller, on progresse silencieux et aux aguets afin de voir un maximum de choses. On est plutôt bien servi. On a pu apercevoir et observer sur nos deux traversées : écureuils, lézards, varans, libellules et papillons multicolores, macaques (en même temps, il y en a partout), tortue et crabe d’eau douce, mainates et autres oiseaux chanteurs, et même un serpent.
Mini-Glück tente une approche avec un caméléon impassible que l’on observe depuis 5 minutes.
Comme dit Julien, dans l’eau ou sur terre on ne se lasse pas de la nature. On rentre 6 heures plus tard, avec environ 18 km et quelques centaines de mètres de dénivelés dans les pattes. Encore une bonne balade de Glück.
Tuesday 7 february
Snorkeling après une matinée blog. Thierry bande sa plaie. On loue des vélos et c'est parti en direction du sud de l’île. Il y a un îlot à 200m des côtes en face d’un hôtel de luxe où les fonds sont splendides. Effectivement, l’hôtel est luxueux. Une chambre ici doit bien nous payer une semaine sur l’île. Vraiment, l’îlot a bien l’air à quelques centaines de mètres de la plage mais les Glücks, prudents, renoncent à y aller à la nage. On observe les fonds devant nous : pas grand-chose, à part des méduses qui piqueront Julien. Ça pique, ça brûle, un coup d’eau douce et ça repart ! Ouf, car on ne pense pas qu’il y ait de docteur ici !
On repart pour la plage devant le centre maritime que nous avions visité samedi. Les poissons sont au rendez-vous. Ils ont visiblement l’habitude de l’homme. On verra quelques raies (rien à voir avec celle du maçon…).
On termine la journée par une plongée devant l’hôtel.
On repart pour la plage devant le centre maritime que nous avions visité samedi. Les poissons sont au rendez-vous. Ils ont visiblement l’habitude de l’homme. On verra quelques raies (rien à voir avec celle du maçon…).
On termine la journée par une plongée devant l’hôtel.
Un tigre ! Bon, OK, le bébé ce n’était qu’un chat ! On a été démasqué et là c’est une peluche…
Wednesday 8 february
Grand ciel bleu ce matin, c’est la première fois qu’il se dévoile totalement, même si hier déjà on avait entr'aperçu pour la première fois les sommets de l’île.
Administratif ce matin, puis snorkeling l’après-midi. Notre chemin passe à nouveau par la jungle et il nous faut une heure de marche pour atteindre la plage isolée appelée « Monkey Bay ». C'est sympa et les fonds marins aussi. Les singes ne tardent pas à montrer le bout de leur nez bien sûr, curieuses bêtes. Le soleil déclinant, on repart une dernière fois à travers la jungle malaisienne.
Administratif ce matin, puis snorkeling l’après-midi. Notre chemin passe à nouveau par la jungle et il nous faut une heure de marche pour atteindre la plage isolée appelée « Monkey Bay ». C'est sympa et les fonds marins aussi. Les singes ne tardent pas à montrer le bout de leur nez bien sûr, curieuses bêtes. Le soleil déclinant, on repart une dernière fois à travers la jungle malaisienne.
Thursday 9 february
On quitte l’île de bonne heure (7h) et de bonne humeur bien sûr !
On a posé nos sacs 6 nuits et 5 jours, ça nous arrive rarement dans le voyage et ça fait du bien. On a apprécié le calme de l’île et les nuits fraîches (entre 20 et 25°C). On a pu remarquer au fur et à mesure de la semaine que l’activité reprenait (coups de peinture, ouverture de restaurants et commerces). La fin de la mousson annonce la haute saison touristique. Nous voilà de retour à Mersing en fin de matinée pour prendre un bus en direction de Johor Barhu à la pointe sud de la Malaisie. Arrivés sur place, la négociation se fait âpre avec nos chauffeurs de taxi qui nous prennent pour des « ricains ». On arrive à notre fin. Direction la petite auberge réservée à l’avance. C’est une première, on va tous dormir dans la même pièce, presque à même le sol. On pensait arriver dans un dortoir. Mais non, ça a son charme, non ?! Et c’est donc d’ici qu’on publie notre dernier article.
On a posé nos sacs 6 nuits et 5 jours, ça nous arrive rarement dans le voyage et ça fait du bien. On a apprécié le calme de l’île et les nuits fraîches (entre 20 et 25°C). On a pu remarquer au fur et à mesure de la semaine que l’activité reprenait (coups de peinture, ouverture de restaurants et commerces). La fin de la mousson annonce la haute saison touristique. Nous voilà de retour à Mersing en fin de matinée pour prendre un bus en direction de Johor Barhu à la pointe sud de la Malaisie. Arrivés sur place, la négociation se fait âpre avec nos chauffeurs de taxi qui nous prennent pour des « ricains ». On arrive à notre fin. Direction la petite auberge réservée à l’avance. C’est une première, on va tous dormir dans la même pièce, presque à même le sol. On pensait arriver dans un dortoir. Mais non, ça a son charme, non ?! Et c’est donc d’ici qu’on publie notre dernier article.
Vraiment dommage que vous n'ayez plus faim!!! Julie aurait pu faire des gâteaux que je vous aurais apporté...
RépondreSupprimerA tantôt dans le bourg.
Merci encore pour ces belles photos et cette chaleur dont on a tant besoin
RépondreSupprimerPrends soin de toi Thierry!
A notre tour de vous conter notre semaine enneigée... Dimanche matin, nous avons été surpris par un beau tapis blanc... Les nuits sont froides à -8°... Les routes de campagne sont encore recouvertes de neige tassée et gelée...Les vanneaux cherchent à manger près des haies... Les marcheurs entendent les craquements à chaque pas... les trottoirs sont glacés... On s'attable autour d'une raclette, des crèpes ou des galettes de blé noir, on savoure le chocolat chaud avec des gaufres... et cela va durer encore quelques jours...
RépondreSupprimerDeux remarques: ce bébé tigre m'avait intrigué! et la raie du maçon, je ne connaissais pas l'espèce... j'ai cherché... Et oui, je suis blonde!!!!!
Cest Marie Gab qui vient de raconter la semaine enneigée... le message est parti avant que je signe.... Bizarre!!!!
RépondreSupprimermagnifique paysage encore une fois...çà sera encore mieux semaine prochaine!!!!Et pour les méduses, faut pas faire pipi dessus pour attenuer la brulure???
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