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« Certains ont une peur bleue de l'inconnu et refusent tout changement qui les touchent personnellement. Ils ont des idées, des projets, des rêves, mais ne les accomplissent jamais, paralysés par mille peurs injustifiées, les pieds et les poings liés par des menottes dont ils sont pourtant les seuls à avoir la clé. Elle pend autour de leur cou, mais ils ne la saisiront jamais. »

Parce qu’on refuse de s'enfermer dans nos habitudes qui solidifient l'esprit, ni dans le confort engourdissant de ce que nous avons et savons déjà faire. Nous allons saisir cette clé afin d’aller au-delà de notre peur de l’inconnu. ( cf. L.Gounelle)

vendredi 19 août 2011

T’es bloqué où ? En France ? Non, non, en Bolivie !

Martes 16 Agusto.
Toujours bloqués à Copacabana… La France exporte bien son savoir-faire en grèves et manifs…. On prend notre mal en patience, on se dit que nous avons le temps. Toutefois, ce n’est pas trop dans le tempérament des Glücks. On a déjà fait le tour de la ville plusieurs fois et le lac Titicaca aussi. Alors, on essaye d’organiser au mieux notre programme en Bolivie. Cependant, des doutes subsistent sur notre circuit en raison des blocages et des manifestations dans le pays. Surtout que les journaux télévisés ne nous rassurent pas, mais en même temps on ne comprend pas grand-chose à part que c'est le bordel... Heureusement , nous profiterons à nouveau d’un magnifique couché de soleil sur les 6900 km² du lac (La Vendée 6721 km²).


Miércoles 17 Agusto. Sorata.

Levés à 5h30, les Glücks n'ont pas envie de rater le premier bus en direction de La Paz. 8h : on décolle, on ne sait pas vraiment si les blocages sur La Paz sont finis. Premier bus bolivien :  on retrouve la vitesse équatorienne et on écoute de la musique différente avec flûte et choeur masculin. Adieu les cris de Rosita. 9h : passage de Tiquina, un bac pour le bus et un bateau pour les Glücks.


9h35 : bus arrêté par des policiers ou militaires, on ne sait pas trop, mais ça ne déconne pas. Contrôle des papiers et fouille pour mesdames seulement. Thierry leur dira au revoir avec le sourire, mais l'espace d'une seconde, il a cru finir au poste. Bienvenue en Bolivie !!... On nous dépose à l’intersection d’Huarine vers 10h.
On repart une heure plus tard avec un autre petit bus. C’est reparti pour de la piste.
Depuis le passage du bac, nous constatons que nous sommes dans une zone à forte présence militaire. Arrivée vers 13h15 à Sorata (2250 âmes). Finie la fraîcheur du lac à environ 3810 m pour redescendre dans la chaleur à 2670 m… Comment ça va être en Amazonie ?


Jueves  18 Agusto.
Balade à pied jusqu'au lac souterrain de San Pedro à 12 km de Sorata. Ce que le touriste pressé fait en taxi, le Glück le fait à pied. Comme on se dit souvent :"de toute façon, on  n'a que ça à fou…". Du coup, on marche sur la piste et on bouffe de la poussière.
Le paysage est encore MA-GNI-FIQUE!

Première grotte pour les Glücks, environ 400m de long et de hauteur. Rien d'exceptionnel à part deux ou trois chauve-souris qui ne suffiront même pas pour déjeuner. On était prévenu. Mais on se fend la gueule. Etant les premiers clients et complètement seuls dans l’obscurité de cette caverne, les Glücks décident d'emprunter un pédalo. Malheureusement, à notre retour, nous serons rattrapés par la patrouille « bolletos » avec qui aucune négociation n'est possible. Nous hésiterons alors à couler par le fond notre embarcation, mais les Glücks sont sympas et nous concéderons de payer notre location. On ressort en sueur de la grotte car il y faisait 22 degrés avec 70% d'humidité. On s'inquiète alors à nouveau pour l’Amazonie.


 Avez-vous vu nos teints de vinassoux (merci le flash) : on est prêt pour les vendanges au Chili... Et vous pouvez aussi remarquer que Julien a quitté sa longue chevelure  : marre de la coiffe à la Jackson Five. Et Thierry, lui, a rasé sa barbe à Copacabana : marre du garde -manger dans la moustache.  En plus, il n' y avait que ça à faire.

Viernes, 19 Agusto.
Encore une balade matinale pour les Glücks direction un sommet au-dessus de Sorata. La machine ne répond pas pareil ce matin pour l’un comme pour l’autre on se demande si une certaine fatigue ne se ferait pas ressentir. En tout cas, arrivés au sommet (environ 3700 m) MA-GNI-FIQUE vue sur la vallée, sur Ancohuma (6427m) et l’Illampu (6368m).

 Photos avec filtres :

 et aussi le lac Tititcaca… Si, si, je te jure, là, derrière les montagnes.


 Retour à l’hôtel en début d’après-midi pour un café et une banane avec « El manjar de leche » (on pense que c’est de la confiture de lait), trop bon ! Lessive, puis repos avant de partir demain samedi pour LA PAZ.


Pour ceux que ça intéresserait, papa Daniel a un DVD de nos photos jusqu’au 27 juillet. N’hésitez pas à le contacter si vous voulez les voir.

3 commentaires:

  1. La police ou l'armée bolivienne me fait penser aux bretons, à ne pas comprendre ton humour Thierry ! Ou alors, ils ne sont vraiment pas du matin ;-). Nunien, ton nez vous sert de lampe torche- grill aussi ?? Belle aventure en Bolivie les Glücks !! Bisous.

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  2. Ah Thérèse tu tiens à gagner le concours des commentaires ;-) En tout cas on se marre bien à te lire. Bon pour ma part mon Buenos Dias n’était en rien chambreur, mais juste poli. Mais Rambo ne pas comprendre moi…
    Et pour mon pif Audrey,je voulais juste qu'il retrouve les couleurs de nos vacances à la neige!!!! En tout cas, ici le soleil ne rigole pas... Biz des Glücks, à tantôt.

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  3. Les boliviens t'ont pris pour "le Grand Blond avec une chaussure noire..." avec ta barbe blonde, ton air naïf!!!! et ton côté gentil!!!! alors ils ont pensé: méfiance, méfiance.... Alors que Julien, typé comme il est, passe pour un autochtone, lorsqu'il dit d'un ton chambreur: " Buenas Dias" les Boliviens engagent la conversation.....

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